dimanche 25 janvier 2015

MICHEL HOUELLEBECQ CHEZ RUQUIER ? ON N’EST PAS PRÈS DE SE COUCHER !

Même Ruquier l’ignore ! C’est un scoop que je suis seul à détenir. Vous voulez des indices ? 
• Premier indice : Son nom apparaît dans le titre du présent article, avec, cependant, un point d’interrogation. Fausse piste alors ? Possible.
• Deuxième indice : Son nom est cité dans un article récemment paru dans le blog de l’écrivain nantais d’origine vendéenne, Jean-Pierre Raison :
• Troisième indice : Le successeur d’Aymeric Caron pourrait-il être Jean-Pierre Raison lui-même ? Pourquoi pas ? Jean-Pierre Raison a des idées qui ne sont pas du tout incompatibles avec le futur heureux élu.
• Quatrième indice : Le probable successeur de Caron, qui n’est ni jeune ni vieux, paraît bien usé par la vie. D’aucuns diraient qu’il a une tronche de clochard, mais il suffit d’écouter parler ce clochard-là pour s’apercevoir qu’il y a quelque chose de céleste en lui. Ce qui veut dire qu’il y a aussi en lui quelque chose de Kerouac. Le sublime écrivain Jack Kerouac, l’auteur de Sur la route… et des Clochards célestes :
Notez que Jean-Pierre Raison serait plus dans la norme : il faisait jeune autrefois, mais il accuse aujourd’hui un certain âge, et cela finirait par se voir, et par se faire sentir (plus au niveau de ses artères que de ses connexions neuronales). « Qu’importe le passé pourvu qu’on ait la santé », avance-t-il. Forte phrase, sauf que la santé, c’est jamais gagné, CQFD.
• Cinquième indice : Et si les indices qui précèdent n’étaient que des leurres ? Bonne question, mon cher Watson, avec Raison il faut s’attendre à tout. Ne dit-on pas qu’il mène son « petit » (quand même dix livres à son actif, sans compter les nombreux inédits !) bonhomme de chemin, et qu’il avance d’autant mieux qu’il ne recule devant rien pour asseoir sa « renommée » (bien modeste, ma foi !).
Sixième indice : Le supposé successeur d’Aymeric Caron ne tient pas plus que cela à côtoyer la ravissante Léa Salamé durant des heures, toutes les semaines. Pourquoi ? Là, vous m’en demandez trop. Disons qu’il a un lourd passé de séducteur, et qu’il lui en reste une certaine tendance à vouloir toujours « conclure », comme dirait Michel Lang, le Jean-Claude Dusse des Bronzés (au Club Med).

Bon, l’heure est venue de me sustenter tout en lisant le quotidien Ouest-France.
À suivre, donc… sauf si le secret jusqu’à présent bien gardé venait à être éventé.

vendredi 23 janvier 2015

APRÈS LA PESTE CHÔMAGIQUE, BIENTÔT LE CHOLÉRA INFLATIONNISTE !

Permettez-moi de réagir, à chaud, à une décision prise, ce jeudi 22 janvier 2015, par la Banque centrale européenne (BCE).
Ce grand et puissant établissement bancaire, dont le rôle est, entre autres, de veiller à la bonne santé de l’euro, vient de prendre une décision monétaire et financière (aux conséquences complexes, que je ne détaillerai pas), qui va se traduire par la création d’une « certaine » inflation. 
Pour nous en tenir à la France, nous subissons, depuis trop d’années, un chômage structurel qui ruine le pays et désespère les Français. On peut le comparer, ce chômage, à une sorte de peste, alors que l’inflation, elle, fait figure de choléra. N’oubliez pas qu’en 1981, François Mitterrand a hérité, du couple Giscard-Barre, d’une inflation à 14 % ! Une inflation qu’il a joyeusement entretenue en relançant la croissance par la consommation, populaire de préférence. Pourquoi ? Parce qu’il lui fallait à tout prix tenir ses promesses électorales en augmentant le smic, les salaires et les prestations sociales.
Aujourd'hui, c’est notre chère (!) Banque centrale européenne qui vient d’avoir la bonne idée de « faire joujou » avec ce maudit choléra, dans l’espoir de « doper » les économies des pays sous sa coupe. Quelles en seront les conséquences ? Personne ne le sait, surtout pas eux, les apprentis sorciers de la BCE.
Bilan (déficitaire) : Parents, enfants et familles de France, après la peste du chômage, attendez-vous à subir le choléra de l’inflation, « grâce » à M. Mario Draghi (président de la BCE) et à ses mauvais génies. Vous aviez déjà droit à un chômage endémique, vous allez maintenant vous payer (car c’est vous qui allez payer !) une bonne épidémie inflationniste. 

