jeudi 31 mai 2018

Des féministes s’amusent avec notre langue.



« L’ÉCRITURE INCLUSIVE » 
EST UNE INTRUSION INDÉSIRABLE 
DANS LA LANGUE FRANÇAISE


Parmi les militantes féministes les plus « givrées » (des femmes de glace en chaleur), il y a celles qui prônent « l’écriture inclusive ». Ces femmes qui naguère étaient « le sexe faible » représentent désormais « le sexe fort ». Mieux que ça, elles sont devenues invulnérables. Qui s’y frotte s’y pique, et qui s’y pique récolte des boutons, et c’est la guerre jusqu’à l’éradication des morpions. Mais, ces damoiseauxmoiselles plus ou moins bien conservés, pour les titiller, ou simplement les caresser dans le sens inverse du poil, il faut être de leur bord. Soit faire partie du clan et raffoler des plaisirs de la chair, et surtout se prénommer Laurence, Gabrielle, Bérénice, Tata(g)ouine (LGBT). Ne cherchez pas l’erreur dans ces quatre prénoms, il y a des intrus qui se nichent partout et des intruses qui s’introduisent dans toutes les partouzes, même en Tunisie.

Aïe ! Dès le premier paragraphe, ça coince. Oh ! les mecs et les nanas, et les à cheval sur leur bidet, faut se réveiller ! Faut se triturer le ciboulot et se creuser la ciboulette ! Vous être largués, vous ne pigez vraiment pas ? Alors, je vais me résoudre à vous affranchir, bande de neuneus la praline ! Pas sur ce petit «  » de mes fesses qui, on le verra plus loin, relève de « L’écriture inclusive ». Non, chéries-chéris, il est temps de vous déniaiser sur tout ce qui touche et retouche à la sexualité et aux genres. LGBT est l’abréviation de « Lesbiennes, gays, bisexuels et trans (par exemple les transsexuelles dont le sexe biologique est en conflit ou en décalage avec le sexe psychologique) ». Cet acronyme exclut donc les hétéros, dont je suis, et j’y reste. Suivant l’évolution de la société et les tendances de toutes sortes, ce sigle s’est étoffé d’un « I » ou d’un « Q », voire plus, car, en la matière, le contexte est très évolutif.

Vous me suivez toujours ? Et pas seulement pour reluquer mon postérieur, j’espère ? Alors ça va, car nous n’en sommes qu’au début, continuons le combat, comme diraient les soixante-huitards attardés qui s’imaginaient de fêter royalement le cinquantième anniversaire de Mai-68, tandis que leurs aficionados (des ados amateurs de corrida) se plaisaient à provoquer les CRS pour mieux les avoir aux trousses, et à occuper les facultés pour mieux les vandaliser.
LGBT, disais-je, peut être suivi d’un « I », abréviation d’Intersexe, pour désigner « une personne née avec des caractéristiques sexuelles qui ne correspondent pas aux définitions typiques de “mâle” et de “femelle” ». Le sexe biologique desdits individus est donc indéterminé. Quand LGBT est suivi d’un « Q », ce n’est pas ce que vous croyez, mais l’abréviation de Queer (mot anglais que les initiés cultivés et les érudits chevronnés traduisent par : « étrange », « bizarre », « peu commun », et qui regroupe les identités non conventionnelles).

Rien n’est jamais définitif dans ce sujet du sexe (qu’il soit biologique, génétique, anatomique, psychologique…) et des identités sexuelles. Il en est ainsi dans les identités en général, dont l’identité culturelle, l’identité sociale, jusqu’à l’identité judiciaire, ce service de la police judiciaire française « chargée, entre autres, d’établir et de vérifier l’identité de ceux qui ont fauté si peu que ce soit ». Parmi lesquels on trouve de tout, y compris des membres — membrés à souhait — des associations LGBTIQ. Des associations qui agissent parfois sous la pression de lobbies pas très catholiques, qui sont donc instrumentalisées, et sévissent impunément quand elles s’ouvrent à des pratiques sexuelles telles que « le bondage, la domination, le sadisme et le masochisme (BDSM), la soumission et les punitions ». Autant de perversions qui impliquent de se méfier de ces cercles qui ne tournent pas rond, de ces clubs tordus et biscornus qui frayent avec l’échangisme débridé, et auxquels il serait bien imprudent de donner le Bon Dieu sans confession.
Un dernier mot pour vous dire en deux lignes (empruntées à un éminent sociologue) que « “la théorie du genre” suppose que l’identité sexuelle n’est pas qu’une affaire de sexe biologique, mais est forgée par la culture et l’éducation ». Ce qui concorde avec ce que je me suis évertué à vous décortiquer dans mes longues et ardues explications, avec la participation, entre autres, de ma copine Wiki (CQFD).

