Avant de reprendre ce blog interrompu pour des raisons indépendantes de ma volonté, comme disaient naguère les télés lors d’une rupture de faisceau [Pour ma part, on aurait pu craindre une rupture de vaisseau, voire un AVC, mais non, c’est pire, la bête est agressée de tous les côtés, mais elle résiste.], permettez-moi de vous remercier pour votre fidélité. Mine de rien, nous avons allègrement franchi le cap des 10 000 consultations, et ce n’est qu’un début, le combat continue.
Surtout, une bonne nouvelle se profile à l’horizon. Comme je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez (ben oui ! la cataracte a fait son apparition, ça part en vrille de partout, vous dis-je !), l’horizon pour moi, c’est tout près, au plus tard en juillet. Car, en juillet, va paraître aux Éditions du Net, mon nouveau livre intitulé… Minute papillon ! Le titre est encore secret, on ne se méfie jamais assez des chacals germanopratins — les caïds du milieu littéraire — qui tournicotent dans le quartier latin comme des hyènes en chaleur alléchées par l’odeur d’un beau morceau de barbaque à bidocher tout cru, sauf qu’ils l’auront dans le fion, pas vrai Gaston !
Bidocher, souvenez-vous élèves de 7 à 77 ans, c’est aussi tricher en classe ou dans l’amphi, copier sur son voisin, avec ou sans son consentement. Je connais des bac + 4 qui ont obtenu leur diplôme — en l’occurrence leur peau d’âne — sans même mettre les pieds à la fac, sinon le jour des examens.
Sur moi, sur la bidoche, et sur les vauriens qui s’y vautraient, voici ce que j’en dis dans mon ouvrage intitulé L’écriture est une drogue dure :
— Ah bon ! Des interceptions de la NSA ?
— Exactement, de Notre Société Amère… ricanisée.
— C’est une blague ?
— Évidemment, car la société française est unique au monde, c’est une éponge qui absorbe tout, et quand on la presse l’éponge, vous savez ce qu’il en sort : 3 550 000 chômeurs en catégorie A (demandeurs d’emploi sans aucune activité au cours du mois), mais 5 500 000 demandeurs d’emploi en catégories A, B et C (des personnes n’ayant pas du tout travaillé ou avec une activité réduite dans le mois), dont 2 400 000 chômeurs de longue durée (plus de 43 %). Parmi ceux-ci, 700 000 chômeurs de très longue durée, sans activité depuis plus de trois ans. [À une louche près, mes chiffres sont exacts, ou alors l'INSEE nous entube.]
Ah ! C’est moins drôle que la galéjade des écoutes hollandaises, d’où la nécessité de s’en amuser pour mieux s’en désoler.
Eh bien voilà, mes bons amis ! Le sujet du livre, ce sera ça : le témoignage du chômeur de très longue durée Jean-Pierre Raison. Flash-back sur les années 80. Pas sur les années disco, sur mes années de plomb. « Plombé par le chômage », ç’aurait pu faire un bon titre, mais j’en ai retenu un autre, plus chantant, donc plus pervers. Autant dire que ce sera cash, raide et brutal ! Ça va flinguer à tous les étages… à moins que cela fasse pleurer Margot, parce que le propos n’est pas si rigolo, même traité au second degré.
Patience ! Je vais vous la faire revivre cette période duraille avec un chômage sacrément durable, pas moins d’un lustre (5 ans, et non pas un lampadaire !), disons un quinquennat… et même un septennat si l’on y inclut les formations en tous genres : stage d’initiation, cycle de perfectionnement, module d’adaptation et remise à niveau, qui débouchent rarement sur grand-chose, sinon sur une réinsertion bidon ou une reconversion merdique.
Bon ! J’en garde sous la pédale, sans quoi vous allez me prendre pour un vantard, moi qui ne suis qu’un pauvre paysan timide et sans relief, bien qu’ayant beaucoup traîné mes pataugas dans les terres vallonnées du haut bocage de la Vendée.
Surtout, une bonne nouvelle se profile à l’horizon. Comme je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez (ben oui ! la cataracte a fait son apparition, ça part en vrille de partout, vous dis-je !), l’horizon pour moi, c’est tout près, au plus tard en juillet. Car, en juillet, va paraître aux Éditions du Net, mon nouveau livre intitulé… Minute papillon ! Le titre est encore secret, on ne se méfie jamais assez des chacals germanopratins — les caïds du milieu littéraire — qui tournicotent dans le quartier latin comme des hyènes en chaleur alléchées par l’odeur d’un beau morceau de barbaque à bidocher tout cru, sauf qu’ils l’auront dans le fion, pas vrai Gaston !
Bidocher, souvenez-vous élèves de 7 à 77 ans, c’est aussi tricher en classe ou dans l’amphi, copier sur son voisin, avec ou sans son consentement. Je connais des bac + 4 qui ont obtenu leur diplôme — en l’occurrence leur peau d’âne — sans même mettre les pieds à la fac, sinon le jour des examens.