Bon courage, les amis !

PLEURE PAS, AYMERIC, TU ME FENDS LE CŒUR !

Oui, j’en conviens, je l’ai enterré un peu vite le Caron, mais je l’ai fait sciemment. Et naturellement : j’ai été poussé à écrire cet article par mon sixième sens, parce que je pressentais son départ à « l’hidalgo du Paf », que j’en ai eu la prescience. 
Eh oui ! Je ne lis pas dans les lignes de la main ni dans le marc de café, mais j’anticipe les événements, je prévois l’avenir, sans faire de prédiction [Encore que, depuis plusieurs années, je proclame haut et fort que, en France, le vivre-ensemble est une utopie, sinon une escroquerie intellectuelle. Dans une génération, on constatera peut-être un changement profond, mais d’ici là, par exemple dans une décennie, il ne faut pas espérer une amélioration sensible, et ce pourrait être pire quaujourdhui où ne règne pas lentente cordiale entre les multi-communautés, ni une grande compréhension entre les diverses cultures.]
À court ou moyen terme aussi, j’entrevois les choses. Je devine tout, avant les autres, ce qui risque darriver, ce à quoi il faut s’attendre. Sauf au Loto où je me plante trois fois sur deux. Si vous avez une martingale, refilez-la-moi, car je tire le diable par la queue, et il n’apprécie pas. Si les satanistes apprennent ça, je vais me faire enfourcher, et la France sera à nouveau invitée à descendre dans la rue pour honorer la mémoire… d’un illustre inconnu. 

Je suis donc un visionnaire, comme ce cher Michel Houellebecq (à ceux qui ne connaissent pas lécrivain Houellebecq, je recommande son premier roman, Extension du domaine de la lutte (ne vous fiez pas au titre, ce nest pas du tout intello) :
http://www.amazon.fr/Extension-domaine-lutte-Michel-Houellebecq/dp/2290028517)
Si j’ai écrit un papier sur Aymeric Caron, c’est que je le « voyais » mettre fin à sa participation à « On nest pas couché ». De son propre chef ? Pas vraiment, on lui a suggéré de démissionner, autrement dit, on l’a  lourdé proprement. Qui ? Ruquier ? Non, Ruquier est un pantin. Il a été viré par ceux qui tirent les ficelles. Ceux ? Toujours les mêmes : ceux qui décident de tout dans l’ombre. Ben oui ! Ceux qui gouvernent le pays pour de vrai. Qui, quoi, où, quand, comment, pourquoi ? Je sais tout, mais je ne dirai rien de plus, parce que je veux rester vivant encore quelque temps. Ne demandez pas à l’investigateur Plenel, qui fait joujou avec des secrets de polichinelle, mais qui na aucune idée de l’envers du décor. En plus, lui, on le manipule, puisquil est à la merci d’une affaire de TVA. Quel taux, 2,1 % ou 19,6 %, le fisc va-t-il appliquer à Mediapart ? Telle est la question. Une question à 4,2 millions deuros, un sacré beau Loto.

Bon, ce pauvre Caron, qu’en fait-on ? On lachève ou on le sauve ? Je narrive pas à me faire à l’idée qu’il ne sera plus là à la rentrée de septembre, c’est-à-dire qu’il va décaniller dès juin. Au lieu de le boxer, j’aurais dû être gentil avec lui. Car je ne suis pas méchant de nature, je le suis devenu parce qu’un jour, l’éditeur Pierre Belfond, qui avait lu deux de mes manuscrits (l’un incendiaire et l’autre sentimental, avec une pointe dérotisme) m’a dit, en parlant du premier : « J’ai trouvé votre roman dérangeant, hors du commun, superoriginal, impubliable certes, mais plus que prometteur. (…) Continuez à cultiver votre jardin en direction de Chamfort, Jules Renard, Céline et autres “méchants”. » 
Vous sauriez cela si vous aviez lu mon récit, L’écriture est une drogue dure :
Qu’attendez-vous pour l’acheter ? Que je casse ma pipe dans le bloc opératoire de la clinique Saint-Augustin, le 28 janvier prochain ? Comme relique, on vous donnera un morceau de ma prostate, le reste de mon corps de rêve sera enseveli dans le cimetière de ma bonne ville des Herbiers, en Vendée. Amen !

