vendredi 23 octobre 2015

« LA FRANCE N’EST PAS LA GAULE [OCCUPÉE], MAIS DE GAULLE, C’ÉTAIT LA FRANCE [LIBRE] » (Edmond de La Vergnaie.)

LA FRANCE EST UN PAYS COLORÉ 
AVEC UNE MASSE BLANCHE QUI DÉTEINT AU SOLEIL, 
RÉTRÉCIT AU LAVAGE ET TRÉPASSE À L’ESSORAGE


La France, c’est fini, et ce n’est pas d’aujourd’hui. 
Pour moi, elle est morte depuis longtemps. Je vous renvoie à mon autofiction, L’écriture est une drogue dure, où figure son avis d’obsèques.


C’est moi qui l’ai rendu public dès novembre 2008, mais nous sommes plusieurs à l’avoir rédigé, et encore n’est-ce là qu’une demi-vérité. Un jour, je vous dirai tout sur les Français de souche qui l’ont concocté.
 « Français de souche », certains n’aiment pas, moi j’adore. Nos aïeux se sont battus et sont morts pour mériter cette appellation, notamment les miens, les Vendéens, dont mon arrière-arrière-arrière-grand-père maternel, Victor Rondeau (14/11/1774 — 18/05/1832).
« Homme de courage et de cœur dans la tourmente des guerres de Vendée », mon ancêtre Victor Rondeau fut blessé en août 1793 lors de la bataille de Luçon (Richelieu, le grand ministre de Louis XIII, fut évêque de Luçon de 1606 à 1623. Il se permit de qualifier son diocèse d’« évêché le plus crotté de France » ; les « vilains paysans » vous en remercient, cher Monsieur Jean Armand du Plessis).
Victor habitait dans une ferme, à La Guillaumière, un village situé à un vol de corbeaux du mont des Alouettes, butte cultissime de la ville des Herbiers dont je suis originaire.
Des Vendéens qui comptent parmi leurs personnages illustres, Georges Clemenceau et Jean de Lattre de Tassigny, nés tous les deux à Mouilleron-en-Pareds, charmante cité du bocage vendéen. L’image ci-dessous se trouve dans le musée de la commune, qui rend hommage à ces Français d’exception, s’il en est (et il en naît encore, des héros de cette veine-là, mais de modestes inconnus).


Je vous vois venir, mes chers amis, tout ça, penserez-vous, finirait par sentir « la Morano » [Elle sent quoi, au juste, Nadine Morano ? La bête immonde ou l’ange déchu/dégénéré ?] Et si, à la place de « personnages illustres », j’avais écrit « illustres congénères », que n’auriez-vous pas dit ? Car la définition de « congénère », donnée par le Centre national de ressources textuelles et lexicales (www.cnrtl.fr), est celle-ci :
− P. ext., usuel, gén. au plur., souvent péj. Personnes de même genre, de même race, de même catégorie sociale. Son congénère le traître juif Alfred Dreyfus (Maurras, Kiel et Tanger,1914, p. XXXI).

Parbleu ! Que vient faire ce mot race dans cette définition ! Sors d’ici, Satan, et que Dieu nous bénisse !
De Lattre était farouchement catholique (mais il haïra les évêques pro-Viets en Indochine) et Clemenceau férocement laïque (il fut un gros « bouffeur de curés ! »).
Pour la petite histoire, sachez que le jeune de Lattre, sûr de son avenir, aurait déclaré à l’âge de 7 ans : « Je serai pape ou général. » 7 ans, n’est-ce pas l’âge de raison ? Et moi, comment je m’appelle ? Raison. Un Raison qui ne rêvait de rien, à 7 ans, même pas à devenir grand, mais qui, à 15 ans, une fois son BEPC en poche, a voulu devenir coiffeur. Si, si, j’en tremble encore ! Vous m’imaginez en Luchini ? Luchini, même pas Français de souche, d’origine italienne, comme Morano ! Pas pire que Monsieur Valls, d’origine espagnole, disons catalane ! Ben alors ! Pourquoi ils s’étripent entre descendants d’immigrés ? Nous les Français de souche d’origine vendéenne, on ne se combat pas. Vous dites que mon ennemi juré se nomme Philippe de Villiers ? Parfaitement, mais vous semblez l’oublier, ce filou de Villiers n’est pas d’origine vendéenne. D’ailleurs, pour faire l’intéressant, il s’est lui-même baptisé « beur vendéen ». Et qu’est-ce qu’il a fait mon petit beur d’énarque ? Il s’est approprié l’histoire de la Vendée et l’a détournée à son profit pour asseoir sa popularité, exercer son influence et prendre le pouvoir (par les urnes, donc sans troupes, mais avec le soutien d’une armée de bénévoles à sa botte) jusqu’à se faire élire président du Conseil général de la Vendée. 
La suite, tout le monde l’a oubliée et c’est tant mieux pour le pays, et aujourd’hui Villiers ronge son frein en s’inventant un destin à la Giscard : renaître de ses cendres et engendrer une ère nouvelle. Avec qui ? Dieu seul le sait, et s’en fout complètement, il a fait l’essentiel en créant Adam, puis Ève avec une côte de celui-ci. Eh oui ! À l’époque, la parthénogenèse divine émanait du thorax. Bien plus tard, Marie mit au monde le « Fils de Dieu » comme par miracle. Ainsi naquit Jésus-Christ. 
Mais revenons à Villiers et à sa prise du département par-devant comme par-derrière, mine de rien et sans en avoir l’air. Imaginez maintenant qu’un autre petit beur du « 9-3 » se mette à imiter l’aristo et finisse par parvenir à la tête du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, et que tous ses potes en fassent autant dans tous les départements métropolitains ? Pour un peu que les loustics soient de confession musulmane, vous voyez le tableau ! On l’aurait dans le baba, nous les cathos, et on n’aime pas ça, pas plus que l’Annus horribilis évoquée par la reine Élisabeth II lors de son accession au trône d’Angleterre en 1992. D’une manière générale, après cet horrible coup d’État, nous les Franchouillards, on l’aurait dans l’os, on ne se sentirait plus chez nous, on aurait la gueule de bois et des têtes d’enfoirés immigrés dans leur propre pays, qui s’appellerait alors La Musulmanie (l’Hallalie occidentale). Exit notre beau pays ! Ne l’appelez plus jamais France, laissez tomber, elle appartient à un passé qu’il faut s’empresser d’oublier. Dépêchez-vous d’en rire, car ce monde dans lequel nous survivons est condamné à périr. C’est quoi la Terre à l’échelle de l’Univers ? Un billiardième (un billiard = 1 000 000 000 000 000, soit 1 000 billions) d’un grain de sable, soit 1/1 000 billions, un billion étant égale à 1 000 milliards. J’imagine que vous n’avez rien pigé, alors croyez-moi, une infinitésimalité comme la Terre peut crever, exploser, et la race humaine (j’ai bon là, c’est  correct, non ?) avec elle, personne ne s’en rendra compte, même pas son Suprême Créateur (d’avant le bing bang).
Arrêtons là le massacre, la Musulmanie ce n’est pas pour demain. Quand même, quand même, pour les plus enragés de la patrie bleu-blanc-rouge, il serait sage de songer à émigrer dans un pays d’accueil… s’il en reste. Pour nous, cela risque d’être le « grand refoulement permanent ». Moralité : pour rester maître chez soi, mieux vaut ne pas aller chercher les étrangers chez eux, simple bon sens populaire. Et, vous le savez, le peuple a toujours raison, même si le bien nommé Raison a sans doute tort de vous faire peur avec ses prophéties apocalyptiques.
Ne me serais-je pas un peu écarté de mon sujet, l’ex-roi de la Vendée dénommé Philippe Ô de Villiers ? Un PDV que je me plais à assaisonner, et que je poursuivrai de ma vindicte jusque dans les cabinets, comme disait Vladimir Vladimirovitch Poutine en parlant des Tchétchènes. Révisez donc vos leçons, camarades, histoire de cultiver votre esprit de combat :
1) Relisez mon article sur Villiers dans mon blog :
2) Lisez mon roman Au-delà des apparences (que je compte bientôt mettre en vente, en exclusivité, sur Amazon, avec une version PDF) :

