mardi 24 octobre 2017

ALERTE INFO ! Les Indigènes de l’Hexagone débaptisent la France

Réuni en séance plénière ce mardi 24 octobre 2017, le Conseil supérieur des Indigènes de l’Hexagone a décidé, à l’unanimité, de donner un nouveau nom à la France. Cette instance, « contestable et d’ailleurs contestée », est allée jusqu’à débaptiser notre cher et beau pays — qui, il est vrai, a énormément changé en l’espace de quarante ans — en l’appelant désormais : « La Nouvelle Colonie française ». Nombreux sont ceux qui partagent les idées dudit Conseil, et prennent au sérieux sa démarche que l’on qualifiera de « révolutionnaire ». Toutefois, pour asseoir sa crédibilité, il reste maintenant au Conseil supérieur des Indigènes de l’Hexagone à préciser sa vision historique et ses ambitions politiques, et d’abord à définir la procédure qui sera adoptée afin d’entériner sa prise de position « quelque peu aventureuse ».
La Gazette de Châteaumont
Premier bimensuel des Pays de la Loire
(À suivre.)

samedi 2 septembre 2017

Un Vendéen des Herbiers prophète en son pays, donc pas si nul que ça !

Oui, chers amis, pas si nul que ça pour avoir, à ce jour, réussi à pondre une douzaine de livres ! Une tête d’œuf, alors ? Non, un (il)lettré sans « il », et sans trop d’illusions, qui vient de publier un recueil de textes intitulé La ballade d’un idéaliste. Paradoxal, non ? Pas vraiment, puisque j’ai le sentiment d’avoir été baladé* dans ma vie. Pas idiot non plus, puisque ladite vie ne m’a pas pour autant emmené en bateau. J’ai toujours été conscient du fait que l’on ne maîtrisait rien dans cette société, et surtout pas son destin. Alors, à quoi bon se plaindre ! La conduite à suivre est celle-ci : « Assume, mon fils ! »

* Pour ceux qui ne sont pas allés à l’école longtemps (pour ma part, je précise que je suis parvenu à grimper jusqu’à bac + 4), je précise, ci-dessous, la différence qu’il y a entre « ballade », avec deux « l » et « balade » avec un seul « l ». Je reprends une partie d’un texte qui figurait en préface d’un roman dont je tairai le titre pour la bonne raison qu’il n’a pas été publié, et qu’il restera inédit. Dommage ? Non, je me suis inspiré de ce roman pour écrire La ballade d’un idéalistePour vous, braves gens peu instruits, mais pleins de bonne volonté, voici donc une explication toute simple qui ne devrait pas vous passer au-dessus de la tête (n’oubliez jamais que j’ai un peu d’humour, et que tout ce que je dis, je le dis avec amour) :

Tant que je vous ai sous la main, quitte à être casse-pieds, permettez-moi de revenir sur l’une de mes marottes de l’heure : le phénomène Macron [The Macron phenomenon]. Soit dit en passant, il y a du Trump en Macron : il commande beaucoup et un peu n’importe comment. Je me doute bien que, intelligent comme il est, il sait ce qu’il fait. Je crois même qu’il a une certaine idée de là où il veut aller. L’ennui, pour lui, c’est qu’il est le seul à savoir où il compte nous mener. À part lui, y a-t-il quelqu’un en France qui puisse dire où nous en serons dans deux ans ? Personne, surtout pas Mélenchon, ne réussira jamais à prendre le pouvoir (par la voie normale, raison de plus par la force). Le Front national n’y est pas parvenu, l’extrême gauche n’y arrivera pas non plus. En revanche, Mélenchon peut ruiner la France sans coup férir, ce qui ne serait pas drôle. Heureusement, avant qu’il n’ait le temps de lever un embryon de troupe, notre ex-chef d’état-major des armées, M. Pierre de Villiers, et ses commandos de mercenaires, se dresseront sur sa route et le pulvériseront en un éclair, ainsi que ses affidés apeurés.

Mais, revenons à notre phénomène Macron qui, pour l’instant, nous emmène dans l’on ne sait quelle aventure. Il est en train de diviser encore plus « notre cher et beau pays » qui n’en finit pas de se disloquer. Pauvre pays, à dire vrai, que des politicards inconséquents et dispendieux s’acharnent à détruire depuis plus de quarante ans, c’est-à-dire depuis François Giscard et Valéry Mitterrand. On pourrait même y adjoindre Monsieur Pompidou et sa bibiche, deux amoureux fou de cet art contemporain qui a semé la désolation dans tout l’Hexagone, avec ses épigones à la mords-moi-le-nœud d’où émerge un certain « Jack L. », le père de la Fête de la musique. Musique où l’électro nique le jazz et la java, et Nougaro s’en tape. Claude n’est plus là pour chapitrer son monde en roulant des « r », il se prélasse sur ses lauriers. Sur cette œuvre où le blues de couleur noir rime avec le rose de son Toulouse. Heureux homme qui n’est plus là pour endurer ces sons répétitifs et lancinants qui fabriquent des abrutis accros aux décibels jour et nuit. Qui procréent des mabouls rivés à des enceintes poussées au maximum et ravissent des crétins destinés à donner naissance à des débiles profonds. Diable qu’ils sont décadents ces dégénérés qui se roulent par terre par tous les temps et sous toutes les latitudes, qui se vautrent dans le pipi de chat, la merde de chien et la cacophonie, sous les regards éberlués de mélomanes abasourdis !

Et Macron dans tout ça ? Eh bien, lui, l’Emmanuel tombé du ciel, sans doute désemparé devant ces pantins désarticulés, ne restera pas pour autant impuissant. Le financier avisé se fera un plaisir de les racheter (au sens religieux du terme, puisqu’il est divin) à un prix défiant toute concurrence (c’est-à-dire à un coût prohibitif). De quelle façon ? En créant pour ces barbares dépravés des centres de rééducation philharmonique hyperfonctionnels, au top de la modernité, qui grèveront un peu plus le budget de l’État. 
Et nous, les idiots de contribuables, comme d’habitude, nous paierons la note, jusqu’au jour où l’idée nous viendra de « nettoyer » cette chienlit que « Mon général » aimait tant houspiller, cette « racaille » que Sarkozy aurait facilement ratiboisée.

Dernier carat… qui vaut de l’or !