Pour finir, une réflexion : je ne sais pas encore (j’aperçois, seulement) qui va succéder à Caron, mais il a intérêt à tenir la route. Parce qu’il faut bien le reconnaître, le baroudeur Caron en avait dans le slip (d’après le magazine « Têtu », qui prend souvent ses désirs pour des réalités). Et moi, j’en ai beaucoup sur le cœur en songeant au bel Aymeric qui doit pleurer à chaudes larmes en lisant mon article. Non, mon Aymeric le Conquérant, pas toi ! pas ça ! La littérature, c’est du violent, tu devrais le savoir. L’écriture, c’est pas du journalisme, et souvent, ça cogne très dur et ça finit très mal. 
Tiens ! Invincible Caron ! Lis mon récit autobiographique, tu me le dois bien, car, de mon côté, je n’ai pas cessé de t’écouter chez Ruquier, et tu le sais, tu vas me manquer. Non, non, je ne pleure pas, j’en pisse de joie et je me les mords de dépit.

mardi 20 janvier 2015

ADIEU CARON, ON T’AIMAIT BIEN QUAND MÊME !

L’AYATOLLAH CARON, OU LE GÉNÉRAL EN CHEF DE L’ARMÉE DES INDIGNÉS EN CROISADE PERMANENTE, VIENT DE NOUS QUITTER EN PRENANT LA POUDRE D'ESCAMPETTE

Ce salopard s’esbigne au moment où j’étais en train de lui tailler un chouette de costard. Voici ce que j’en disais (attention, c’est tout chaud, faut-il vous l’envelopper ?) :

Il s’appelle Caron. Il a un prénom germanique : Aymeric. Il intervient dans l’émission de Laurent Ruquier — « On n’est pas couché » —, au côté de Léa Salamé, qui rappellerait la divine Salomé tant elle excelle dans la danse du ventre, sans trop se dévoiler. 
Caron, un drôle de larron qu’il est facile d’identifier : il a une ample chevelure brune, qui grisonne, et il porte barbe et moustache. Si ce n’était faire injure à Jésus de Nazareth, je dirais qu’il a une (assez) belle tête de Christ, sauf, ai-je cru comprendre, qu’il est libre penseur, voire athée. Par ailleurs, il se dit végétarien, mais il a un appétit d’ogre pour croquer, et plus généralement dévorer, l’invité politique de l’émission. Car il pratique l’interview au canon, et il cartonne en s’appuyant sur des dossiers si fouillés qu’ils sentent le frelaté. Il se prétend journaliste, mais il se conduit en procureur : il assène ses arguments avec force, en se fondant sur des présupposés comme s’ils avaient valeur de vérité révélée. En cela, il a tout le profil d’un ayatollah et d’un officier au combat. Il pourrait s’exprimer à titre personnel, mais il est tellement illuminé qu’il se croit investi d’une mission, en parlant au nom des déshérités, des humiliés et des indignés. Ce faisant, il ferraille farouchement, jusqu’à l’emportement, porté par des idées, certes généreuses, mais qui sont celles d’une vision ô combien surannée ! Face à des opposants de droite, il est mélenchonien ; face à des opposants de gauche, il est mitterrandien ; face à des lepénistes, avérés ou rêvés, il est parkinsonien. Dans ces moments-là, vert de rage, tremblant, presque la bave aux lèvres, il est dans tout ses états, pour ainsi dire dostoïevskien, et commettrait un crime s’il ne craignait le châtiment.

