mardi 9 décembre 2014

EURÊKA ! J’AI TROUVÉ UN SUJET DE LIVRE

Moi qui suis dévoré par l’écriture, je ne devrais pas me plaindre d’avoir déniché un beau sujet de livre. J’emploie le verbe « dénicher », parce qu’un écrivain digne de ce nom a toujours des idées en tête, mais, le plus souvent, ces idées-là viennent alimenter son travail d’écriture courant, voire nourrir son blog, s’il en a un, comme c’est mon cas. 
Avoir des idées, ce n’est pas forcément être inspiré. Car l’inspiration ne provient pas du seul cerveau, elle vient aussi du cœur, et même des tripes pour ceux, dont je suis, qui y mettent du leur, qui puisent dans le tréfonds d’eux-mêmes. Ce n’est pas tant une histoire de vécu, qu’une question d’authenticité, de sincérité, de vérité. Écrire, selon moi, c’est se livrer, s’engager, prendre des risques, et surtout assumer ses dires. Avec cette précision primordiale et fondamentale : l’écriture, même ressentie comme une “putain” de drogue dure et impure,
s’inscrit avant tout dans une démarche artistique. J’entends par là que l’écrivain préexiste à l’écriture, de même que l’existence précède l’essence (cf. Jean-Paul Sartre). Oui, j’en conviens, ça tourne à la métaphysique, mon affaire, et j’ai l’air d’être un intello de haut niveau, alors que je ne suis qu’un « écrivain de caniveau ». De caniveau ? Oui, mais un caniveau où les eaux s’écoulent bien, où elles forment une grosse rigole, laquelle finit par créer une petite mare où les passants pataugent et se fendent la poire, parce qu’il n’y a pas de quoi en faire tout un fromage. Bof !
En résumé, les idées ressortissent au domaine intellectuel, quand l’inspiration relève de tout notre être. Et quand un intellectuel s’engage, il devient un écrivain… à condition de maîtriser suffisamment bien sa langue, ce qui n’est pas si courant, notamment chez les universitaires qui peuvent être de beaux parleurs, mais de médiocres « écriveurs ».
Bon, cet avant-propos n’était pas prévu au programme du jour, c’est pourquoi vous voudrez bien me pardonner ces quelques considérations approximatives, jetées sur le papier, au débotté, sans prétention, pour me délier l’esprit, parfois clair, parfois tordu, toujours à l’affût d’une occasion de disserter, au risque de glisser vers la glose.

Donc, l’objet de cet article était de vous dire qu’un sujet de livre m’est tombé dessus sans prévenir, et que ça tombe mal, même si ça fait du bien. Tel que c’est parti, j’en ai au moins pour un an. Il y a tant de chômeurs sur notre belle terre de France, que je ne peux pas râler devant cette « kolossal » charge de travail. Ce ne sera pas un roman, mais un récit autobiographique.

Voyez comme c’est bizarre. J’avais un roman en chantier, qui me semblait tenir la route, mais qui lambinait un peu, comme si l’inspiration ou l’envie se préparaient doucettement à prendre leurs quartiers d’hiver, avec ce risque d’hiberner jusqu’au printemps. J’avais, en parallèle, créé un blog qui avait presque atteint sa vitesse croisière, vu qu’il assouvissait cette faim d’écrire qui ne me quitte jamais. J’avais donc deux fers au feu qui auraient dû rougir sereinement et blanchir en même temps, afin que je pusse les malléer de concert (eh oui ! ça devient corser à force de stylistiquer). Problème : le blogueur occupait trop l’enclume, et le romancier en devenait marteau. C’est alors qu’un troisième larron s’est faufilé dans l’espace disponible. 
Voilà pourquoi et comment le sujet de livre en préparation dans mon occiput, est monté au front et a surgi sur le devant de la scène. Et il se bonifie vite le gredin, pour un jus primeur il a une sacrée saveur.
Si je n’étais tenu au secret professionnel, je vous en dirais plus (j’ai déjà identifié l’élément déclenchant) sur cet ouvrage en gestation. Impossible ! Entre blogueur et autobiographe, on doit se serrer les coudes et non pas se tirer dans les pattes, sinon c’est la mort du petit cheval.
Surtout, surtout, le cavalier doit ménager ses montures, et s’économiser lui-même, parce qu’un fait nouveau touchant à sa santé physique (mentalement, il tient le choc) pourrait venir tout chambouler, en ruant dans les brancards… des infirmiers de la clinique qui m’attend.
Qu’ai-je, quoi, qu’est-ce ? Ben… un truc à une glande de l’appareil génital masculin. C’est con, c’est génital, mais ce n’est pas congénital, seulement héréditaire.

Je ne vous promets pas de déconner encore plus la prochaine fois, quoiqu’il y ait lieu d’être optimiste puisque mes « PSA » sont bons, et même meilleurs que les actions de Peugeot-Citroën. Comprenne qui pourra, mais Raison vivra, et vous en fera encore voir de belles !