Dans une interview accordée au magazine Le Point de ce jeudi 31 août 2017, le président Macron nous a fait part de sa vision de la France.
« Nous sommes un pays assez unique ; un pays de calcaire, de schiste et d’argile, de catholiques, de protestants, de juifs et de musulmans ; un pays qui n’a pas vraiment d’équivalent en Europe par ses contrastes. Il aurait dû s’écrouler mille fois, se diviser autant de fois. Il est toujours ce que [l’historien] Braudel décrivait très bien dans L’identité de la France : “Un amalgame”. »
Il nous donne aussi son point de vue sur la sacro-sainte culture, en insistant sur « la diversité culturelle », reprenant ainsi les propos tenus dans son discours à Lyon au cours de la campagne électorale :
« Il n’y a pas de culture française mais une culture diverse en France. »

Que répondre à ces positions « anti-nationales », pour ne pas dire « anti-françaises » ? Rien. Il nous suffit de laisser parler l’écrivain vendéen, Edmond de La Vergnaie, 
mais attention, cœurs sensibles s’abstenir ! :


Vous trouverez ce « coup de gueule » un rien réactionnaire dans ma Ballade d’un idéaliste. À la page 182 du livre, je mets cette harangue (il faut savoir que La Vergnaie était un pamphlétaire de haut vol), dans la bouche du regretté Fabrice Delgadeau, ce valeureux personnage qui vient de se donner la mort, et dont un bimensuel local dresse la nécrologie. 
Si ces propos vous heurtent plus que ceux de notre Président, rassurez-vous, ces « sinistres individus » (le maître et son premier disciple) sucent les pissenlits par la racine, alors que le demi-dieu Macron a toute l’éternité devant lui.
Pitié pour eux, les enragés de la plume, Dieu et Satan leur ont déjà pardonné leurs excès, Inch’Allah !

dimanche 23 juillet 2017

« La ballade d’un idéaliste », de Jean-Pierre Raison, en lice pour le prix de « La Journée du Manuscrit 2017 », et sélectionné pour le Renaudot. Frédéric Beigbeder et son frère Charles, pris à partie. Le Président Macron incriminé.

Le livre de l’écrivain nantais d’origine vendéenne Jean-Pierre Raison, intitulé La ballade d’un idéaliste, récemment paru aux Éditions du Net, est sélectionné pour le prix de « La Journée du Manuscrit 2017 » :

Notons déjà que ce recueil de textes (récits, nouvelles et tranches de vie) est à l’honneur dans le newsmagazine « L’Obs » du jeudi 6 juillet 2017, où l’éminent critique littéraire Jérôme Garcin lui consacre un article plus qu’élogieux, et joliment titré « Non sans raison ». Ci-dessous, l’article d’origine, sur une colonne, et le même article mis en page (par l’auteur) sur deux colonnes :




Notons aussi que cet ouvrage, qui pourrait être évoqué sur France Inter, dans la célèbre émission littéraire « Le Masque et la Plume », a des chances d’entrer dans la deuxième sélection du prix Renaudot qui aura lieu le 4 septembre prochain, chez Drouant, sous la présidence de Frédéric Beigbeder.

Au sujet de notre sémillant Frédéric Beigbeder (l’ex-directeur du mensuel « LUI »), critique au « Figaro Magazine », citons sa chronique du 2 juin 2017 intitulée « Au revoir tristesse », où il nous présente le roman d’une certaine Solveig Vialle, Des liens si touchants (Albin Michel, 160 p., 16 €).
Son papier commence très fort :

« Pour écrire son premier roman, Solveig Vialle ne s’est pas fatiguée : elle a entièrement copié le premier roman de François Sagan. Des liens si touchants, c’est Bonjour tristesse version 2017 : la narratrice se prénomme Cécile, elle adore son playboy, et, par inadvertance son « complot de petite fille » va déclencher une tragédie sur la Côte d’Azur. Elle assume son inconséquence dans une histoire perversement balnéaire. J’ai failli jeter ce livre dans la piscine de l’hôtel Martinez tant j’étais exaspéré par ce que Marie N’Diaye baptise autrefois « singerie » pour ne pas employer le terme juridique de plagiat. Aucune phrase n’est strictement pompée, mais tout l’univers, l’ambiance, l’intrigue sont décalqués sur le premier féminin le plus célèbre de l’après-guerre. Tel un coucou suisse, Mlle Vialle a bâti sa maison dans le nid de la jeune Sagan.

C’est bien envoyé, n’est-ce pas ! Sauf que ledit Frédéric Beigbeder n’a pas lu Un ténébreux vertige, le roman d’une autre jeune écrivaine dénommée Elsa d’Horgevil, qui, elle, revendique carrément son emprunt. Mais, elle, cette charmante et bien élevée demoiselle, a pris soin d’aviser Madame Françoise Sagan avant de commettre son « forfait ». Plus fort encore, Mlle Elsa d’Horgevil, qui débutait dans le roman, a eu la bonne idée et la sage précaution de faire appel à un « vieux routier de la littérature » pour accoucher de son projet. Un écrivain ô combien confirmé (presque dans l’antichambre de la célébrité) qui compte aujourd’hui douze livres à son actif ! Un écrivain dont on taira le nom pour ne pas entamer sa réputation (encore qu’il n’y ait rien de déshonorant à mettre en selle une jeune fille appelée à monter haut dans l’échelle littéraire), et aussi pour laisser les Sherlock Holmes du livre de faire leur travail, c’est-à-dire mener leur enquête.
Pour accréditer mes dires, voici la lettre que notre bienveillant romancier adressa en l’an 2000 à Madame Sagan :
L’ennui, pour ne pas dire le drame, c’est que Françoise Sagan, minée par la maladie, ne trouva ni la force ni le temps de répondre à cette missive pourtant fort chaleureuse et très réconfortante.
Alors ? Alors, le temps passa, beaucoup de temps, et une rencontre inopinée, mais bien venue, rapprocha l’écrivain sexagénaire et la jeune romancière. Celle-ci sauta sur cette opportunité, non point de devenir riche et célèbre, mais de faire son entrée dans le monde des lettres en juin 2014, en publiant sous son nom, Elsa d’Horgevil, ce fameux roman intitulé Un ténébreux vertige dont Les Éditions du Net et Amazon vous disent tout, ou presque.