Et ce diablotin de Ruquier, ébranlé par je ne sais quel fluide glacial, de se dandiner sur sa chaise devant ces échauffourées dignes du théâtre de Guignol ! Le but de cette comédie vaudevillesque ? Le pourquoi de cette mascarade télévisuelle ? Ben, de faire de l’audience, coco !
Caron, sa consœur Salamé, et leur animateur préféré feraient mieux de se moquer des pseudo-socialos au pouvoir qui se croient déjà arrivés au sommet de la courbe de popularité parce que les joyeux lurons d’un hebdo nommé Charlie leur ont offert la rédemption sur un plateau d’argent en se sacrifiant eux-mêmes pour pas un rond. 
Funeste consolation ! Ces héroïques suicidés nous auront gratifié, nous le peuple de France, d’une immense et indélébile émotion.

mercredi 14 janvier 2015

MAMAN ! C’EST QUOI L’UNION NATIONALE ?

— Maman ! C’est quoi l’union nationale ?
— L’union nationale, c’est quand un très grand nombre d’habitants d’une nation se rassemblent pour défendre une très grande cause, pour soutenir les victimes d’une très grande catastrophe, pour affirmer leur force face à un très redoutable agresseur.
— Les habitants d’une nation et les citoyens d’un pays, c’est pareil ?
— Oui, dans ces cas-là, c’est presque pareil.
— Maman ! C’est quoi l’exclusion nationale ?
— L’exclusion nationale, c’est quand un très grand nombre de citoyens d’un pays ne sont pas invités à participer à un très grand rassemblement national.
— C’est un peu comme l’exclusion sociale, alors ?
— Si on veut. C’est comme un très grand nombre de chômeurs qui n’ont pas accès au marché du travail.
— Là, je ne comprends pas tout, maman.
— C’est ma faute, je ne t’ai pas assez bien expliqué. L’exclusion sociale, c’est ne pas avoir la possibilité de travailler, parce que le travail manque ou qu’il est inaccessible à des personnes qui n’ont pas assez de qualification.
— Qui n’ont pas fait d’études ?
— Oui, ou qui ont fait des études qui ne leur servent à rien.
— Ou qui ne débouchent sur rien ?
— Et qui les mènent tout droit à Pôle emploi.
— Finalement, j’en sais presque autant que toi, maman.
— C’est vrai, et ça s’explique. J’avais des aptitudes, j’apprenais bien, mais j’ai dû interrompre mes études très tôt, parce que mes parents manquaient d’argent. Surtout, ils n’avaient pas les moyens de « me payer à rien faire », comme disait Papy. Lui, à son époque, c’était encore moins rose. Aussitôt revenu de l’école à la ferme familiale, il devait, avec son frère aîné, se mettre à nourrir les cochons et parfois traire les vaches.
— Mais toi, maman, tu t’es donné la peine d’apprendre un métier qui aujourd’hui ne te sert plus à rien.
Un métier ? Enfiler de la chair à saucisse dans un boyau, c’était pas un métier, c’était du travail à la chaîne… Dis donc, on ne va pas passer l’après-midi à discuter ! N’as-tu pas une rédaction à préparer ? Et moi, mon ménage, qui va le faire ?
— Ah si, maman, explique-moi encore les choses nationales !
— Par exemple ?
— L’indignation nationale, c’est quoi ?
— Ça n’existe pas.
— Pourquoi alors les gens du Front national, ils sont indignés ?
