vendredi 7 octobre 2016

Des amants insensés qui se rencontrent secrètement dans un ancien village de pêcheurs et de marins situé au bord de…

(Suite au post intitulé « Elsa et Clémentin, des amants insensés » [© Jean-Pierre Raison.])

Elle a vingt ans, et lui soixante. Quarante ans d’écart ! La romancière dans la vingtaine s’est éprise de l’écrivain sexagénaire, et vice-versa. Mais qui sont-ils ? « Elle », se prénomme Elsa, et « Lui », Clémentin.
Des amants insensés qui se rencontrent secrètement dans un ancien village de pêcheurs et de marins situé au bord de l’un des plus grands fleuves de France, que l’on dit tumultueux. Sans doute ont-ils choisi à bon escient ce fleuve si bien accordé avec leur liaison échevelée, à moins qu’ils aient jeté leur dévolu sur ce lieu par simple commodité, ce qui serait également judicieux.

Comment avez-vous eu connaissance de cette liaison entre Elsa et Clémentin, me demanderont certains ? À ce stade de l’écriture du livre, je n’en sais fichtrement rien. De même que j’ignorais le lieu de leurs rencontres secrètes avant de l’inventer devant vous. Pour vous répondre, il faudrait que je vous raconte la fin, et que je remonte toute l’histoire de ces deux amants insensés, autrement dit que j’écrive mon livre à l’envers. Dans le roman policier basique (par exemple dans les téléfilms ou les séries policières), tout est envisageable. Soit on annonce d’emblée que tel personnage est mort (on vient de découvrir son cadavre), et le jeu consiste à trouver le (ou les ?) coupable. Soit une personne a disparu, et on mène une enquête pour savoir ce qui a pu lui arriver, et là, les hypothèses et les suspects se succèdent avec, au bout du compte, et de l’énigme, un macchabée. En vérité — parce que la vérité est partout et l’inconnu nulle part — dans les polars, toutes les combinaisons sont possibles et tout se résout (encore que, dans certains scénarios, on ne comprend pas tout, et le suspense est là, dans cette fin ouverte où chaque lecteur imagine la suite).
Bon, on ne va pas perdre notre temps à théoriser sur ce genre d’ouvrages qui, à mes yeux, constitue un genre mineur (même les Maigret, et pourtant Dieu sait si j’aime Simenon !). Rien ne vaut les beaux romans d’amour… avec une trame policière, comme celui que je m’apprête à écrire, sauf que dans le cas présent l’interrogation est celle-ci : l’auteur ira-t-il jusqu’au bout ? Pour l’instant, je n’en prends pas le chemin, et à force de finasser, je vais m’enliser ou déraper dans le décor.

Donc, votre question n’est pas d’actualité, Elsa et Clémentin n’en sont pas à s’aimer à cor et à cri (j’aimerais vous dire qu’elle hurle en faisant l’amour, tandis qu’il transpire comme une bête, mais ce serait de la science-fiction), ils sont sur le point de se rencontrer pour la première fois. Où, quand, comment, pourquoi ? Such are the questions. Et là, j’ai mon mot à dire, puisque ces deux romanciers sont mes créatures. À l’instar de Gustave et sa Bovary, serais-je en train de laisser entendre : Elsa, c’est moi, et Clémentin aussi ? Doucement les basses ! Je veux bien reconnaître une certaine paternité avec Elsa, que j’ai beaucoup aidée à faire son trou en littérature, par écrivain interposé (le dénommé Henri Jaquelain, mon alter ego), mais, le Clémentin, je ne sais pas trop d’où il sort, et il s’est imposé à moi en me désignant comme son auteur préféré. Vu les difficultés qu’il avait à se faire entendre par les médias, j’ai accepté de lui permettre d’utiliser mon blog comme panneau publicitaire.
Voyez qu’avec un peu de patience, les choses commencent par s’éclairer. À la lueur de ces informations, reste plus qu’à entrer dans le vif du sujet, mais ça, ce sera pour après, dans un post à suivre… ou dans aucun.

Ben oui, chers lecteurs privilégiés de mon blog, à part l’embrouillamini sur le rompol,  
mesurez-vous bien la chance qui est la vôtre d’avoir sous les yeux le début d’un roman (qui sera sûrement revu et amélioré) qu’il me reste à écrire, mais hélas ! que je ne peux décemment pas poursuivre devant vous. Pourquoi ? Je donnerais de trop belles idées à ces vauriens qui rôdent sur le Net et qui fondent sur des blogs sans défense, comme des vautours sur un tas de cocus désarmés. Je suis un ange qui n’a jamais fait de mal à un lion, mais si un salopard venait à s’attribuer ma divine création, je lui réglerais gentiment son compte avec un billet rageur dans le plus grand bimensuel européen : La Gazette de Châteaumont. Un magazine qui, souvenez-vous-en, a interviewé magistralement la charmante Elsa d’Horgevil, lors de la parution de son roman, Un ténébreux vertige :
Par égard envers Clémentin de Saint-Mars, on se doit de rappeler l’excellent papier du brillant journaliste, Adrien Delisle-Adam, consacré à son roman, Tout ça pour une gamine ! paru au même moment dans L’Écho des Yvelines et de L’Essonne réunis :
Pardon pour ce nouveau message publicitaire,
et sans rancune pour cette interruption volontaire de grand roman (IVGR). Maintenant que vous avez assisté à la naissance d’un roman, vous êtes témoins du titre provisoirement retenu : « Elsa et Clémentin, des amants insensés ». Pour ceux qui voudraient, là aussi, s’emparer de mon titre, je compte sur vous pour les pourchasser, et leur faire savoir que je ne plaisante pas avec les pillards. Je leur promets le même châtiment que Robin des bois — le défenseur des pauvres et des opprimés — réservait aux percepteurs d’impôts : le détroussage intégral, jusqu’à ce que ruine s’ensuive.
Merci, braves gens pour votre soutien, Dieu vous le rendra au jour du jugement dernier, vous échapperez à l’enfer. Quant à vous promettre le paradis, et d’être admis à siéger à la droite de Saint-Pierre, vous devriez savoir qu’elle me revient de droit, moi qui ai tant souffert pour devenir le « Grantécrivain » que je suis. 
Ce n’est pas moi qui m’en glorifie, c’est la rumeur qui court de Dunkerque à Tamanrasset (http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00088/allocution-du-general-de-gaulle-du-16-septembre-1959-en-faveur-de-l-autodetermination.html). 
Vous, votre mission n’est pas d’écrire, mais de me lire, ce qui est tout à votre honneur.

JPR, l’interrupteur qui saborde votre plaisir en plein envol, et qui s’éteindra lui-même toujours trop tôt.
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Si l’un ou l’autre — pourquoi pas les deux ? — de ces romans dont je vous ai déjà vanté les mérites vous intéressaient, voici, pour chacun d’eux, les sites où vous pouvez les commander :

1) Un ténébreux vertige

2) Tout ça pour une gamine !

N’oubliez pas non plus que vous pouvez acquérir la version imprimée (le livre papier), ou la version numérique au format PDF, ou l’EPUB.
Bien sûr, vous pouvez aussi les commander directement chez votre libraire favori, en lui communiquant l’ISBN des deux livres :
Pour Un ténébreux vertige,           l’ISBN est : 978-2-312-02277-2
Pour Tout ça pour une gamine !,  l’ISBN est : 978-2-312-01378-7

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