Ci-dessous le coup de cœur de Jérôme Garcin sur Au-delà des apparences,
paru dans « Le Nouvel Observateur » du 23 mai 2002 

puis l’article du critique littéraire André Rollin, 
qui aurait dû paraître dans « Le Canard enchaîné »

Pourquoi cet article du critique littéraire André Rollin sur mon roman Au-delà des apparences n’est-il pas paru ? Parce que le rédacteur en chef d’un certain « journal satirique paraissant le mercredi » l’a sucré, et ce faisant il s’est lourdement planté. Vu ma virulence envers Villiers, il a cru à un livre de commande, donc à un coup monté par de méchants adversaires du Vicomte. 
En vérité, j’ai agi seul, totalement seul (et totalement libre) contre presque tous. Car, à l’époque, en Vendée (et aussi ailleurs), on voyait Villiers comme un demi-dieu, voire un saint laïc, alors que pour moi il était, et est resté, un flibustier, l’exemple même de l’imposture personnifiée.

Pour Villiers, ça devrait aller, non ? Nous avons tellement d’autres sujets à traiter, qu’on ne peut pas se focaliser sur un « nanaristo has been ». À l’heure où les blancs sont à l’honneur grâce à Madame Morano Nadine, ce serait pourtant le moment d’exposer nos vues sur ces mots qui turlupinent tant les coincés du vocabulaire : race, blanc, identité, souche. J’y reviendrai, forcément, c’est trop tentant d’asticoter les trouducs de la rectologie dominante, ces nains de jardin qui voient de la pourriture verbale partout, qui voudraient nous dicter notre conduite (à gauche), et qui nous font proprement chier. 
Juste une ultime incise en liaison avec l’usurpateur Villiers et notre belle Vendée. Rappelez-vous qu’en 1793, en pleine Révolution, sous la Convention nationale et son régime de la Terreur, des Vendéens se sont révoltés pour défendre ces droits fondamentaux qu’on voulait leur dénier, à commencer par la liberté de croire, de penser, et de vivre en paix. Voir ci-dessous le territoire, dit de la Vendée militaire, concerné par ce soulèvement :

Cette zone — d’environ 10 000 kilomètres carrés — recouvre les deux tiers du département 
de la Vendée, un tiers de la Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique), 
un tiers du Maine-et-Loire et un quart des Deux-Sèvres.
(Ma ville natale, Les Herbiers, se trouve sous le É)

Et c’est sur ce territoire (hormis le dramatique épisode de la Virée de Galerne) qu’eurent lieu les guerres de Vendée (la guerre de Vendée se déroula sur plusieurs périodes). Ici s’opposèrent deux armées : les armées vendéennes et les armées républicaines. Ici s’affrontèrent deux types de combattants : les paysans vendéens (insurgés), dénommés les Blancs, et les soldats nationaux, dénommés les Bleus. Ici, le sang rouge coula à flots et les morts se comptèrent par dizaines de milliers. On parle de 300 000 tués. Grâce au ciel, comme je le signale plus haut, Victor Rondeau, mon arrière-arrière-arrière-grand-père maternel, qui avait alors 19 ans, survécut à la bataille de Luçon. Il en revint blessé et en sortit borgne et estropié. Ce qui ne l’empêcha pas de fonder une famille, celle à laquelle je suis fière d’appartenir. Hélas ! Sans descendant, je ne laisserai pas grand-chose derrière moi… si ce n’est mon « œuvrette » littéraire, blog compris.
Détail de cette histoire, comme dirait l’autre, j’ai la blanchitude dans le sang. Je suis donc un vrai Vendéen de souche, bien blanc et de pure race. Ça vous plaît, j’espère ? Sinon, je vous em… je vous zem quand même.

P.-S. : L’actualité étant ce qu’elle est, toujours à la remorque des événements, et pendant qu’il en est encore temps et que nous sommes toujours vivants, nous reparlerons des guerres d’aujourd’hui, y compris la très grande en gestation, une prochaine fois. Ainsi donnera-t-on une suite à la curieuse question posée dans mon article du 5 janvier 2015 intitulé : « UNE BONNE GUERRE MONDIALE » ou « UN BON DICTATEUR FRANÇAIS » ?


