samedi 2 septembre 2017

Un Vendéen des Herbiers prophète en son pays, donc pas si nul que ça !

Oui, chers amis, pas si nul que ça pour avoir, à ce jour, réussi à pondre une douzaine de livres ! Une tête d’œuf, alors ? Non, un (il)lettré sans « il », et sans trop d’illusions, qui vient de publier un recueil de textes intitulé La ballade d’un idéaliste. Paradoxal, non ? Pas vraiment, puisque j’ai le sentiment d’avoir été baladé* dans ma vie. Pas idiot non plus, puisque ladite vie ne m’a pas pour autant emmené en bateau. J’ai toujours été conscient du fait que l’on ne maîtrisait rien dans cette société, et surtout pas son destin. Alors, à quoi bon se plaindre ! La conduite à suivre est celle-ci : « Assume, mon fils ! »

* Pour ceux qui ne sont pas allés à l’école longtemps (pour ma part, je précise que je suis parvenu à grimper jusqu’à bac + 4), je précise, ci-dessous, la différence qu’il y a entre « ballade », avec deux « l » et « balade » avec un seul « l ». Je reprends une partie d’un texte qui figurait en préface d’un roman dont je tairai le titre pour la bonne raison qu’il n’a pas été publié, et qu’il restera inédit. Dommage ? Non, je me suis inspiré de ce roman pour écrire La ballade d’un idéalistePour vous, braves gens peu instruits, mais pleins de bonne volonté, voici donc une explication toute simple qui ne devrait pas vous passer au-dessus de la tête (n’oubliez jamais que j’ai un peu d’humour, et que tout ce que je dis, je le dis avec amour) :

Tant que je vous ai sous la main, quitte à être casse-pieds, permettez-moi de revenir sur l’une de mes marottes de l’heure : le phénomène Macron [The Macron phenomenon]. Soit dit en passant, il y a du Trump en Macron : il commande beaucoup et un peu n’importe comment. Je me doute bien que, intelligent comme il est, il sait ce qu’il fait. Je crois même qu’il a une certaine idée de là où il veut aller. L’ennui, pour lui, c’est qu’il est le seul à savoir où il compte nous mener. À part lui, y a-t-il quelqu’un en France qui puisse dire où nous en serons dans deux ans ? Personne, surtout pas Mélenchon, ne réussira jamais à prendre le pouvoir (par la voie normale, raison de plus par la force). Le Front national n’y est pas parvenu, l’extrême gauche n’y arrivera pas non plus. En revanche, Mélenchon peut ruiner la France sans coup férir, ce qui ne serait pas drôle. Heureusement, avant qu’il n’ait le temps de lever un embryon de troupe, notre ex-chef d’état-major des armées, M. Pierre de Villiers, et ses commandos de mercenaires, se dresseront sur sa route et le pulvériseront en un éclair, ainsi que ses affidés apeurés.

Mais, revenons à notre phénomène Macron qui, pour l’instant, nous emmène dans l’on ne sait quelle aventure. Il est en train de diviser encore plus « notre cher et beau pays » qui n’en finit pas de se disloquer. Pauvre pays, à dire vrai, que des politicards inconséquents et dispendieux s’acharnent à détruire depuis plus de quarante ans, c’est-à-dire depuis François Giscard et Valéry Mitterrand. On pourrait même y adjoindre Monsieur Pompidou et sa bibiche, deux amoureux fou de cet art contemporain qui a semé la désolation dans tout l’Hexagone, avec ses épigones à la mords-moi-le-nœud d’où émerge un certain « Jack L. », le père de la Fête de la musique. Musique où l’électro nique le jazz et la java, et Nougaro s’en tape. Claude n’est plus là pour chapitrer son monde en roulant des « r », il se prélasse sur ses lauriers. Sur cette œuvre où le blues de couleur noir rime avec le rose de son Toulouse. Heureux homme qui n’est plus là pour endurer ces sons répétitifs et lancinants qui fabriquent des abrutis accros aux décibels jour et nuit. Qui procréent des mabouls rivés à des enceintes poussées au maximum et ravissent des crétins destinés à donner naissance à des débiles profonds. Diable qu’ils sont décadents ces dégénérés qui se roulent par terre par tous les temps et sous toutes les latitudes, qui se vautrent dans le pipi de chat, la merde de chien et la cacophonie, sous les regards éberlués de mélomanes abasourdis !

Et Macron dans tout ça ? Eh bien, lui, l’Emmanuel tombé du ciel, sans doute désemparé devant ces pantins désarticulés, ne restera pas pour autant impuissant. Le financier avisé se fera un plaisir de les racheter (au sens religieux du terme, puisqu’il est divin) à un prix défiant toute concurrence (c’est-à-dire à un coût prohibitif). De quelle façon ? En créant pour ces barbares dépravés des centres de rééducation philharmonique hyperfonctionnels, au top de la modernité, qui grèveront un peu plus le budget de l’État. 
Et nous, les idiots de contribuables, comme d’habitude, nous paierons la note, jusqu’au jour où l’idée nous viendra de « nettoyer » cette chienlit que « Mon général » aimait tant houspiller, cette « racaille » que Sarkozy aurait facilement ratiboisée.

Dernier carat… qui vaut de l’or !

Dans une interview accordée au magazine Le Point de ce jeudi 31 août 2017, le président Macron nous a fait part de sa vision de la France.
« Nous sommes un pays assez unique ; un pays de calcaire, de schiste et d’argile, de catholiques, de protestants, de juifs et de musulmans ; un pays qui n’a pas vraiment d’équivalent en Europe par ses contrastes. Il aurait dû s’écrouler mille fois, se diviser autant de fois. Il est toujours ce que [l’historien] Braudel décrivait très bien dans L’identité de la France : “Un amalgame”. »
Il nous donne aussi son point de vue sur la sacro-sainte culture, en insistant sur « la diversité culturelle », reprenant ainsi les propos tenus dans son discours à Lyon au cours de la campagne électorale :
« Il n’y a pas de culture française mais une culture diverse en France. »

Que répondre à ces positions « anti-nationales », pour ne pas dire « anti-françaises » ? Rien. Il nous suffit de laisser parler l’écrivain vendéen, Edmond de La Vergnaie, 
mais attention, cœurs sensibles s’abstenir ! :


Vous trouverez ce « coup de gueule » un rien réactionnaire dans ma Ballade d’un idéaliste. À la page 182 du livre, je mets cette harangue (il faut savoir que La Vergnaie était un pamphlétaire de haut vol), dans la bouche du regretté Fabrice Delgadeau, ce valeureux personnage qui vient de se donner la mort, et dont un bimensuel local dresse la nécrologie. 
Si ces propos vous heurtent plus que ceux de notre Président, rassurez-vous, ces « sinistres individus » (le maître et son premier disciple) sucent les pissenlits par la racine, alors que le demi-dieu Macron a toute l’éternité devant lui.
Pitié pour eux, les enragés de la plume, Dieu et Satan leur ont déjà pardonné leurs excès, Inch’Allah !