vendredi 23 septembre 2016

Elsa et Clémentin, des amants insensés ?

Elle a vingt ans, et lui soixante. Ils ont donc quarante ans d’écart. La romancière dans la vingtaine s’est éprise de l’écrivain sexagénaire, et vice-versa. Mais qui sont-ils ? « Elle », se prénomme Elsa, et « Lui », Clémentin. Ça ne vous dit rien ? Cherchez bien. Ils ont chacun écrit un roman, d’un genre très différent. Elle, nous raconte une histoire d’amour plus dramatique que sentimentale. Lui, a commis un texte plutôt osé, et pour le moins érotique. Le livre d’Elsa s’intitule Un ténébreux vertige, et celui de Clémentin Tout ça pour une gamine !
Et maintenant, est-ce que vous voyez quels sont les auteurs qui se cachent derrière ces titres ? Toujours pas ? 

Alors, tant pis pour vous, vous saurez tout. Il s’agit de mes « amis » Elsa d’Horgevil et Clémentin de Saint-Mars, dont j’ai abondamment parlé dans mon blog. Ah ! Je vois que les anciens — mes fidèles lecteurs — s’en souviennent, et que les nouveaux venus s’excitent déjà. Que vous soyez les premiers ou les derniers, je vous mets à égalité, et je vous renvoie à mes articles (posts). Évidemment, ça va vous demander un effort et vous prendre du temps, mais c’est un prix à payer que n’allez pas regretter. À condition que vous aimiez les articles longs, et plutôt copieux. Ici, vous n’êtes pas chez cet éjaculateur précoce de Twitter. Mon hébergeur s’appelle Google, lequel est fort bien monté. Il est incollable et surtout intarissable. En substance, il répond du tac au tas à tous mes besoins, et je me retiens de vous en dire plus. 

Certes, il a beau être bien gaulé de la tête au pied, Google (comme Twitter) n’est pas un site français. Pas grave, car dans ce blog, le Gaulois, c’est moi, et, croyez-moi, j’assure. Mieux que cela, j’assume intellectuellement, et de face, mais pas de dos, vu que je suis hétéro. Physiquement, j’ai passé l’âge de jouer les barbeaux, comme dirait San-Antonio, ce qui ne m’empêche pas d’aimer les maquereaux au petit vin blanc que l’on sert sous les tonnelles, et les péripatéticiennes au long cours qui arpentent le pavé et déambulent sur le trottoir en ondulant du bassin. Tiens ! Mes ignorants chéris qui perdent les pédales dès qu’on leur met un vocable savant sous le nez. Vous êtes pires que pathétiques, les jeunes ! Un terme succulent qui remonte à Aristote (Aristote qui ?), et vous voilà décontenancés. Pute alors ! Vous êtes déconcertants, et vos enseignants des chenapans qui font l’impasse sur la prostitution. Elle n’est pas au programme ? Eh bien, je vais l’y mettre, au programme, et ils l’auront dans le baba jusqu’au coude. Faut jamais énerver un écrivain, compris ? Sinon, je vais sévir et hausser le ton, et vous allez en prendre plein les roustons, quitte à m’abîmer les amygdales. 

Tout ça pour une fille de joie… qui vaut la peine d’être défendue, même si nos gouvernants à la noix (des noisettes dans le calfouette, mais pas de couilles au c…) font tout pour les faire disparaître. Il est vrai que l’heure est à l’éradication des radicalisés. Ceux auxquels je pense, « les embourbés dans leur djihad », n’en parlons pas, je tiens à mon sujet, à mon verbe et à mon complément d’objet direct, comme à mes attributs, en deux mots à ma liberté d’expression… et à ma vie.
Voyez les bleus, c’est ça l’art et la manière de Raison, tout sauf un piège à cons. On en a pour son argent, et en plus c’est gratuit !