À bientôt, et bonne campagne électorale. Vivement le 13 décembre au soir, qu’on rigole… avec les larmes de tous ceux qui ne pensent qu’à nous éliminer. Nous qui ? Nous les blancs-becs qui n’en ont pas fini de l’ouvrir…

Bonne fête de la Toussaint, d’abord
et n’oubliez pas la potée de chrysanthèmes 
sur la tombe de ceux à qui vous devez la vie. Amen. 
Père Jean-Pierre Raison
curé de la paroisse Sainte-Jacinthe-des-Mimosas

samedi 5 septembre 2015

Michel Houellebecq, « I LIKE YOU VERY MUCH », mais votre BHL me gonfle

Oui, cher Michel, j’ai quasiment de l’affection pour vous. La preuve : je parle régulièrement de vous dans mon blog, et je ne dis jamais de mal de votre personne. Bon, je suis parfois malicieux, et je plaisante sur vous, pas toujours élégamment. Ce n’est pas ma faute, je me laisse parfois emporter par mon verbe en voulant faire un bon mot. Peccadilles que tout ça !
Donc, cher Michel, vous m’êtes très sympathique, mais j’aurais cependant une chose à vous reprocher, si vous me le permettez. Celle d’avoir accepté d’écrire un livre en duo avec Monsieur Bernard-Henri Lévy, alias BHL. BHL ? Le « Bel Homme Lige » des puissants en général, et des fortunés en particulier. Ou plutôt, « Béhachel », le parleur incontinent, séducteur échevelé, et la cause de bien des maux, à ne pas confondre avec Bescherelle, le taiseux grammairien, grand amoureux du langage, et bienfaiteur des mots. 
[Soit dit en passant, ne pas confondre non plus Béhachel avec Béchamel, le nom d’une sauce culinaire (voir Wikipedia), sans rapport avec la linguistique ni avec ce qui touche au sexe, encore que ceux qui pratiquent le cunnilingus (stimulation buccale du clitoris ou de la vulve) ne sauraient ignorer que la langue et la sauce qui en découle, occupent une place prépondérante. Quant à dire que la cuisine littéraire de M. Béhachel dégagerait un fort parfum d’érotisme, ce serait exagéré, même s’il trempe ses écrits dans toutes les sauces et mange à tous les râteliers.] 
Louis-Nicolas Bescherelle et son frère Henri-Honoré sont des lexicographes et grammairiens, célèbres auteurs de manuels et de dictionnaires, qui ont donné leur nom à un ouvrage de référence de la langue française, le Bescherelle. Un patronyme qui, chez les (bons et dévoués) enseignants de l’Éducation nationale, renvoie instantanément à « dictionnaire de conjugaison » à recommander aux élèves de France et du monde francophone. C’est une marque, comme le jean Levi’s, sans commune mesure avec le falzar de Lévy. 
C’est, ou plutôt c’était une griffe, tant le milieu éducatif d’aujourd’hui (inspiré par de sinistres ministres, sinon des ministres sinistrés) n’a plus grand-chose à voir avec celui que des presque septuagénaires comme moi ont connu. Eh oui ! De notre temps, les verbes ne se conjuguaient pas qu’au présent de l’indicatif, il fallait « se taper » tous les modes, quitte à passer pour un « bâtard » en employant malencontreusement (ou maltapropos !) un imparfait du subjonctif.

Trêve de tergiversations ! Pourquoi, mon Dieu, reprocher à Michel d’écrire en duo avec Bernard-Henri ? Ah ! Écrire en duo aurait pu se comprendre (Grasset et Flammarion avaient besoin de publicité, et eux d’un peu de blé), mais écrire pour se plaindre d’être des écrivains maudits, c’est trop, beaucoup trop, extrêmement trop, in-sup-por-table ! Insoutenable, pour « les vrais maudits » dont je me targuerais volontiers de faire partie si j’étais totalement dénué d’amour-propre. Non, je préfère laisser la parole à un écrivain vraiment maudit, le sieur Edmond de La Vergnaie, afin qu’il vous donne son opinion sur Ennemis publics, ce livre à quatre mains bêtement commis par Houellebecq et Lévy.

Mais qui est-ce, cet Edmond de La Vergnaie ?
Edmond de La Vergnaie est pour ainsi dire mon « maître », disons une sorte de modèle sur le plan littéraire. Laissons-le se présenter lui-même, quand l’humeur badine s’empare de lui, ce qui n’est pas si fréquent, tant la vie lui pèse par moments : « Edmond de La Vergnaie, hobereau décadent, mais gentilhomme dans le vent, et notamment écrivain résistant, dont la famille s’illustra sur tous les champs de patates du Bas-Poitou, et jusque dans les ravins des collines du haut bocage, terroir où j’ai longtemps occupé un moulin de meunier, avant de me retirer sur mon Aventin, quelques arpents de vigne sur un coteau d’où je surveille la terre de mes ancêtres et leurs nombreux tombeaux. »