Ci-dessous, la première de couverture du livre,

puis un document de présentation synthétique de l’ouvrage.
Et si l’on revenait à Frédéric Beigbeder sur lequel il y a beaucoup à dire, ou à redire, et notamment ceci : Monsieur est injoignable par mail, à moins d’emprunter (encore un emprunt !) des chemins de traverse qui hélas ! ne mènent nulle part. 
Par exemple, cette tentative faite auprès de son frère aîné — l’un des chefs d’entreprise les plus en vue du moment (c’est faux, mais ces mots vont l’enchanter) —, par « audacia.fr ». Audacia est une société d’investissement, partenaire financier des PME familiales non cotées, solidement implantées dans leur marché. Audacia accompagne la croissance de ces sociétés françaises qui opèrent sur des marchés porteurs et mondialisés et exportent dans le monde l’excellence de la France.
Voici mon message, un peu particulier. Mon but est de frapper l’esprit d’un « dirigeant » apparemment sensé, qui plus est censé avoir un minimum d’humour, ce qui fait peut-être beaucoup pour un homme qui se verrait bien à la tête du MEDEF. Le MEDEF, ce syndicat patronal aussi rigide que la CGT et plus borné que le président du MODEM, lui-même un cabochard comme on en trouve plus, sinon chez les mélanchoniens insoumis. Bref, je m’adresse à Charles Beigbeder (de Chasteigner de La Rocheposay, par sa mère). 
Mon message a pour titre tout ce qu’il y a de plus plébéien — « Du grand Charles au petit Frédéric Beigbeder » —, sauf que le vrai grand Charles, dit de Gaulle, était plus qu’un aristocrate, un grand seigneur.

Bonjour Monsieur,

Ma démarche est simple : je suis écrivain (illustre inconnu, pour l’instant, c’est-à-dire depuis quarante ans), et je voudrais assurer la promotion de votre « jeune » frère, Frédéric. 
Eh oui ! Frédéric ne sait pas se vendre, j’aimerais l’aider à se sortir de l’anonymat.
Mon but ultime : faire de lui une célébrité de premier plan.
Je sais, j’aurais peut-être dû commencer par vous, mais l’entreprise n’est pas mon domaine. Mon truc à moi, c’est l’écriture et la culture, et donc le culte de la personnalité.
Merci, « Monsieur Charles » (sans aucun rapport avec le défunt Pasqua, même si vous touchez dangereusement à la politique), de me communiquer l’e-mail perso de votre quasi-jumeau. [Diable ! Il s’en est fallu de peu, quelque chose comme trois mois, je crois. Voyez que je suis bien informé ! Normal, j’ai été correspondant local de presse dans le passé.]

Avec mes meilleures salutations,
Jean-Pierre Raison
Nantes

Comme il fallait s’y attendre, mon message n’est pas arrivé jusqu’à son destinataire, d’où ce nouveau message que je m’empresse de ne pas reproduire ici tant il est neuneu et convenu. Au fait, brillants lecteurs, « neuneu et convenu », est-ce un pléonasme ou une paronomase* ? Réponse : les deux, mon capitaine de pédalo, de drôles de figures !
* Le pléonasme consiste à employer, dans une même phrase, une expression dont le sens est déjà impliqué par un autre mot, causant ainsi une répétition de sens. La paronomase est une figure de style consistant à rapprocher des mots présentant une similarité formelle ou une parenté étymologique. Le proverbe « qui se ressemble s’assemble » présente une paronomase.

Voilà pour les frères Beigbeder, et surtout pour Frédéric qui ne saura jamais que Mlle Elsa d’Horgevil a plus de talent que sa Solveig Vialle, et que Les Éditions du Net valent mieux que les Éditions Albin Michel, l’éditeur de ma tête de Turc préféré, j’ai nommé Monsieur Philippe de Villiers, alias « Le fou du Puy » ou « L’agité du bocage », selon Le Canard enchaîné, ou encore « Le vicomte à rebours » ou « L’attraction du Parc » (un Parc qui est une espèce de Disneyland à la mode de chez nous ; nous, les Vendéens, qui savons planter les choux, cultiver les betteraves et récolter les navets), selon moi.

Tant que j’y suis, enfonçons le clou de girofle, épiçons le tableau en disant deux mots sur le jeune Macron qui commence sérieusement à nous courir sur le haricot avec ses multiples apparitions télévisées. On va bientôt le comparer à la Vierge de Notre-Dame-de-Lourdes ou de Fatima. Et s’il continue à voyager à tort et à travers la planète pour se faire bien voir des grands de ce monde, on risque de le confondre avec la Madone des sleepings et le surnommer « l’Angelot des aéroports ». Un angelot pas très catholique quand il se mêle de religion, et par trop laïque quand il règne en décideur impérial au sommet de l’État.
Braves gens, je présume que cela ne vous a pas échappé, il y a de la graine d’autocrate dans ce garçon-là qui a le verbe tranchant et le discours emmerdant. Ce petit julot jupitérien nous gonfle et nous fatigue. On aimerait ne pas être pris pour des veaux par ce taureau ailé qui ne pense qu’à nous empapaouter. 
Pour ma part, j’ai pris conscience de son amour du pouvoir, de son goût du commandement et de sa tendance « despotique », dès le 16 mai 2017. Voir mon post intitulé — « La ballade d’un idéaliste », un futur grand prix littéraire de l’année 2017 —, avec cette conclusion prémonitoire :

« Il n’est pas interdit de rêver, n’est-ce pas, surtout en ces temps (illusoires ?) où un jeune loup de 39 ans vient de prendre le pouvoir en France en accédant à la présidence de la République — et de quelle manière ! —, jusqu’à s’imaginer en sauveur d’un pays vermoulu et d’une société corrompue. Lui, notre sauveur ? Inaccessible espoir ? Toujours est-il que je lui trouve une belle gueule de Christ. Ne lui reste plus qu’à porter la barbe et les cheveux longs. Est-ce à dire que la couronne d’épines lui irait comme un gant ? ARRIÈRE BLASPHÉMATEUR ! ARRIÈRE SATAN ! Mes frères satiriques de “Charlie Hebdo” ont été kalachnikovisés pour moins que ça. Je file de ce pas à l’église de mon quartier, dénommé Saint-Pasquier, afin d’implorer le pardon du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et de prier jusqu’à épuisement, ce sera là mon châtiment pour ce crime de lèse-divin Jésus, amen.

À bientôt, j’espère…
Sinon, rendez-vous au Paradis des imprécateurs. »

Voilà, mes chers amis, mon post est fini, vous pouvez reprendre une activité normale, et répandre ma bonne parole autour de vous, en n’oubliant jamais que vous avez pour mission :
— de lire mon livre, La ballade d’un idéaliste ;
— de me soutenir afin que j’obtienne : le prix de « La Journée du Manuscrit » ;
— et bien sûr de diffuser l’excellent article de Jérôme Garcin, paru dans « L’OBS » du 6 juillet 2017, intitulé « Non sans Raison ». Je vous recommande même de l’apprendre par cœur et de le réciter tous les soirs avant de vous coucher.

Que la paix soit avec vous, surtout en cas de guerre.
Jean-Pierre Raison

mardi 16 mai 2017

« La ballade d’un idéaliste », un futur grand prix littéraire de l'année 2017 ?

« La ballade d’un idéaliste » 
un futur grand prix littéraire de l'année 2017 ?


