mardi 24 mars 2015

« FAUT QU’ÇA CHANGE ! »… SI POSSIBLE DANS LE BON SENS

Désolé pour cette interruption involontaire d’articles.
Je ne me suis pas abstenu d’écrire pour des raisons électorales : je ne suis pas candidat aux départementales. En revanche, j’aurais plutôt voté deux fois qu’une, parce que, comme dit Boris Vian dans sa chanson Les Joyeux Bouchers, « Faut qu’ça saigne ! ». Sauf que moi, qui suis un tendre, je clame seulement : FAUT QU’ÇA CHANGE !
Vous n’en saurez pas plus sur ce que pense en profondeur… puisque je vous dis déjà tout dans mes posts parfois rageurs. Par moments, je me demande si j’ai été repéré, fiché, marqué à l’encre rouge. Sans doute, ou alors c’est à désespérer du flicage. Est-ce que cela m’ennuie ? Non, ça m’emmerde et ça me fait peur !
J’ai suspendu mes écrits de blogger, parce que je suis en train de « préparer un livre » pour Amazon. De le remettre en page pour en faire un ebook compatible avec Kindle. Un livre un peu dément que j’ai écrit il y a quelque trente ans, que j’ai retravaillé par la suite pour le rendre publiable… sans réussir à le faire publier.
Si j’ai cru bon de le ressortir de mes archives numériques, c’est que le sujet est plus que jamais d’actualité, et que j’ai une folle envie de le lancer sur le marché, car j’ai le sentiment qu’il pourrait faire un malheur. Et d’abord, qui sait ? mon propre malheur ! Pourquoi ? Parce que là, du coup, je me livre pieds et poings liés, y’a plus qu’à me taper dessus, qu’à me casser la gueule, qu’à me bourrer le pif, qu’à me réduire en miettes ou qu’à me mettre en bouillie. Je ne suis pas maso, je fais seulement mon boulot… d’écrivain. Or un écrivain — un vrai écrivain —, c’est pas spécialement un gars qui donne des coups pour recevoir une trempe, mais un brave type animé par un impérieux besoin de dire les choses, donc de l’ouvrir, sans calculer les risques qu’il prend. Le calcul, c’est bon pour les confectionneurs de best-sellers, moi, bien qu’excellent matheux à mes heures (pour boucler mes fins de mois, étant entendu que la vraie fin de moi… sera la fin de tout), je suis un littérateur, version serial killer, qui se tue à écrire depuis quarante ans… faut croire que je suis résistant (et pas un brin collaborateur : je fais tout, tout seul, je conçois et réalise mes livres de A à Z).
Bon, si je me remettais à MON ouvrage ?

À bientôt, amigos… si le faux dur à poil ras nommé (CENSURE) ne me pulvérise pas avant.