D’humeur normalement saisonnière, je dresse de lui un portrait qui mériterait d’être encadré, et je m’exprime alors au passé simple ou composé, avec une certaine virulence, puisque je ne me remettrai jamais de sa disparition :
« Quel genre d’homme était donc ce La Vergnaie ? La Vergnaie n’était pas un homme, c’était un surhomme, un personnage mythologique. Homme de lettres vendéen, de la race des écrivains maudits, Edmond de La Vergnaie avait plus de disciples que de lecteurs. Il consacra la fin de sa vie à défendre sa haute idée de l’écriture et de la littérature. Il a ainsi suscité de nombreuses vocations, et – grâce à la Fondation (une résidence d’auteurs joliment appelée “Villa Babylonia”) qu’il a créée – donné naissance à une pléiade de jeunes loups de la plume. Aujourd’hui, ces derniers s’évertuent à promouvoir son œuvre, si riche, et si singulière. Ironie du sort, lui qui se sera tant insurgé contre ces “prébendiers de la culture qui s’engraissent dans leurs sinécures” et contre ces “vampires budgétivores qui sucent aides et bourses comme des porcs”, a laissé son nom à une fondation qui, en 2012, bénéficie du soutien de la Direction nationale du Livre et profite d’une subvention du Centre régional des lettres des Pays de la Loire. Des subsides infinitésimaux comparés aux tonneaux de largesses déversées sur le troupeau des privilégiés patentés, mais mille fois supérieurs aux symboliques droits d’auteurs que lui aura rapportés son exténuant labeur d’écrivain prolifique. »
Citation extraite de mon témoignage autofictif, L’écriture est une drogue dure. Ainsi que je le précise dans ce même livre, Edmond de La Vergnaie, aujourd’hui disparu, a été mon maître en écriture et mon père spirituel. Il m’est, je l’avoue, arrivé de le piller sans toujours le citer, mais, de son vivant, il m’avait désigné comme le légataire universel de ses œuvres [Pour le reste, il n’y avait rien à hériter, puisqu’il est mort fauché comme les blés. D’ailleurs, il nous a quittés pendant les moissons de la ferme voisine, laquelle jouxtait la cabane où il avait  trouvé refuge.] Parmi lesdites œuvres, retenez son flamboyant pamphlet, Ultime récital d’un écrivain maudit©, sur lequel je reviens ci-dessous, et que j’envisage (?) de porter à votre connaissance dans ce blog. J’en profiterai peut-être pour publier deux ou trois de mes propres inédits (à moins que je les refile à Amazon, en version kindle ?). Restera à trouver la formule de commercialisation de ces textes qu’il serait pécher de diffuser gratuitement tant ils sont imprégnés de « larmes et de sang ». S’il y a des éditeurs parmi vous, c’est le moment ou jamais de se bouger le derrière.
Dans L’écriture est une drogue dure, j’aurais dû remercier Edmond de La Vergnaie. J’avais prévu de le faire, c’est un oubli. Pas trop grave, parce que mes remerciements se justifiaient par la reprise intégrale d’un chapitre « qui a été supprimé au montage », comme on dit dans les médias audiovisuels… quand ils veulent bien s’en vanter ! Alors, une fois pour toutes, voici un petit pavé « Remerciements » pour payer ma dette, ces divers emprunts à taux zéro :
REMERCIEMENTS 
Je remercie mon vénérable maître, Edmond de La Vergnaie, de m’avoir permis (avant sa mort) de reprendre quelques passages de son ouvrage, Ultime récital d’un écrivain maudit©. Que Dieu lui en soit reconnaissant, et veuille bien le sortir des feux de cet enfer où je n’aimerais pas le retrouver. Et que mon père spirituel me pardonne cette saillie, qui ne m’enverra sûrement pas au paradis. À bientôt, donc, cher Edmond. Votre Jean-Pierre.
Ah ! Si tous les plagiaires repentis voulaient bien se donner la main,
(par crainte d’être rattrapés par la justice divine)
le tour du monde des menteurs et des brigands serait bouclé en un clin d’œil.

D’humeur carrément maussade, comme aujourd’hui, je sors la kalachnikov et je dézingue tout ce qui bouge… en remettant Edmond de La Vergnaie au goût du jour (un écrivain à découvrir, sinon à revisiter… si vous trouvez ses rares écrits publiés, à compte d’auteur, sur le marché ou chez les brocanteux, bouquinistes de bric de broc).
Voyez, ci-dessous, ce qu’il disait sur cette « maudissure dans l’écriture » qui touche les plus inattendus de nos littérateurs, et comment il s’en prenait à nos larrons Michel Houellebecq et Bernard-Henri Lévy. Des écrivains reconnus, renommés, titrés, qui se sont mis à deux pour rédiger, en 2008, un ouvrage — sous la forme d'une correspondance — où ils se jugent écrivains maudits, et s’en plaignent. 
Honte à ces éditeurs, Grasset et Flammarion, qui, eux aussi, se sont associés pour propulser cette épistolerie à mourir de rire, qui s’intitule Ennemis publics.


Bilan, on les supportait, maintenant on ne peut plus les voir. Enfin, le BHL, c’est sûr, on le rend par les yeux, tandis que ce pauvre petit Michou, on ne peut que le gronder, pour mieux le consoler en le prenant sur nos genoux, alors qu’il mériterait tout autant que son comparse, un coup de pied sur le métatarse.

Voici, à la sortie du livre, ce que fut 
la réaction de l’impétueux Edmond de La Vergnaie
« À propos des “écrivains maudits”, méfiez-vous des faussaires. Dans la droite ligne de la dérive compassionnelle, actuelle, des célébrités de la plume (BHL et Houellebecq), qui ont épuisé les charmes de la renommée, et qui semblent à court d’inspiration, se font passer pour des écrivains maudits. Ceux-là, qui se disent détestés, haïs, méprisés par le milieu littéraire, maudissez-les, ils sont la lie de la profession. Les vrais maudits, c’est moi, c’est eux, ces nous, tous ceux que le “système” rejette parce que nos écrits éclipseraient les œuvres de ces imposteurs, confortablement installés dans l’ordre établi, ayant pignon sur les avenues du pouvoir, jouissant de hautes protections, et qui valent nettement moins que leurs “à-valoir”. Des pleutres qui viennent pleurnicher dans les médias, mais qui, dans les couloirs des maisons d’édition, nous dénigrent et sabotent notre talent. On leur ferait trop d’ombre à ces privilégiés qui se cooptent les uns les autres, quand ils ne se pacsent pas entre eux. Bien sûr, ces mœurs consanguines donnent une littérature bâtarde qui a conduit à l’effacement du rayonnement des Lettres françaises. »
Passage extrait du pamphlet de M. Edmond de La Vergnaie,
intitulé Ultime récital d’un écrivain maudit©.

Mais, j’y pense, si vous avez acheté et lu mon autofiction L’écriture est une drogue dure, vous le connaissez déjà mon Edmond ? Ne me dites pas que… Vous voulez donc ma peau ! Méfiez-vous, vous pourriez l’avoir plus vite qu’il ne faut de temps pour s’envoyer un litron de Léon Millot (un vin de pays gouleyant, du moins pour les palais exercés) par le goulot.