À bientôt.
(Suite au prochain numéro de l’artiste… en présence d’Elsa et de Clémentin.)

jeudi 1 septembre 2016

C’EST PAS GAI TOUT ÇA, et pourtant…

En cette rentrée 2016, littéraire et politique, je suis heureux de vous retrouver après de longs mois consacrés à la mise au point d’un recueil de textes (récits, nouvelles…) qui devrait paraître au plus tard en janvier 2017.
Ce recueil est actuellement entre les mains d’un lecteur professionnel qui, au fil des années, est quasiment devenu my literary advisor. Non, non, il n’est pas américain, c’est moi qui suis translator. Parmi mes dernières traductions, Writing is a hard drug, of John-Peter Reason [in french : « L’écriture est une drogue dure », de Jean-Pierre Raison].

Que puis-je vous dire sur cet ouvrage sans ne rien dévoiler ? Pas grand-chose, d’autant qu’il n’est pas encore protégé. J’attends le compte-rendu de « mon lecteur de prédilection » pour peaufiner mon texte, voire pour le remodeler. Après quoi je déposerai mon fichier numérique chez qui de droit, par exemple Copyright France. Ce ne sont pas les moyens de protéger un livre qui manquent, mais il y a des « préservatifs » plus fiables que d’autres. Soit dit en passant, en juin dernier, j’en ai raflé une poignée sur un stand de la Gay Pride de Nantes 2016, mais ces bourses plastiques ne me sont d’aucune utilité dans mes rapports avec autrui. 
D’une manière générale, je ne crains personne, même pas autrui. J’assume toujours ce que je fais et ce que je dis. Et je suis trop attaché à ma liberté d’expression, et de divagation, pour censurer qui que ce soit. Je ne sors jamais de jour comme de nuit avec une capuche sur la tête et une capote dans la poche. N’empêche que ce 11 juin dernier, après ma rapine (mon vol, andouilles !), j’aurais pu me faire prendre… par la police, avec des préservatifs non déclarés dans la poche revolver de mon pantalon, et je me serais peut-être retrouvé dans une cellule de dégrisement entre un serial queutard, un gigolo de pacotille et une créature non identifiée (CNI). Une CNI sans lien avec le CNIP (Centre national des indépendants et paysans), le parti centriste d’Antoine Pinay, le promoteur du « nouveau franc » en 1960. En 2016, les idées du CNIP sont proches de celles du calotin Villiers et de ce diable de Le Pen. D’aucuns appellent d’ailleurs ce parti, la « vieille droite », alors que la droite n’est ni jeune ni vieille, puisqu’elle est intemporelle. Je ne dirai rien de la gauche qui, elle, est moins que jamais immortelle.

Bon, comme toujours, j’ai digressé et délayé, et me voilà le derrière entre deux chaises (ce qui fait quand même moins mal qu’un bâton de chaise dans le creux des fesses). Dieu que c’est emmerdant d’avoir un trou de mémoire ! Ah ! J’y suis, on parlait de la Gay Pride de Nantes, qu’il ne faut pas confondre avec le Carnaval de Nantes, alias la Mi-Carême nantaise, où les chars sont tirés par des tracteurs et les majorettes attirées par les twirleurs (voir El Pequeño Roberto).