Pour vous, lecteurs, c’est la fin d’un long suspense, mais pour moi, c’est la fin d’un long calvaire, car j’en ai bavé pour parvenir à boucler cet ouvrage dont je vous annonce la publication depuis maintenant huit mois. 
Oui, ce livre très attendu, qui m’a fait beaucoup souffrir, vient de paraître aux Éditions du Net. Il s’agit d’un recueil de textes (récits, nouvelles et tranches de vie) intitulé — La ballade d’un idéaliste —, et dont je suis très fier. Déjà, le titre est beau, et la couverture superbe. Quant au contenu, c’est simple, je n’hésite pas une seconde à parler de « chef-d’œuvre », bien qu’il m’en coûte de faire preuve d’autant d’orgueil. Il y a des moments où le talent est si éclatant qu’il vous saute aux yeux, et vous éborgne. Cependant, ne craignez rien en lisant mon livre, je parle ici au sens figuré.
En exclusivité (ou presque), voici tout ce qu’il faut savoir sur La ballade d’un idéaliste, et tout ce que vous devez connaître de Jean-Pierre Raison et de sa vie, au demeurant bien ordinaire, quoique !


1) L’aplat de couverture du livre :

2) Le sommaire du livre.

3) La présentation du livre
4) Un document synthétique avec divers liens pour ceux qui auraient la bonne idée
de se procurer l’ouvrage, et donc de le lire :
Divers liens pour commander l’ouvrage 
(cliquer sur le site de votre choix) :
Auprès de l’éditeur : 
Sur les sites Internet : 
Auprès de votre libraire habituel.

5) Un tableau représentant les 12 livres publiés à ce jour par Jean-Pierre Raison :


6) Une photo de l’auteur pour terminer cet article en beauté (???) :


© Photo de Franck Redois/PO.
Non, je ne suis pas en train de dédicacer mon livre. Les signatures, ce n’est pas mon fort. La faute à cette putain de « crampe de l’écrivain » (voir page 154 de mon livre) qui m’empêche d’aller à la rencontre des lecteurs. D’où le mal que je me donne par ailleurs pour promouvoir mes ouvrages et, accessoirement, me faire connaître. 
Non, ici, je pose pour un pigiste du quotidien régional « Presse Océan », journal où j’ai moi-même sévi, en tant que correspondant, à la charnière des années 80-90. Mon interviewer s’appelle Franck Redois, et il gagne à être connu (mais il ne gagne pas gros avec ses piges ; s’il mange à sa faim, il doit se contenter de clopinettes, mais des clopinettes made in France, et bio par-dessus le marché).
Ici, nous sommes au Café de L’Écluse, à Nantes, où l’ami Franck m’a donné la confession tout en recueillant mes confidences, et d’où il a tiré le beau papier qui suit :

NOTA. Franck et moi, nous avons pris un verre (plus exactement, deux consommations : une première, avec, pour lui, un Cola zéro, et pour moi, un café allongé, puis une seconde, avec chacun un Cola zéro). Après cette banale info, voici le scoop : c’est moi qui ai payé les deux additions. Pourquoi insister là-dessus ? Parce qu’un écrivain se soucie toujours du détail, quand le journaliste pêche parfois par approximation. Mais la chose à retenir est celle-là : je n’ai pas pour autant acheté Franck, qui est incorruptible. S’il devait monnayer ses services, vu son art de poser des questions (et sa manière de restituer les réponses), il serait hors de prix. Pour mettre fin à ces considérations bassement mercantiles, on se limitera à cette conclusion : cet homme vaut de l’or, et moi je n’ai pas d’argent à revendre.
Après avoir lu et relu mon article, je ne vois pas trop ce que vous pourrez en dire, mais je vous soupçonne de penser ceci : « Ce Jean-Pierre Raison ne manque pas d’air. Si “son” pigiste a réussi un exploit en troussant un papelard digne des papiers peints les plus fashions, tels ceux du couturier Christian Lacroix ou de la décoratrice Nina Campbell [Soit dit en passant, chez les Campbell, je préfère le top model Naomi à la papesse du design d’intérieur Nina — les jambes de Naomi, waouh !], permettez-nous de douter de la qualité de son propre ouvrage, “La ballade d’un idéaliste”. »
Vous me condamneriez donc avant d’avoir pris connaissance de mes textes ? Ce n’est pas bien ça ! Indignes de vous qui, pour la plupart, ne manquez ni de retenue ni de justesse. Pour éviter un regrettable malentendu, je vous dois une explication. Pourquoi ai-je tant tiré à la ligne sur un sujet (la singularité de « mon » pigiste) qui, à vos yeux, ne le méritait peut-être pas ? Pour vous démontrer qu’on peut écrire un post qui finirait par partir en sucette, alors qu’on est l’auteur d’un livre dont le destin pourrait prendre une bonne tournure, puisqu’il a des chances d’obtenir le Goncourt, le Renaudot ou le Femina, voire le Prix de la nouvelle de l’Académie française, et de déboucher sur la célébrité, la richesse et la gloire.

Il n’est pas interdit de rêver, n’est-ce pas, surtout en ces temps (illusoires ?) où un jeune loup de 39 ans vient de prendre le pouvoir en France en accédant à la présidence de la République — et de quelle manière ! —, jusqu’à s’imaginer en sauveur d’un pays vermoulu et d’une société corrompue. Lui, notre sauveur ? Inaccessible espoir ? Toujours est-il que je lui trouve une belle gueule de Christ. Ne lui reste plus qu’à porter la barbe et les cheveux longs. Est-ce à dire que la couronne d’épines lui irait comme un gant ? ARRIÈRE BLASPHÉMATEUR ! ARRIÈRE SATAN ! Mes frères satiriques de « Charlie Hebdo » ont été kalachnikovisés pour moins que ça. Je file de ce pas à l’église de mon quartier, dénommé Saint-Pasquier, afin d’implorer le pardon du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et de prier jusqu’à épuisement, ce sera là mon châtiment pour ce crime de lèse-divin Jésus, amen.

À bientôt, j’espère…
Sinon, rendez-vous au Paradis des imprécateurs ?

lundi 1 mai 2017

Lettre ouverte à JEAN-MARIE LE PEN

Puisque M. le père de Marine Le Pen s’ingère, à petits pas mais de plus en plus, dans l’entre-deux tours de la Présidentielle 2017, j’aimerais que sa fille bien aimée, Marine, prenne connaissance de la Lettre ouverte à Jean-Marie Le Pen que j’adressai au quotidien Libération, à la fin du mois de juin 1984, et que le journal publia dans sa page « Courrier » (page 30), le vendredi 6 juillet 1984. 
À cette époque, la jeune Marine Le Pen, qui avait 16 ans, ne se doutait sans doute pas qu’en 2017, elle serait en finale du concours d’accès à la magistrature suprême. En revanche, pour moi, en ce milieu des années 80, il n’était pas question d’accéder à quoi que ce soit. Je me débattais désespérément dans un chômage de longue durée qui m’enlisait et dont je ne voyais pas le bout. C’était donc la galère, pour ne pas dire l’enfer. 
D’où mon cri de désespoir, plus qu’un appel au secours, dans cette lettre ouverte à M. Jean-Marie Le Pen (JMLP).