Bon, si avec un article pareil, je ne remonte pas dans votre estime, je veux bien descendre m’enfermer dans les catacombes de mon immeuble où il y a des caves et du bon vin, à commencer par le mien. J’ai, camouflé derrière un présentoir mal fagoté, un Saint-Estèphe, Château Monrose, de 1961, dont vous pouvez voir une photo sur cette page de Wikipédia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_Montrose

On fera sauter le bouchon le jour de mon enterrement… de vie de garçon. L’ennui, c’est que ce n’est pas pour demain. Pour la petite histoire, en 1961, j’avais quinze ans, je venais d’obtenir mon BEPC, et je m’apprêtais à partir d’un pensionnat tenu par des frères, pour entrer dans un autre pensionnat dirigé par des prêtres. Sinon, en 1961, dans ma bonne ville des Herbiers, en Vendée, je jouais plutôt bien au football. Avant, quand j’étais plus jeune, et plus petit, en 1957, j’étais capitaine de l’équipe minime de l’ESH (Entente sportive herbretaise). C’était l’époque du grand Reims. Mon joueur préféré était Roger Piantoni. Milieu de terrain, comme moi, gaucher, comme moi, Roger était un sacré tireur de coups francs… presque comme moi. 
Pourquoi cette confidence sur le foot ? Parce que j’ai de plus en plus envie de tirer des coups de pied en douce et en vache sur cette « gauche » de micmacs, autrement dit de mique et de maquereaux (en patois vendéen, mique = merde).

BONNE FIN D’ÉTÉ.

Post-scriptum. J’ai peut-être omis de vous dire l’essentiel sur les écrivains maudits. Si BHL se prend pour un écrivain maudit, moi je le vois comme un écrivain que l’on devrait maudire pour tout le mal qu’il a pu faire dans le monde avec ses dramatiques interventions (géo)politiques et ses gravissimes ingérences au niveau international (en France, il compte pour du beurre, au moins se contente-t-il de graisser la patte de nos pauvres dirigeants impuissants et de nos puissants qui commandent tout, sauf la pluie ou le beau temps, et les guerres de partout, notamment au Proche et Moyen-Orient, dans les Balkans et en Afghanistan). On serait aussi prétentieux et imbu de soi (donc imbuvable) que lui, on demanderait qu’il soit traduit devant la Cour pénale internationale. 
CAR IL EST RESPONSABLE ET COUPABLE D’AVOIR PARTICIPÉ À L’EXODE DES POPULATIONS QUI VIENNENT SE RÉFUGIER SUR NOTRE CONTINENT EUROPÉEN. 
ET « L’INVASION » NE FAIT QUE COMMENCER. LA GUERRE DES PEUPLES EST EN MARCHE… MERCI POUR CE CHAMBARDEMENT, MONSIEUR BERNARD-HENRI LÉVY, L’HOMME  AUX GROS SABOTS À SEMELLES DE VENT !

Là-dessus, et pour finir par un missile solaire, cette question à cent millions de dollars au soleil : « Et les migrants ? Pourquoi y z’iraient pas s’installer dans les colonies israéliennes ? »

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Petit rappel sur le livre que je viens de publier :

« QUAND J’ÉTAIS CHÔMEUR »

1) La couverture de l’ouvrage :

2) La quatrième de couverture de l’ouvrage :

3) Caractéristiques du livre :
Format : 12 x 19 cm
Pagination : 162 pages
ISBN : 978-2-312-03477-5
Publié en juillet 2015 par Les éditions du Net
Prix de vente public de la version papier : 12 € TTC
Prix de vente public de la version PDF et Epub : 8 € TTC

5) Un aperçu du contenu du livre :
N’oubliez pas d’aller en bas de la page, pour cliquer sur le rectangle APERÇU relié à une liseuse, qui vous permettra de lire gratuitement (encore !) les treize premières pages du livre.

4) Comment le commander :
Auprès de l’éditeur : www.leseditionsdunet.com
Sur les sites Internet : Amazon.fr – Chapitre.com – Fnac.com, etc.
Auprès de votre libraire habituel…

6) Ma page auteur sur Amazon.fr :

Que puis-je vous dire de plus et de mieux !

À BIENTÔT LES AMIS !
Jean-Pierre Raison

jeudi 13 août 2015

MES ANNÉES 80 : UN DÉBUT SUPER DISCO ET AU FINAL « THE BIG FIASCO »

« J’entends siffler le train du succès éditorial avec mon futur best-seller dont vous aurez bientôt la primeur. » [cf. mon post du 13 juillet 2015.]
Thus spoke the great writer John-Peter Reason that did not take shit for 
(Ainsi parlait le grand écrivain Jean-Pierre Raison qui ne se prenait pas pour une m…), 
au sujet de son ouvrage à paraître. Était-ce une info, était-ce une intox, that is the question ?

Le voilà mis aujourd’hui devant le fait accompli, et prêt à relever le défi. Quel homme ! Il a joué gros, il ne lui reste plus qu’à rafler la mise et gagner ainsi son pari. Diable ! D’aucuns diraient qu’il est mal barré, mais il n’est pas du genre à sauter d’un voilier en marche. Sinon, bonjour la galère ! Comment reculer quand on s’est tant avancé ? Comment s’en sortir par la fenêtre quand on a ouvert la porte aux attentes les plus folles ? Car il est comme ça, le lecteur, il croit tout ce qu’on lui dit du moment que c’est gratuit. « Garçon ! L’addition s’il vous plaît. » Jamais, il ne dira cela. Nous sommes sur un blog, ici, celui qui paye cash n’est pas celui qui s’en met plein les mirettes, mais ce pauvre imbécile qui se dépense comme un forcené pour les beaux yeux d’une poignée d’abonnés — ne levez surtout pas le doigt pour dire « Moi ! », chacun sait bien que vous tenez presque sur une main, et encore en trichant, parce que je me suis mis dedans, avec l’une de mes nièces qui a pitié de son ronchon de tonton vieillissant. Et le nombre de consultations, alors, c’est du vent, du flan, du rien, du nenni ? Ah les consultations ! Même celles des médecins traitants ne sont plus ce qu’elles étaient avant la faillite de la Sécu ! Dieu sait pourtant si la population branle dans le manche ! Ça meurt à tour de bras, surtout chez ceux qui traitent leur santé par-dessus la jambe, ou qui se soignent comme des pieds avec des médicaments périmés, ou qui n’arrivent plus à se faire rembourser et qui font ceinture. Donc, les consultations, mieux vaut s’en méfier, ce n’est qu’un pis-aller pour ceux qui, de toute façon, n’en reviendront jamais. Les cimetières sont bourrés d’individus indispensables, disent les chômeurs qui sont les premiers à y entrer, souvent après avoir trop picolé. Tiens, tiens, les chômeurs ! Si on s’attardait sur leur sort avant qu’ils aient tous disparu… à la saint glinglin. Ce serait-y pas une bonne idée, des fois ? 
Et nous y voilà, à ce futur best-seller — annoncé dans mon post du 13 juillet 2015, la veille de ce défilé présidé par notre bien mal-aimé François Hollande — qui attendait sagement son heure, et dont nous allons dire le plus grand bien, en toute objectivité. Si le cœur vous en dit, le voici.
Auparavant, une précision sur l’auteur. Notre chômeur s’appelle Raison, comme Notre Seigneur se faisait appeler Jésus-Christ, mais n’y voyez pas une parenté : l’un survit médiocrement comme un nomade sédentarisé, l’autre prêchait brillamment la bonne parole dans le désert de Judée. Le second cité, une fois devenu Dieu, a inspiré les évangélistes, le premier nommé a relaté son aventure. Il ne l’a pas fait à la manière de Matthieu, Marc, Luc ou Jean, mais à la façon d’un franc-tireur, et c’est ce qui pourrait le sauver de la multitude des écrivains d’aujourd’hui. Mais, va savoir ! Les temps sont si durs que la littérature périclite au Ritz comme dans les bas-fonds. Il n’y a d’avenir nulle part, pas plus dans les divins écrits d’un Raison que dans les sacro-saints romans-feuilletons des apôtres.