Qu’est-ce que je fichais à la Gay Pride ? Beuh… je ne cherchais pas l’âme sœur, mais une source d’inspiration. Non point que je veuille promouvoir cette mascarade qui m’est relativement étrangère (encore que mon cerveau reptilien finirait par vibrer devant le transgenre humain), mais au train où vont les « outing », il va falloir limiter ses « speed dating » (rendez-vous galant pris à la va-vite), autrement dit se méfier des « drag king » (ici, il faut songer à « drag queen », mais surtout pas à « God(e) save the Queen »). Oui, je sais, le franchouillard que je suis à mes moments perdus, n’est pas un grand défenseur du bilinguisme. Ces affaires de langues finiraient même par me révulser, tant je suis attaché au concept d’identité, qu’elle soit nationale ou sexuelle.
Comme je sais lire dans vos pensées (je ne suis pas un mentaliste, je suis un instrumentaliste, mais je ne joue pas avec n’importe qui, ni avec n’importe quel instrument), je devine que vous vous dites ceci : ce Jean-Pierre Raison, qui a l’air d’en connaître un sacré rayon côté vélocipède, doit sûrement en être. Pas du tout mes amis ! Je roule en triporteur (que j’ai racheté à un marin-pêcheur de Noirmoutier, l’Île vendéenne). J’en suis si peu (de la jaquette) que La Cimade, qui s’était abonnée à mon blog, a vite fait marche arrière, et m’a emplafonné. Elle m’a défoncé tout l’avant. J’ai salement joui en voyant la facture du tôlier : de quoi se payer une année gratuite dans une maison close ouverte à tout le monde.
« La Cimade, selon ses statuts, a pour but de manifester une solidarité active avec ceux qui souffrent, qui sont opprimés et exploités et d’assurer leur défense, quelles que soient leur nationalité, leur origine, ou leur position politique ou religieuse. En particulier, elle a pour objet de combattre le racisme, veiller scrupuleusement au respect des droits et de la dignité des personnes, quelle que soit leur situation. La Cimade rassemble des personnes d’horizons nationaux, confessionnels, philosophiques et politiques divers, engagées dans ce service. » [dixit Wiki de mes deux.]
Et maintenant, croyez-moi, avec mes élucubrations, je suis en train (à vapeur) de me foutre à dos tout le milieu LGBT (tati, tata, tatati, tatata) !

Réflexion faite, pour les nullards en sexe, je me dois de préciser la différence qu’il y a entre « outing » et « coming out ». Celui ou celle qui révèle son homosexualité fait son « coming out ». Celui ou celle qui se fait niquer par un salopard ou une garce qui révèle son homosexualité à sa place et sans son accord, est victime d’un « outing ». Est-ce que c’est vraiment dégueu de faire ça ? Par les temps qui courent (très vite sur les réseaux sociaux), je serais enclin à penser, comme Sully, le ministre d’Henri IV (et sa fameuse poule au pot) que labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France. La version 2016 pourrait donner : l’aoutage et le bizutage sont les deux tétines de la France gauloise. Tout ça revient à se faire passer la bite au cirage ou la chatte à la crème fouettée, ce qui n’est pas plus douloureux qu’un banal enculage de mouches. Je sais de quoi je parle, dans la plupart de mes articles, dont celui-ci, j’ergote, je chicane, je chipote à tire-larigot.
Bien sûr, il faudrait fignoler son langage comme on affine le fromage, mais l’odeur dégagée par ces saloperies émanant le plus souvent de la tribu des méchanzomos (qui n’en finissent jamais de se faire la bourre), est la même : leur putain de merdier à ces chéries-chéris pathétiques par bien des côtés, sent le glauque, disons le moisi pour reprendre l’éblouissant qualificatif de l’éminent Philippe Sollers. Là, ne cherchez plus à comprendre, c’est trop intello pour vous : nous sortons du cul pour entrer dans le culturel, dans le crapoteux, adjectif propre au critique littéraire Crépu Michel, l’un des plus classieux mousquetaires du « Masque et la Plume » (livres), l’émission du dimanche soir sur France Inter, drivée par D’Artagnan-Garcin, un gentleman animateur à cheval sur le cérémonial et droit dans ses bottes, en vérité un maestro bon zigue bon genre, qui mène la danse avec une souveraine élégance. Si, avec ce magnifique coup de brosse à reluire, je ne décroche pas le Prix d’Amérique, j’arrête mon char et l’écriture, n’en déplaise à Ben-Hur !

Attention. La lecture de cet article « prise de tête » pourrait déclencher une migraine, auquel cas je vous recommande de gober un tube entier d’Efferalgan 500 effervescent.

Docteur ès-lettres RAISON
Université populaire du coin