Pourquoi lui ? Parce qu’il était déjà le plus sulfureux des hommes politiques, celui par qui le scandale pouvait arriver. Mais aussi parce que, au-delà de tout ce qui se disait sur lui, il se dégageait de ce personnage haut en couleur, à la fois rustre et cultivé, quelque chose qui, à mes yeux, s’apparentait à de l’humanité.

Pourquoi sous cette forme, un humour plus vache que noir ? Parce que j’excelle dans cette ironie-là, et que je me suis régalé en écrivant ce courrier aussi drôle qu’attendrissant. Oui, quand on est sans emploi, et que l’on touche l’allocation de solidarité, la vie est si terne que tous les moyens sont bons pour se sortir d’un quotidien morose et débilitant.
Là, je vous renvoie à mon livre, Quand j’étais chômeur
publié aux Éditions du Net, en 2015 :

La lettre que vous allez lire et qui remonte à 33 ans, je pourrais à nouveau l’écrire, et de la même manière, ici et maintenant, en 2017, puis l’adresser à la fille de JMLP, Mme Marine Le Pen. Laquelle, derrière son côté militariste « à la papa », est également une femme de cœur et de raison, de l’ordre du moine-soldat, militante inconditionnelle d’un parti dont elle est la chef indiscutable… jusqu’au prochain coup d’État.
Attention ! Ne me dites pas que je suis en train de lui faire allégeance et de l’admirer, parce que si je devais déclarer ma flamme à notre MLP nationale, avec la plume qui est la mienne quand j’ai décidé de mettre le feu au cul du Landerneau politico-médiatique de Bretagne et d’ailleurs, croyez-moi, ce serait atomique, ce qui veut dire qu’aucun individu n’y survivrait, moi le premier. Or, vu mon âge quasi canonique, je n’en mourrais pas de crever. 
Pour les Martiens, voire les humanoïdes, qui, sans coup férir (et en se marrant), prendraient possession des lieux à la suite du chaos apocalyptique que j’aurais déclenché — une France synonyme de champ de ruines contaminé —, je serais un imbécile providentiel. Pour mes congénères de l’humanité restante, je ferais figure de héros. Oui, d’un héros « con comme la Lune », celui qui s’est pris pour le sauveur de son pays en le réduisant à néant, qui croyait impressionner le monde entier, et qui est devenu la risée de la planète. Ainsi vont les héros : ils mènent en général davantage de gens à la catastrophe qu’ils n’en sauvent. Pourquoi ? Parce que l’avers d’une médaille est souvent aussi mortel que son revers. L’ennui, c’est que l’on ne s’aperçoit du désastre qu’après, et que plus personne n’est là pour dire « c’était mieux avant », car il n’y a plus aucun survivant, du moins dans le cas qui nous occupe : une France réduite à sa plus simple expression, définitivement exclue de l’univers. Pauvre héros, mort la gueule enfarinée, qui ne peut même pas contempler sa calamité ! L’on ne dira rien des héros qui subsistent après leur coup d’éclat. Ceux-là, non contents d’avoir joué avec la vie de leurs semblables, polluent nos mémoires et encombrent les livres d’histoire. Fermer le ban ! 
Abscons tout ça ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, ne répétez pas ce qui précède, une multitude d’hommes et de femmes rêvent de devenir des héros (à cause de la médaille, bien sûr !), et c’est pour cela qu’ils s’imaginent en bienfaiteur de l’humanité. Et c’est ainsi qu’ils prêchent la paix… en se battant pour elle. Mais, si l’on faisait la paix entre nous, la France serait-elle pour autant un paradis sur terre ? Je ne le crois pas, car aujourd’hui, alors que nous sommes à terre à cause de nos déficits, et que nous devrions rester tranquilles, on se paye le luxe de nous quereller, de se faire la guerre entre Français pour élire un(e) président(e) de la République qui compte pour du beurre et qui, comme les précédents, n’aura que des épinards à nous offrir.
Bon, on arrête la rigolade, revenons à JMLP et à cette lettre qui risque de vous faire pleurer, je vous prie de m’en excuser.


Pour mieux comprendre cette lettre abracadabrantesque (merci M. Dominique de Villepin, poète préféré des muses et des retraités de « La croisière s’amuse »), reportez-vous aux pages 78-80, ci-dessous, de mon livre intitulé L’écriture est une drogue dure — publié par Les Éditions du Net, en 2013 — où elle est reproduite.
Ce témoignage émouvant ne restera sans doute pas dans les annales du Front National, mais il pourrait marquer ceux qui me feront l’honneur de le lire. En tout cas, reconnaissez que, republiée au plus fort de l’élection présidentielle 2017, ma supplique à Jean-Marie prend une couleur et une saveur toutes particulières. 

Un aperçu de ma salle de séjour
dans son savant désordre.

J’ai beaucoup parlé des Le Pen, mais rien dit du Macron (je laisse tomber Madame Brigitte, sur laquelle on aura sûrement l’occasion de revenir si son preux chevalier s’empare du trône de France). 
Ce silence est injuste, je dois respecter le sacro-saint temps de parole. Alors, le jeune homme va en avoir pour son grade. Pour ce diablotin sorti de je ne sais quelle boîte de Pandore, et qui a fait ses classes financières dans une banque qui n’a jamais craché sur le Veau d’or, nous allons innover en utilisant une police de caractère italique dont le propre est de pencher vers la droite, comme lui, « The » Macron, bien qu’il prétende se situer au milieu, droit dans ses bottes comme un Romain dans son armure, tout en lorgnant sur sa gauche pour avoir l’air progressiste, et Dieu sait s’il progresse vite l’énarcho-traficoteur de concepts éculés !
Je vous entends trépigner : « Allez droit au but, Mister John-Peter Reason, cessez de tourner autour du pot, entrez dans le vif sujet, emparez-vous de ce paltoquet, dites-nous comment vous le percevez notre Zorro national ? »
Eh bien, voici… Curieusement, depuis sa victoire au premier tour, je vois en sa personne un pète-sec sûr de son fait et dominateur, comme s’il y avait en lui quelque chose du « facho* ». Walls est de tendance autoritaire, pas plus, tandis que lui, ce perclus d’ambition, il respire l’ordre sectaire, tendance maçonnique. Macron, Maçon, même ciment, même truelle, même combat ! À moins qu’il ait flirté avec l’Opus Dei [L’Opus Dei ou Œuvre de Dieu, est une très influente organisation rattachée à l’Église catholique et présentée comme rivale du Vatican, au point, parfois, de contester le Pape.], ce qui paraît peu crédible, puisque ce damoiseau (Ô Brigitte, que vous avez de la chance !), qui a pourtant une tête de chérubin pâlot évadé de la crèche de l’Enfant-Jésus, et des allures de prêtre paroissial couvé par une dame patronnesse, semble étranger à la religion, jusqu’à se définir comme un laïc pur et dur. Bizarre, bizarre, ce vieux trentenaire ! Il faudrait regarder ça de plus près, parce qu’après il sera trop tard.
* « Facho », quésaco ? Pas fasciste au sens mussolinien, et encore moins hitlérien, « facho » au sens de ces farouches opposants aux illuminés de Mai-68, de ces fiers-à-bras qui cassaient du « gaucho » et se situaient du côté des CRS qualifiés de SS. Non, je fais allusion à ce fascisme bon teint, donc le vrai de vrai, qui prend racine dans les couches moyennes d’un pays. Méfiez-vous, le fascisme est, a été et restera un phénomène insidieux qui, comme une mayonnaise, peut monter très vite et très haut, à l’égal de ces mouvements de masses que l’on dit populaires.