Patience, encore. Si j’ai pris la peine et le temps (beaucoup de temps !) d’écrire ce long préambule, c’est que je ne me moque pas de vous. Je ne suis pas un « vulgaire » publicitaire ou un politicien de bas étage, forcément bas de plafond (plus crétin qu’un conscrit en goguette). Je ne suis pas non plus un de ces bâtards de la com’ (commu-nique-les-gogos) qui ont constamment l’arrière-train entre deux rails, jusqu’à s’abîmer la glissière, et qui, de surcroît, vous feraient prendre des merguez pour des chipolatas.
Bref, il était une fois un jeune homme plein de promesses qui, à force de s’illusionner, s’est retrouvé le bec dans l’eau et la raie entre les fesses. Ben quoi ! Qu’est-ce que j’ai dit ? Vous m’avez mal compris, je donnais dans la métaphore pour vous sortir de votre léthargie. C’est malin de s’endormir en plein article quand j’en suis (enfin) rendu à vous déballer le paquet-cadeau.
Un paquet-cadeau en forme de livre avec, écrit dessus, QUAND J'ÉTAIS CHÔMEUR, et plein de bonnes choses à l’intérieur :

1) La couverture de l’ouvrage :

2) La quatrième de couverture de l’ouvrage :

3) Quelques bonnes informations sur le cadeau :
Format : 12 x 19 cm
Pagination : 162 pages
ISBN : 978-2-312-03477-5
Publié en juillet 2015 par Les éditions du Net
Prix de vente public de la version papier : 12 € TTC
Prix de vente public de la version PDF et Epub : 8 € TTC

4) Et des liens, pas pour envelopper le cadeau, POUR LE COMMANDER :
Auprès de l’éditeur : www.leseditionsdunet.com
Sur les sites Internet : Amazon.frChapitre.comFnac.com, etc.
Auprès de votre libraire habituel…

5) Pour les plus radins, les plus fainéants… ou les plus affamés, une adresse qui vous donnera un aperçu du contenu du livre :
http://www.leseditionsdunet.com/temoignages/3532-quand-j-etais-chomeur-raison-jean-pierre-9782312034775.html
N’oubliez pas d’aller en bas de la page, pour cliquer sur le rectangle APERÇU relié à une liseuse, qui vous permettra de lire gratuitement (encore !) les treize premières pages du livre.

6) Et si ma page auteur sur Amazon.fr vous tente, alors rendez-vous illico presto ici :
http://www.amazon.fr/Quand-jétais-chômeur-Jean-Pierre-Raison/dp/2312034778/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1439384638&sr=8-2&keywords=quand+j%27étais+chômeur

— Qu’est-ce qu’on dit après ça ? Merci qui ? 
 Merci Jean-Pierre.
Et Jean-Pierre de répondre :
— Mais c’est moi, bienveillants lecteurs, qui vous remercie d’avoir lu cet article jusqu’à la fin, et de vous apprêter à commettre une bonne action en achetant (dans le format que vous souhaitez) le livre de cet infortuné Raison.

Voilà, faites comme bon vous semble, allez sur le site de votre choix, mais si vous voulez entendre « siffler le train du succès éditorial avec mon futur best-seller dont vous avez aujourd’hui la primeur », c’est le moment ou jamais d’actionner la manette…


À BIENTÔT LES AMIS !
Votre Jean-Pierre Raison

lundi 13 juillet 2015

Houellebecq et Raison, les deux pourraient faire la paire, mais la paire de quoi ?

Je n’ai pas pour habitude de parler de moi dans ce blog (pourquoi vous riez ?), et encore moins dagrémenter mes propos de photos très personnelles.
Eh bien, nous allons déroger à la règle !

Houellebecq et Raison, 
les deux pourraient faire la paire, mais la paire de quoi ?

Sucé-sur-Erdre, en Loire-Atlantique. Dimanche 28 juin 2015.

Ça sest donc passé un dimanche au bord de l’Erdre, « la plus belle rivière du royaume » selon François Ier et Madame de Sévigné. Il faisait beau, et plutôt chaud, avec un bon petit vent rafraîchissant. Une brise qui sempara de ma chevelure assez peu luxuriante, et ramena mes longues mèches « blond cendré » — qualificatif plus chic que le plouc « grisonnant », il faut bien assumer son statut de star, n'est-ce pas ? — plus sur le devant, au moment même où ma compagne me tirait le portrait. Visionnant le résultat sur lécran de son smartphone, elle fit cette appréciation : « Tu ressembles à Houellebecq. » Une appréciation froide, ni admirative ni déplorable, que j’interprétai de manière positive.
Trente secondes avant, javais les cheveux ébouriffés (mais pas bouclés, hélas !) de Chateaubriand, sur ce fameux tableau dAnne-Louis Girodet (ci-dessous), et, on l’imagine aisément, je nétais pas plus beau pour autant.