Sur moi, sur la bidoche, et sur les vauriens qui s’y vautraient, voici ce que j’en dis dans mon ouvrage intitulé L’écriture est une drogue dure :
« Grand Dieu ! Pour donner un sens à ma folle existence d’écrivain dépravé, je n’en suis pas rendu à pratiquer le faux en écriture. Ce que j’écris est bien de moi et bien à moi. Je suis trop orgueilleux et fier de mes trouvailles stylistiques pour céder au plagiat. Au diable le mépris, le discrédit, la déconsidération, plutôt crever ! Un petit emprunt à Wikipédia, pourquoi pas, mais pomper, tel un Shadok, dans les œuvres d’autrui, jamais. Au cours de mes études, j’ai échoué à des examens et à des concours par refus de m’inspirer des travaux du voisin, allant jusqu’à repousser les feuillets qu’un démon glissait sous mon nez. Tant pis pour la déjà moyenne réputation de l’Université, je connais des étudiants qui ne venaient à la Faculté que pour tricher et rendre une copie copiée. Ces bandits se sont payé leurs diplômes (deug, licence et maîtrise) grâce à l’inspiration et à la transpiration de quelques amis bons élèves. Ils ont inventé, sans le savoir, ce fameux « copier-coller » qui aujourd’hui fait d’un ignare un érudit. On prétend que le niveau de l’enseignement va en baissant. Cherchez pas d’où ça vient, c’est la faute à tous ces faussaires, ces faux-nez, ces faux-culs, qui sont sans foi ni loi, détournant à leur profit les connaissances des autres (voire leurs petites copines !). À ce jour, et ce n’est pas près de s’arrêter, j’ai écrit tout ce que j’ai publié, sans faire appel à un grand auteur, ni même à une petite main. Oui, tout ce que j’écris est de mon cru, et je vous prie de me croire. »
Extrait de L’écriture est une drogue dure, Les Éditions du Net, 2013, 12 €. http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/1606-l-ecriture-est-une-drogue-dure-jean-pierre-raison-9782312014883.html & http://www.amazon.fr/Lécriture-est-une-drogue-dure/dp/2312014882/ref=sr_1_fkmr0_1?s=books&ie=UTF8&qid=1435228598&sr=1-1-fkmr0&keywords=l%27écriture+est+une+drogue+dure+version+brochée— Et ça parlera de quoi dans ce livre à paraître dès juillet 2015 ? D’un problème secondaire, accessoire, négligeable.
— Ah bon ! Des interceptions de la NSA ?
— Exactement, de Notre Société Amère… ricanisée.
— C’est une blague ?
— Évidemment, car la société française est unique au monde, c’est une éponge qui absorbe tout, et quand on la presse l’éponge, vous savez ce qu’il en sort : 3 550 000 chômeurs en catégorie A (demandeurs d’emploi sans aucune activité au cours du mois), mais 5 500 000 demandeurs d’emploi en catégories A, B et C (des personnes n’ayant pas du tout travaillé ou avec une activité réduite dans le mois), dont 2 400 000 chômeurs de longue durée (plus de 43 %). Parmi ceux-ci, 700 000 chômeurs de très longue durée, sans activité depuis plus de trois ans. [À une louche près, mes chiffres sont exacts, ou alors l'INSEE nous entube.]
Ah ! C’est moins drôle que la galéjade des écoutes hollandaises, d’où la nécessité de s’en amuser pour mieux s’en désoler.
Eh bien voilà, mes bons amis ! Le sujet du livre, ce sera ça : le témoignage du chômeur de très longue durée Jean-Pierre Raison. Flash-back sur les années 80. Pas sur les années disco, sur mes années de plomb. « Plombé par le chômage », ç’aurait pu faire un bon titre, mais j’en ai retenu un autre, plus chantant, donc plus pervers. Autant dire que ce sera cash, raide et brutal ! Ça va flinguer à tous les étages… à moins que cela fasse pleurer Margot, parce que le propos n’est pas si rigolo, même traité au second degré.
Patience ! Je vais vous la faire revivre cette période duraille avec un chômage sacrément durable, pas moins d’un lustre (5 ans, et non pas un lampadaire !), disons un quinquennat… et même un septennat si l’on y inclut les formations en tous genres : stage d’initiation, cycle de perfectionnement, module d’adaptation et remise à niveau, qui débouchent rarement sur grand-chose, sinon sur une réinsertion bidon ou une reconversion merdique.
Bon ! J’en garde sous la pédale, sans quoi vous allez me prendre pour un vantard, moi qui ne suis qu’un pauvre paysan timide et sans relief, bien qu’ayant beaucoup traîné mes pataugas dans les terres vallonnées du haut bocage de la Vendée.
Votre fidèle ami.
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