Voilà, mes amis. Si je ne me suis pas donné des verges pour me faire battre, je veux bien être pendu, mais pas en place de Grève (actuelle place de l’Hôtel-de-Ville), dans la cour du Palais de l’Élysée, devant toutes celles et tous ceux qui ont plaidé en ma faveur, sans réussir à obtenir ma grâce. Mais qui, au juste, était au pouvoir au moment de ma mort ?

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Voir aussi mon post du 15 novembre 2014, intitulé : 
« Lettre ouverte à Jean-Marie LE PEN (souvenirs d’anciens combattants) »

mercredi 8 février 2017

Je suis candidat à la présidence de la République

Mes chers et chères compatriotes,

En vertu de ce passé glorieux qui m’a valu d’être si populaire dans notre pays, et au-delà, j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle de 2017.
Comme vous le savez, je suis Vendéen de souche, et non pas Beur vendéen (1) comme se définit lui-même l’usurpateur Philippe de Villiers, alias M. le vicomte Le Jolis de Villiers de Saintignon [On appelle ça un nom à rallonges. Notez bien que Villiers est plus moche que Jolis, ce long patronyme ne coule donc pas de source, même s’il descend de loin.], mon adversaire politique numéro 1. Bien qu’aristocrate, et donc de sang bleu, Monsieur a du sang « mêlé » dans les veines : son père est Lorrain d’origine, et sa mère Catalane (pour mémoire, Manuel Valls est lui-même un Catalan naturalisé français). Ce Villiers-là est donc un métis, et il n’a rien à envier aux Maghrébins français qui peuplent nos cités défavorisées, nos zones de non-droit et nos ghettos. Sauf qu’il y a un faussaire (un faux serf, un faux-cul-terreux, un soi-disant manant, un prétendu paysan, un imposteur) en lui, et un fossé entre ses discours et ses actes.
Au lieu de se retirer sur ses terres au milieu des siens pour mener une vie de bon père de famille en son logis campagnard des Aubretières, un lieu-dit qui respire la nature et la douceur de vivre, au lieu, éventuellement, de se joindre aux modestes et braves gens afin de s’imprégner de leur humilité et de leur désintéressement, notre seigneur du Puy du Fou, tel Jésus ressuscité, sort des catacombes de son parc d’attractions pour arborer ses quartiers de noblesse qui ne sentent ni la ZFU (Zone franche urbaine) ni le QSN (Quartier sensible de non-droit), et pour répandre sa littérature frelatée dans l’Hexagone. 
Voilà pour le portrait identitaire de ce gentilhomme dévoyé, de ce représentant de la France multiculturelle, qui passe, à tort, pour un pur produit du terroir vendéen.
(1) Quand Villiers se présente comme un « Beur vendéen », et s’en vante, ce n’est  pas seulement pour confesser et confirmer ses racines à moitié étrangères, mais pour fanfaronner, faire l’intéressant, le pitre, le malin, et Dieu sait si ce bonimenteur excelle dans la comédie et le burlesque (voir plus loin). Lorsqu’il dit « Beur vendéen », il pense en fait au « Petit Beurre vendéen », quand il sait pertinemment que le Petit Beurre est un biscuit qui n’est pas de chez nous, en tout cas pas typiquement vendéen, puisqu’il est né à Nantes. C’est un gâteau créé en 1886 par un pâtissier nantais, Louis Lefèvre-Utile, baptisé « Petit Beurre LU ». Il est fabriqué dans une entreprise de l’industrie alimentaire dénommée LU, l’abrégé du patronyme de son fondateur. Une société qui aujourd’hui fait partie de la branche Biscuits du groupe américain Kraft Foods (Mondelez International).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Beurre 
Sur ses origines et sur cette appellation incontrôlable de  « “petit beurre” vendéen » — à laquelle il semble tenir autant qu’à la prunelle de ses yeux [Souvenez-vous que, en 2009, Philippe de Villiers a dû affronter un cancer de l’œil gauche, qu’il a vaincu, et cela n’a pu que redorer son blason. Nous, les gars du Bocage, même les rebelles de mon espèce, nous sommes-nous ravis et heureux qu’il ait remporté cette victoire-là.] —, voici la réponse qu’il fit au journaliste de la revue Lecture et Tradition, Bulletin littéraire contrerévolutionnaire, venu l’interviewer : 
L. et T. : On pourrait se dire qu’avec un tel parcours, vous êtes un Vendéen « de souche »… Qu’en est-il exactement ? Pourriez-vous nous parler de vos origines familiales ?
Ph. de V. : Le berceau de ma famille, c’est la Normandie, plus exactement Villiers-Fossard, dans le Cotentin. J’appartiens à une famille d’officiers de pères en fils, et cette famille est toujours allée là où il fallait défendre le pré carré français. Depuis de nombreuses décennies, la famille de mon père se trouvait sur la frontière, en Lorraine. Mon père était lorrain. Il est né à Nancy et il a rejoint son colonel, De Lattre, au 15-1 (2) à Metz. Il s’est évadé pour le retrouver après la guerre, suite à sa déportation au camp de représailles de Lübeck. Au domicile personnel du maréchal de Lattre de Tassigny, il a rencontré ma mère qui était elle-même catalane, et dont l’ancêtre, Bénigne de Montsorbier, était une amazone de Charette. Je suis un « petit beurre » vendéen !  
Cela dit, les journalistes étant ce qu’ils sont, Villiers a sans doute prononcé « petit Beur » vendéen, et la sténographe, gourmande comme une lapine devant une carotte, et qui plus est prénommée Margarine ou Madeleine, aura écrit « petit beurre ». À moins que ladite jeune femme ait été une Beurette ! Auquel cas, il vaut mieux que je m’arrête immédiatement, car, à force de me masturber l’esprit sur une figure de style (« petit beurre » vendéen), ça va mal tourner, je vais vous en mettre « plein la gueule », et je risque d’y passer la nuit et de vous transporter jusqu’au bout de l’ennui, ce qui serait contraire à mon but qui est de vous instruire tout en vous distrayant.
Voir l’extrait de cet entretien avec Ph. de V. : 