Chateaubriand méditant sur les ruines de Rome.
À vous de juger sur pièces, amis lecteurs, et de me dire comment vous voyez les choses. Selon vous, ma chère compagne devrait-elle changer de lunettes… ou simplement de monture ? 

Michel Houellebecq
à l’âge de 55 ans (en 2011).
Jean-Pierre Raison 
à l’âge de 69 ans (en juin 2015).


Et ne croyez pas que jaie choisi la plus moche des photos de Michel, 
sinon jaurais pu retenir celle-ci : 


Elle mavait donc dit quil y avait quelque chose de Houellebecq en moi, quand jaurais préféré qu’elle meût trouvé un petit air du Tennessee de la chanson de Johnny, Tennessee Williams, of course [l’auteur d’« Un tramway nommé désir » et de « La chatte sur un toit brûlant (qué calor, alors !)], encore que ses moustaches, à TW, ne valent pas celles de Clark Gable, son sourire non plus.
Bref, cet amalgame entre Houellebecq et Tennessee m’enflamma lesprit et mexpédia illico aux États-Unis.
Dans quel état suis-je donc pour que ma compagne me Houellebecquise ainsi, telle fut la question qui me tarabusta, et pour moi ce fut matière à délirer, voire à me surpasser en cogitant ce qui suit (réservé au bac + 17 et interdit aux moins de 10 ans) : 
Physiquement, je ne suis peut-être pas en parfait état, mais dans quel état serais-je si, par je ne sais quelle catastrophe, mon prochain livre ne devait pas paraître ? Plus près de Houellebecq à picrate que de Gainsbar à cocktails ? Proche de l’Ohio ou  du Con… necticut et du Missouri… jaune ? Si mon éditeur est victime des effets collatéraux de la crise de l’euro suite à nos héros de la tragédie grecque, serai-je une âme en Penn… sylvanie, avec une drôle de Minne… sota, en train d’implorer Dieu ou Ala… bama. En quête d’un toit et cherchant refuge tantôt auprès de ma Caroline du Nord, tantôt auprès de ma Caroline du Sud. À moins que je ne me tourne vers mes amis Mary… Land et Louis…Iane, qui m’ont perdu de vue. N’empêche que je ne serai plus très beau à voir ! Moi, le colosse de Rhode Island, j’aurai le Nebraska (nez braqué) sur mes godasses, et le moral dans les socquettes en plein Massachusetts.
Alors oui, si les choses tournent vraiment si mal pour moi, je serai conduit à prendre la direction du Sud. J’irai là où mon destin m’attend, me noyer dans le Mississippi, en songeant à ma Lillinois chérie et à Georgie le fis maudit, tout en chantant comme Charles du… Montana, la ballade des gars du Texas perdus en plein Colorado. Du coup, il y aura sûrement en moi, l’itinérant, quelque chose d’inhérent au Tennessee, mais je serai en fait comme un Indien dans l’Indiana, un peigne-cul en chemise Lacoste à Hawaï et en jean Levi’s dans le New Jersey, ou encore comme cet hurluberlu de Berlusconi… se cognant la tête contre les murs du pénitencier de l’Arizona.
Et puis viendra le moment de dire A…Maine, à moins que croisant le Messie déguisé en anachorète au fin fond de l’Utah, du Wyoming ou de lOregon, ou bien l’inénarrable « J.-C. » VanDamme expliquant sa théorie sur l’« aware  » à des péquenots du Delaware, j’en revienne à l’état primitif, à cet état de nature dont je n’aurais jamais dû sortir. Alors là, oui, il sera temps pour moi d’échanger ma tête de neuneu contre une binette à la Houellebecq, de changer de nom et d’identité, par exemple d’américaniser mon patronyme, d’entrer dans la peau de John-Peter Reason en me gardant, quand même, de ne pas sombrer dans la folie du serial criminal Charles Manson, l’homme qui tua Sharon Tate, l’épouse de Roman Polanski. Une sublime Sharon Tate (voir ci-dessous, le magazine Peopleà ne pas confondre avec la non moins divine Sharon Stone of the States.
Sharon Tate en couverture
du magazine américain People de septembre 2014

Bon, cest promis, jarrête les psychostimulants, dès demain je consulte un neuro(psy) à deux balles (économie de Sécu oblige), parce que je ne peux pas continuer à dérailler à toute berzingue sous prétexte que jentends siffler le train du succès éditorial avec mon futur best-seller dont vous aurez bientôt la primeur.

samedi 27 juin 2015

INFO non démentie par la NSA ! Le cap des 10 000 consultations allègrement franchi. Bravo et merci, les amis.