— Papa et toi, avec votre Front national, vous commencez à me plaire… surtout ton père, qui ferait mieux de travailler que de militer dans un parti.
— S’il t’entendait, il ne serait pas content. Coller des affiches, surtout l’hiver, c’est pas drôle, et distribuer des tracts non plus.
— Arrête ça, ou…
— Ou je vais me plaindre à S.O.S. Femmes battues ?
— Ton père ne m’a jamais battue, même pas aux cartes, il m’a seulement corrigée quand je tournais trop autour du voisin. Au sujet des indignés, il faut que tu saches que chez nous, en France, les gens s’indignent pour un rien. Si bien que l’indignation n’a plus aucun sens. Laissons donc de côté cette tarte à la crème, penchons-nous plutôt sur la notion d’indignité nationale.
— Maman, j’ai douze ans, tu le sais, avec mes petites jambes toutes maigres, je ne peux pas suivre une autodidacte musclée du cerveau comme toi.
— Où as-tu déniché cette tournure de phrase, et cette formule ?
— À la télé, sur la 8.
— Sur D8 ? Chez cet abruti d’Hanouna… 
— Oui, mais ton indignité nationale, maman, c’est quoi exactement ?
— L’indignité nationale, c’est quand un président de la République, un Premier ministre et un chef de parti socialiste invitent toutes les organisations politiques à se rassembler dans une grande manifestation nationale, en y excluant le Front national, qui ne serait pas un parti républicain, alors qu’il représente à lui seul près de 25 % des électeurs français.
— Comme dirait papa, c’est un scandale national.
— Non, c’est un dénommé Georges Marchais qui, au siècle dernier, a dit ça. Papa ne dit pas ça, il dit que ce président-là devrait démissionner. Il dit aussi que si ce président-là refuse de prendre en compte le poids électoral de ce parti-là, il n’a qu’à prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale, et il verra bien le résultat obtenu par le Front national.
— Oui, mais, si le mode de scrutation…
— Scrutin, mon biquet,  
— Oui, si le mode de scrutin ne change pas, ce sont les mêmes, ou presque les mêmes, qui resteront au pouvoir.
— Bien vu, mon lapin, et ça fera un scandale national de plus ! Et comme les électeurs du Front national, très respectueux des institutions, de la république et de la démocratie, ne sont pas du genre à poser des bombes ici ou là, le problème est sans solution.
— Nous sommes tous des pauvres cons, alors ?
— Ne sois pas impoli pour ça. D’abord, toi qui ne votes pas, politiquement, tu ne comptes pas, et tu n’es rien de particulier, surtout pas un pauvre con. Mais nous, ton père et moi, nous sommes… NOUS SOMMES COMME CHARLIE, NI BÊTES NI MÉCHANTS, et nous le resterons toute notre vie.
— Moi aussi, maman… Tu ne veux pas me dessiner un mouton et m’apprendre à crayonner, pour que, plus tard, je devienne, si Dieu le veut, un grand caricaturiste comme Cabu, Charb, Tignous ou Wolinski.
— Bien sûr, mon fils. Tu sais que je t’aime plus que tout quand tu me parles avec des phrases sublimes comme celle que tu viens de prononcer.
— Tu es amoureuse de la langue de ton pays, maman. 
— Oui, j’ai deux amours, mon lapin : toi, cela va de soi, et NOTRE SI BELLE LANGUE FRANÇAISE, GARANTE DE NOTRE CHÈRE IDENTITÉ NATIONALE.