Pour compléter le profil de cet individu hybride, mixte de brigand et de croisé, rappelons-nous le médiocre parcours du politicailleur échevelé qu’il fut, et qu’il est resté. Lui, le secrétaire d’État à la Culture qui se moquait tant de son ministre de tutelle — François Léotard, dont le frère, comédien « alcoolo rigolo déjanté » (pardon Philippe, on t’aimait bien, tu sais !) défrayait la chronique avec ses frasques d’artiste trop mal aimé —, est aujourd’hui la risée de ses pairs, maires et confères. Pourquoi ? Parce que, dans sa proche descendance, celui qui a le mieux réussi, c’est son frère cadet. Lui, le glorieux saint-cyrien, a damé le pion à son aîné, le piteux énarque. Le chef suprême des armées l’a emporté sur le bidasse en folie (Puy du Fou oblige !) qui se plaît à faire le zouave pour amuser la galerie et rivaliser avec les comiques troupiers du genre de ce diablotin de Ruquier qui, lui, a l’étoffe et l’envergure de nos meilleurs chansonniers (d’hier, car ceux d’aujourd’hui ne sont jamais que des humoristes de pacotille).
Nous deux : Lui à gauche ; Moi, à droite
(https://fr.pinterest.com)

Je ne reviendrai pas sur les raisons de cette farouche discorde, entre nous deux (voir ci-dessus), qui remonte au début des années 80, et qui n’a cessé de s’amplifier. À un point tel que nous ne pouvons plus nous voir, et c’est heureux. En effet, dans le passé, Monsieur de Villiers m’a déjà provoqué en duel, tant il se croit un brillant escrimeur. Il irait même jusqu’à se prendre pour une flèche, alors qu’il n’a plus une corde à son arc. Il fait souvent le mariolle, parce qu’il a derrière lui une longue lignée de militaires qui lui pardonnent ses incartades et son impétuosité. À dire vrai, il se surestime, car le va-t-en-guerre de la famille, c’est son frère cadet, Pierre, chef d’état-major des armées, un homme solide sur lequel on bâtirait une église s’il ne préférait pas les casernes.

Là-bas, dans ma Vendée profonde, je jouis d’une réputation enviable, que je dois à mon engagement passé. Je vous parle d’un temps où deux « clans » très connus, et de tendance franchouillarde, s’affrontaient : les tenants de la purification des ethnies blanches, et les partisans du blanchiment des tribus noires. J’avais cru bon de me situer à égales distances de ces deux groupes d’enragés, en optant pour le « juste milieu », ce concept mollasson alors prôné par le républicain indépendant VGE, bien que je fusse gaulliste chiraquien. 
Lui, mon ennemi intime susnommé Ph. de V. [Philippe de Villiers, à ne pas confondre avec le pH de Villiers. En chimie, l’abréviation « pH » désigne le potentiel hydrogène. Il mesure l’acidité ou la basicité d’une solution (un mélange liquide). Retenez ceci : Ph. de V. ne sera jamais une solution pour la France, bien qu’il ne manque pas d’oxygène ; il aura beau mettre les gaz, il manquera toujours d’hydrogène.], s’était positionné aux deux extrêmes, d’où la guerre qui se déclara entre nous et qui perdure ardemment. Il faut dire que Ph. de V. voulait à tout prix se singulariser, quitte à passer pour un illuminé. Sur ce plan-là, il n’a pas bougé d’un iota et, selon moi, les choses vont empirer. Comme le dernier des scouts qu’il n’a jamais été, il reste toujours prêt à lever l’épée. À ses risques et périls, car je suis toujours là pour le contester et pour lui tailler des costards dignes d’un grand couturier.
Bon, tout ça, c’était avant.

Et si je vous disais deux mots sur « Moi, futur président » !

Aujourd’hui, j’aurais plutôt tendance à me complaire dans le marécage populiste, tandis que mon opposant de prédilection a viré sa casaque pour se recentrer à la droite de la gauche « maquereau » (celle qui se vend au plus offrant), une gauche atteinte de macronite aiguë. Une gauche qui se cherche sans espoir de se trouver et qui poursuit un chemin sans issue qui pourrait ne déboucher nulle part. Mais, comme dirait le raffarineur de service : « C’est en faisant du surplace maintenant que l’on a le plus de chances de conclure plus tard. » Vas-y, Jean-Pierre (Raffarin) ! Ton pif écrasé en jette, c’est sûr, et ta gueule de boxeur vaut le détour.

Bref, vous l’avez compris, avec ma gouaille et mon j’en foutisme, je suis parti pour faire un malheur dans cette Présidentielle 2017 où je vais mettre des bâtons dans les roues à tous mes concurrents. À la fin de la campagne, je vous le promets, ils finiront tous en caleçon, qu’ils s’appellent François F. (ou… rien ?), Benoît, Emmanuel, Jean-Luc, Nicolas (le souverain), Henri, Rama, François B., ou XYZ. Quant à la Marine, elle sera probablement emportée avec l’eau des bains de foule dont elle aura mortellement abusé. À moins que, menée au score par moi l’ancien footballeur, elle prenne l’initiative de se sacrifier pour mes beaux yeux pervers (aigue-marine), et pour l’immense service rendu à la nation en ayant, dans ma Vendée chérie, réduit ce zigomar de Le Jolis de Villiers de Saintignon à sa plus simple expression : l’air niais à la mords-moi le nœud.
Ainsi, le devoir accompli, je deviendrai le père d’un peuple qui verra en moi un président éclairé, l’anti-Kim Jong-un, l’inquiétant dictateur de la Corée du Nord. Mais n’anticipons pas. Que je mette d’abord au point mon programme qui tiendra sur une seule page, et dont le mot d’ordre sera : « Mes bien-aimés concitoyens et bien-aimées concitoyennes, avec moi, attendez-vous au pire, ainsi vous ne serez pas déçus. »

Si jamais je devais échouer à une poignée de main près, j’ose néanmoins espérer faire un meilleur score que mon challenger privilégié à la Présidentielle de 1995, qui obtint royalement 4,74 % des suffrages, et ce fut bien payé pour sa minable prestation. L’ennui, c’est que ce résultat ne lui permit pas de bénéficier du remboursement de ses frais de campagne. Il dut alors vendre jusqu’à son attaché-case en peau de zobi made in Océanique-en-mer (île de l’archipel des Glandus) pour survivre, et s’exiler dans une contrée perdue pour se refaire une santé. 
Et c’est ainsi que, grâce à son frère cadet, on le retrouva garde-barrière dans l’aviation.