Avant de reprendre ce blog interrompu pour des raisons indépendantes de ma volonté, comme disaient naguère les télés lors d’une rupture de faisceau [Pour ma part, on aurait pu craindre une rupture de vaisseau, voire un AVC, mais non, cest pire, la bête est agressée de tous les côtés, mais elle résiste.], permettez-moi de vous remercier pour votre fidélité. Mine de rien, nous avons allègrement franchi le cap des 10 000 consultations, et ce nest qu’un début, le combat continue.
Surtout, une bonne nouvelle se profile à lhorizon. Comme je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez (ben oui ! la cataracte a fait son apparition, ça part en vrille de partout, vous dis-je !), lhorizon pour moi, c’est tout près, au plus tard en juillet. Car, en juillet, va paraître aux Éditions du Net, mon nouveau livre intitulé… Minute papillon ! Le titre est encore secret, on ne se méfie jamais assez des chacals germanopratins — les caïds du milieu littéraire — qui tournicotent dans le quartier latin comme des hyènes en chaleur alléchées par lodeur dun beau morceau de barbaque à bidocher tout cru, sauf qu’ils l’auront dans le fion, pas vrai Gaston ! 
Bidocher, souvenez-vous élèves de 7 à 77 ans, c’est aussi tricher en classe ou dans l’amphi, copier sur son voisin, avec ou sans son consentement. Je connais des bac + 4 qui ont obtenu leur diplôme — en l’occurrence leur peau d’âne — sans même mettre les pieds à la fac, sinon le jour des examens. 
Sur moi, sur la bidoche, et sur les vauriens qui sy vautraient, voici ce que jen dis dans mon ouvrage intitulé Lécriture est une drogue dure :
« Grand Dieu ! Pour donner un sens à ma folle existence d’écrivain dépravé, je n’en suis pas rendu à pratiquer le faux en écriture. Ce que j’écris est bien de moi et bien à moi. Je suis trop orgueilleux et fier de mes trouvailles stylistiques pour céder au plagiat. Au diable le mépris, le discrédit, la déconsidération, plutôt crever ! Un petit emprunt à Wikipédia, pourquoi pas, mais pomper, tel un Shadok, dans les œuvres d’autrui, jamais. Au cours de mes études, j’ai échoué à des examens et à des concours par refus de m’inspirer des travaux du voisin, allant jusqu’à repousser les feuillets qu’un démon glissait sous mon nez. Tant pis pour la déjà moyenne réputation de l’Université, je connais des étudiants qui ne venaient à la Faculté que pour tricher et rendre une copie copiée. Ces bandits se sont payé leurs diplômes (deug, licence et maîtrise) grâce à l’inspiration et à la transpiration de quelques amis bons élèves. Ils ont inventé, sans le savoir, ce fameux « copier-coller » qui aujourd’hui fait d’un ignare un érudit. On prétend que le niveau de l’enseignement va en baissant. Cherchez pas d’où ça vient, c’est la faute à tous ces faussaires, ces faux-nez, ces faux-culs, qui sont sans foi ni loi, détournant à leur profit les connaissances des autres (voire leurs petites copines !). À ce jour, et ce n’est pas près de s’arrêter, j’ai écrit tout ce que j’ai publié, sans faire appel à un grand auteur, ni même à une petite main. Oui, tout ce que j’écris est de mon cru, et je vous prie de me croire. »
Extrait de L’écriture est une drogue dure, Les Éditions du Net, 2013, 12 €.  http://www.leseditionsdunet.com/autobiographie/1606-l-ecriture-est-une-drogue-dure-jean-pierre-raison-9782312014883.html & http://www.amazon.fr/Lécriture-est-une-drogue-dure/dp/2312014882/ref=sr_1_fkmr0_1?s=books&ie=UTF8&qid=1435228598&sr=1-1-fkmr0&keywords=l%27écriture+est+une+drogue+dure+version+brochée
— Et ça parlera de quoi dans ce livre à paraître dès juillet 2015 ? D’un problème secondaire, accessoire, négligeable. 
— Ah bon ! Des interceptions de la NSA ?
— Exactement, de Notre Société Amère… ricanisée.
— C’est une blague ?
— Évidemment, car la société française est unique au monde, c’est une éponge qui absorbe tout, et quand on la presse l’éponge, vous savez ce qu’il en sort : 3 550 000 chômeurs en catégorie A (demandeurs d’emploi sans aucune activité au cours du mois), mais 5 500 000 demandeurs d’emploi en catégories  A, B et C (des personnes n’ayant pas du tout travaillé ou avec une activité réduite dans le mois), dont 2 400 000 chômeurs de longue durée (plus de 43 %). Parmi ceux-ci, 700 000 chômeurs de très longue durée, sans activité depuis plus de trois ans. [À une louche près, mes chiffres sont exacts, ou alors l'INSEE nous entube.]

Ah ! C’est moins drôle que la galéjade des écoutes hollandaises, d’où la nécessité de s’en amuser pour mieux s’en désoler.

Eh bien voilà, mes bons amis ! Le sujet du livre, ce sera ça : le témoignage du chômeur de très longue durée Jean-Pierre Raison. Flash-back sur les années 80. Pas sur les années disco, sur mes années de plomb. « Plombé par le chômage », ç’aurait pu faire un bon titre, mais j’en ai retenu un autre, plus chantant, donc plus pervers. Autant dire que ce sera cash, raide et brutal ! Ça va flinguer à tous les étages… à moins que cela fasse pleurer Margot, parce que le propos n’est pas si rigolo, même traité au second degré.
Patience ! Je vais vous la faire revivre cette période duraille avec un chômage sacrément durable, pas moins d’un lustre (5 ans, et non pas un lampadaire !), disons un quinquennat… et même un septennat si l’on y inclut les formations en tous genres : stage d’initiation, cycle de perfectionnement, module d’adaptation et remise à niveau, qui débouchent rarement sur grand-chose, sinon sur une réinsertion bidon ou une reconversion merdique.

Bon ! J’en garde sous la pédale, sans quoi vous allez me prendre pour un vantard, moi qui ne suis qu’un pauvre paysan timide et sans relief, bien qu’ayant beaucoup traîné mes pataugas dans les terres vallonnées du haut bocage de la Vendée.


Votre fidèle ami.


samedi 9 mai 2015

« ERRARE HUMANUM EST », comme dirait Najat, notre latiniste nationale

En bon français, « L’erreur est humaine »

Dans mon article du 6 mai, je vous ai fourni un lien quelque peu confidentiel puisqu’il vous permettait (je viens de m’en apercevoir et je m’empresse de faire la correction qui s’impose) d’entrer dans les entrailles de mon blog. 
À la place de ce précédent lien, désormais supprimé, qui vous donnait accès directement à l’article intitulé « UNE BONNE GUERRE MONDIALE » ou « UN BON DICTATEUR FRANÇAIS », je vous invite à activer ce nouveau lien :
qui vous mènera au même endroit.

À dire vrai, en vous proposant ce nouveau chemin, et en faisant la manœuvre pour vérifier, je ne vois plus très bien ce que cela change, puisque l’on arrive quasiment au même résultat. Le lien d’avant était, me semble-t-il, plus intrusif, et moins commode à lire.
Bref, mon manque de professionnalisme est tel, qu’il faut vous attendre à ce que je vous balance un de ces jours, une copie du relevé bancaire de l’un de mes nombreux comptes planqués dans de multiples paradis fiscaux. Évidemment, vous ne direz rien à Mediapart, cette usine à dénonciations qui n’est pas près de faire faillite. Au fait, est-ce que Plenel a bien payé la TVA qu’il doit au fisc ?
Au cas où vous ne seriez pas au courant, en bon délateur, je vous branche sur l’affaire en question :

À bientôt.