lundi 5 janvier 2015

« UNE BONNE GUERRE MONDIALE » ou « UN BON DICTATEUR FRANÇAIS » ?

BONNE ET HEUREUSE ANNÉE 2015 à toutes et à tous.

Profitez bien de la vie dans ce beau pays naguère appelé France ! 
Profitez bien de cette liberté égalitaire et fraternisante 
qui forme la devise nationale de notre république !

Vous la trouvez comment votre république ? Super sans plomb ? En manque d’octane  ? Trop riche en éthanol ?
Moi, je ne vous dirai pas ce que j’en pense. J’ai déjà eu droit à un contrôle fiscal, et à une convocation au commissariat central. 
Le contrôle fiscal, c’était au milieu des années 80, quand j’émargeais à l’ANPE pour bénéficier de l’allocation spécifique de solidarité (l’ASS, à ne pas confondre avec la « SS » qui, dans les années 40, raflait tout et ne donnait jamais rien, sauf un ticket aller pour les camps de la mort. 

La convocation, c’est tout récent. Mes voisins du dessus ont déposé plainte contre moi parce que je leur reprochais d’être trop bruyants et de m’empêcher d’écrire. Vous vous rendez compte ? Ils portaient atteinte à la tranquillité d’un écrivain en train d’accomplir son œuvre, et c’est moi qui me suis fait gauler. J’ai frôlé la garde à vue pour ça ! J’ai été cuisiné pendant plus de trois heures par un officier de police judiciaire qui croyait avoir affaire à un poujadiste. Pas un djihadiste, un poujadiste. Vous savez ce que c’est un poujadiste ? Non, vous ne vous souvenez pas de ça ? En deux mots, un poujadiste, c’était un partisan de Pierre Poujade. Là, permettez-moi de faire appel à Wikipedia :
Pierre Poujade est un homme politique et leader syndical français, né le 1er décembre 1920 à Saint-Céré (Lot), et mort le 27 août 2003 à La Bastide-l’Évêque (Aveyron). Il a donné son nom au poujadisme, un mouvement qui réclame la défense des commerçants et artisans et condamne l’inefficacité du parlementarisme tel qu’il était pratiqué dans la Ve République. Le poujadisme peut surtout se définir comme une rébellion sectorielle érigée en vision du monde puisant dans le répertoire de la révolte contre les « gros », le fisc, les notables et le rejet des intellectuels au nom du « bon sens », des « petites gens ». [Voir la suite dans Wikipedia.]
Dans un certain sens, l’homme auquel je vais faire allusion, pourrait être assimilé à un héritier de Pierre Poujade, à cette différence près quil est à la tête d’aucun mouvement, vu quil est plus un pamphlétaire quun activiste, encore que…
Sa vision à lui de la république daujourd’hui, la voici :
« Une république en pleine décomposition qui sent de plus en plus le moisi, le faisandé, le pourri ; une république où tout sachète, même les saloperies les plus gratuites, et où les vendus qui fleurissent sur les tas de fumier ont pignon sur rue. »
Ce cher homme sappelle Jean-Célestin Duclavier (alias Célesdu), et cette citation est extraite de son pamphlet intitulé « Aux armes citoyens ! » en vente sous le manteau… jusquà épuisement du stock.

Sans adhérer totalement aux idées du dénommé « Célestin dudu la praline » (son pamphlet nest pas cucul, au contraire, c’est du brutal, ça flingue et ça cartonne à tous les étages). Oui mon neveu, tonton Jean-Célestin en a sous le chapeau et dans la culotte. Sa praline dégage un parfum de terre brûlée, elle nettoie tout sur son passage et va droit au but. Une praline qui me rappelle les coups francs du footballeur brésilien Roberto Carlos, un boulet de canon en mesure de déchiqueter une compagnie de gardes républicains.

Ce qui me ramène à la république sus-évoquée, avec cette question que je voudrais soumettre à votre sagacité :
« Par les temps impossibles que nous traversons, et pour se sortir de ce marasme généralisé dans lequel nous baignons, si vous aviez à choisir entre une bonne guerre mondiale et un bon dictateur français, que préféreriez-vous ? »
• La question pourrait s’adresser à des lycéens candidats au baccalauréat, tout en les sachant parfaitement incapables d’y répondre vu leur très faible niveau scolaire.
• Elle pourrait également faire partie des épreuves du concours d’entrée à l’École nationale d’administration (la glorieuse ENA), mais pour les postulants, le seul fait de vouloir intégrer cette « grandissime école », qui a déjà déformé tant de bons esprits, dénote un manque de jugement rédhibitoire qui les disqualifie d’emblée (ici, en plus d’un superbe pléonasme, nous avons volontairement adopté une tournure langagière propre aux énarques, pour bien montrer leur inaptitude à exprimer un avis clair, sensé et judicieux).

On pourrait passer en revue un tas d’autres groupes de gens à qui l’on proposerait cette même question, et aucun d’eux n’échapperait à l’élimination.
Il s’ensuit que, tout bien considéré, les personnes les mieux à même de se prononcer sur la question posée sont encore les citoyens français (de métropole et d’outre-mer) dans leur ensemble.
Bien que je ne sois pas habilité à le faire, mais en vertu du pouvoir que je me suis conféré, j’invite, instamment, nos gouvernants actuels, à organiser au plus vite un référendum national sur le sujet (le ton gaullien est de rigueur, n’est-ce pas !).

Cela étant posé, il reste à éclairer la population française sur ce que l’on entend par « bonne guerre mondiale » et « bon dictateur français ».
Nous aurons, semble-t-il, assez de temps, d’ici à 2017, pour mener à bien ce débat, dans l’hypothèse, forcément, où le président de la République déciderait de rester en place, soit d’aller au bout de son mandat.

Vive la France libre !
Vive la Vendée libérée !
Vive les descendants des paysans de 1793 en révolte contre les terroristes de la Terreur !