NOTA. Tout ce que j’ai écrit jusqu’ici est rigoureusement vrai… à deux ou trois détails près, par exemple ces dernières lignes — « Il dut alors (…) dans l’aviation. » qui sont là pour vous démontrer que moi aussi je sais faire le guignol et galéjer comme ce bouffon de Ph. de V. (en français roturier, M. Péhachedevé).
En revanche, tout ce qui suit, c’est du vécu pur et dur (même si le journalistique et l’historique portent parfois à caution). Mais, ici, la caution, c’est M. Jean-Pierre Raison, et tout ce que cet homme avance est incontestable, puisqu’il ne ment jamais, ou alors « en croyant dire vrai ». Ce dont on est certain à 100 %, c’est que les livres auxquels il fait allusion sont bien de lui. Non seulement il n’utilise pas de « nègre(s) », mais il est contre le travail noir. Ils sont comme ça les blancs-becs de son espèce : directs et francs du collier. Hélas ! on n’en trouve de moins en moins des perles rares de cet acabit, sauf dans les coins les plus reculés de la Vendée où subsistent de rares analphabètes, généralement de malheureuses victimes des amours consanguines propres aux mariages incestueux… entre aristocrates.

Pour comprendre la genèse de mon hostilité envers ce faux frère de Ph. de V.

« Ça a débuté comme ça. »
(comme l’écrit Céline en ouverture de son roman Voyage au bout de la nuit)
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Tandis que Philippe de Villiers s’installe dans la communication, 
(pour asseoir son influence et se préparer à prendre le pouvoir)
Jean-Pierre Raison fait irruption dans le journalisme et la littérature

En 1982, l’énarque défroqué Philippe de Villiers et le ministre-président de la Région des Pays de la Loire, Olivier Guichard, soutenus par des collectivités locales et des entreprises, donnaient naissance (sans césarienne) à la « Fondation pour les arts et les sciences de la communication », fondation qui, en 1984, allait devenir « SciencesCom » (voir plus loin le scoop de Jean-Pierre Raison).
Depuis, l’école de communication SciencesCom, après un rattachement à l’école supérieure de commerce Audencia, s’appelle Audencia SciencesCom. Et voilà que tout ce beau monde va intégrer, en avril 2017, le Médiacampus, un bâtiment situé sur l’Île de Nantes, le quartier d’avenir de la cité des ducs de Bretagne, vu comme un petit Manhattan (défense de rire !).

Pour la grande Histoire, en cette même année 1984, la France mitterrandienne, donc le pouvoir socialo-communiste en place qui se préparait à instaurer « un grand service public unifié et laïque de l’éducation nationale », se trouva confronté à l’une des plus grandes manifestations de la Ve République — conduite par les associations de parents de l’école libre (privée), c’est-à-dire les défenseurs de l’enseignement catholique — qui fit descendre dans la rue des millions de Français, dont 1 500 000 à Paris. 
Ce massif défilé parisien était l’apothéose et le couronnement des impressionnantes manifestations qui s’étaient déroulées dans les grandes villes en 1983, dont celle d’octobre à Nantes (100 000 personnes), que j’avais alors couverte en tant que journaliste à Nantes Inter Service, un hebdomadaire gratuit d’annonces et d’informations dont le tirage atteignait 155 000 exemplaires (voir plus loin).

Pour la petite histoire, et toujours en 1984, Jean-Pierre Raison soi-même :
• annonçaitet c’était un super scoop ! — dans le magazine L’événement de Nantes (du 18 au 24 mai 1984), la création de la Fondation pour les Arts et les Sciences de la Communication. Il avait titré son papier, très long et très fouillé : « La fondation ASCOM ou l’Institut Philippe de Villiers ». Pour présenter cette information exclusive, il avait rédigé un chapeau du feu de Dieu :

écrivait un article retentissant dans l’hebdomadaire Nantes Inter Service :
En 1984, je me trouvais au niveau moins dix de l’échelle sociale, et j’ai été amené à collaborer dans un magazine de petites annonces gracieusement distribué dans les boîtes aux lettres. Affamé de journalisme, j’aurais bouffé à tous les râteliers. Là, je trustais les pages rédactionnelles dudit hebdomadaire gratuit : j’y tenais une chronique (« L’humeur de Jean Mareuil », mon pseudonyme), j’y faisais des portraits et des enquêtes, et, bien sûr, j’assurais les publi-reportages. Je vous prie de croire que mes papiers étaient plus décapants que ceux de Ouest-France, et plus bandants que ceux de Presse Océan. Dans ce vrai-faux organe de presse vilipendé par les plumitifs encartés, j’ai notamment écrit un article sur « Ulysse », un clochard nantais plus célèbre que le maire de l’époque (Michel Chauty), qui fit grand bruit. 
Eut également un fort impact, ce papier que je pondis pour rendre compte de la manifestation nantaise en faveur de l’enseignement « libre ». Il m’avait suffi de côtoyer les protestataires et de reproduire les propos tenus par les badauds massés aux abords du cortège.


Soit dit en passant, pour en savoir plus sur mon activité journalistique nantaise, voir mon ouvrage autobiographique, Le quotidien d’un “O.S.” du journalisme ou l’édifiant témoignage d’un correspondant de presse nantais :


• recevait les félicitations de M. Jacques de Villiers, vice-président du conseil général de la Vendée et père de Philippe de Villiers, pour sa nouvelle intitulée « Les ravins de La Maha », qui avait obtenu une mention spéciale du jury du prix littéraire organisé par la Société des écrivains de Vendée :
• terminait son livre intitulé Mon « moi » est-il guérissable ? Ce livre n’a été publié (aux Éditions du Net), et encore dans sa version expurgée, qu’en 2015, sous le titre Quand j’étais chômeur : 

• travaillait sur un autre ouvrage, un tantinet érotique, intitulé L’Arlequine, qui, lui, parut en 1994, chez Media France Edition :

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Comme je le dis parfois à la fin de mes articles démesurément longs : si j’ai péché, ici et là, en laissant traîner des fautes en tout genre, veuillez bien vouloir me les pardonner.
Votre Jean-Pierre Raison.