Après avoir testé « L’écriture inclusive » durant un mois, 
cet homme, bien sous tous rapports, a mal tourné. 
Sombrant dans la misère, il est devenu clochard. 
Il a fini par toucher aux drogues, allant jusqu’à
ingurgiter un litron d’une substance râpeuse et toxique, 
« de l’arsenic(t)amer » ou un neuroleptique trop acidulé »,
voire un psychotrope âgé, ayant dépassé la date de péremption. 
Le pauvre gars s’est fait embobiner par une souris radine 
qui se fichait éperdument de ses oignons et de sa gousse d’ail. 
Elle n’en voulait qu’à son pognon pour gâter cette pouliche 
dont elle était maboule, et qui la faisait monter au 7e ciel. 
(voir plus loin ce qui est arrivé à un cadre supérieur)
Et si l’on passait vraiment à « L’écriture inclusive », sujet délirant, dément, débile que nous allons essayer de traiter par-dessus la jambe afin de le rendre hyperjouissif ?
« C’est la lutte finale/Groupons-nous et demain/L’Internationale sera le genre humain », chantent encore les révolutionnaires d’aujourd’hui en prenant le taureau par les cornes. Avec une conviction analogue, les féministes enragées de 2018 — année nullement bissextile, pourtant ! — nous balancent au visage : « Le sexe en tous genres ne sera pas féminin ou masculin, il sera le genre humain », mais elles n’en sont pas encore rendues à prendre les hommes par les c…, ce qui ne saurait tarder au train où vont les règlements de compte intellectuels et charnels. À côté, le harcèlement sexuel des femmes, c’est de la roupie de sansonnet. Tenant à mes attributs, comme Épictète (philosophe stoïcien) à la liberté individuelle, je me retiens (en serrant l’anus) d’écrire « de la roupine de chansonnette », parce que la gauloiserie serait mal vue tant touttouse ce qui est franchement français est abhorré, honni, vilipendé.

Ces belles paroles prononcées, « l’écriture inclusive », c’est quoi au juste ? Eh bien, c’est là où la question se pose et où les interrogations surgissent. Pour mieux se faire comprendre, il faut remonter à « l’inclusivité », un concept dont on ne sait quasiment rien, sinon ceci :
Cela signifie inclure tout le monde. Aussi simple que ça. On parle aussi de l’acte de promouvoir, de favoriser et de défendre l’intégration de minorités. Pis une minorité c’est quoi ? Une minorité constitue ceux qui se différencient au sein d’un même groupe. Par définition, ils sont donc généralement moins nombreuxOn expliquera aujourd’hui plus spécifiquement l’inclusivité quant à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre. Si tu te demandes c’est quoi ça « l’identité de genre » on en parle juste ICI, où l’on s’abstiendra d’aller. Voir : http://onsexpliqueca.com/linclusivite-cest-quoi/
Bon, vous l’aurez compris, les minettes qui ont pondu cette définition (« On SEXplique ça », ont-elles dit, et finalement écrit des conneries) ne maîtrisent pas très bien le français. On s’arrêtera donc là, et l’on se contentera de vous parler de « l’écriture inclusive », avec des gens plus sérieux. Sauf que le sujet est particulièrement emmerdant, et qu’il vaut mieux prendre les choses du bon côté, par-devant ou par-derrière selon les goûts de chacun. 
D’où notre idée (nous = moi + moi) de tourner en dérision cette affaire d’intrusion dans le domaine de l’écriture, en nous basant, quand même, sur la problématique développée par ces Amazones (dans la mythologie grecque, les Amazones sont un peuple de femmes guerrièresdéboussolées qui ambitionnent de remplacer l’Académie française. Le site dont on SEINspire est :

Tout compte fait, je vous laisse vous dépatouiller avec le contenu de ce site qui répondra à toutes vos curiosités, et ce gratuitement. Pour vous mettre l’eau à la bouche et vous faire saliver comme un escargot devant une feuille de salade, je peux cependant vous dire ceci :
À quoi rime cette nouvelle manière de SEXprimer sur le papier (oralement, c’est pire que du morse) ? L’écriture inclusive est « un langage neutre qui utilise des mots et/ou des règles d’écriture, afin de donner une représentation égale des hommes et des femmes dans la langue ».
À quoi elle ressemble ? À ce genre de phrase :
« Les habitant·e·s ont été appelé·e·s à se rendre aux urnes ce dimanche en vue d’élire les nouveaux·elles conseiller·ère·s· municipaux·les. Nombreux·ses sont les électeur·rice·s qui sont venu·e·s muni·e·s chacun·e·s de leur cartes d’identité. Ceux·elles qui n’en avaient pas sont reparti·e·s mécontent·e·s et certain·e·s ont dit qu’il·elle·s ne voteraient plus jamais. »
Beau gosse, et promis à une belle carrière chez L’Oréal,
ce cadre supérieur, ruiné, n’ose même plus sortir de chez lui.
Sa femme, top model chez Chikos, l’a laissé tomber : elle préfère encore tapiner. 

Il vit reclus dans un studio où il se repasse continuellement le film de sa vie : 
L’histoire d’un loser qui un de ces jours finira par ne pas se rater.

Le reste et la suite sont dans : http://www.aubance.fr/intrusive-l-ecriture-inclusive/
Mais, soyons clair, si vous mettez votre nez dans le détail de « l’écriture inclusive », je vous préviens, vous allez en baver, car ça parlote un max et c’est du baragouin. Que dis-je ! C’est du baragouinage à n’en plus finir, comme dans une scène de ménage. Si elle, est une féministe échevelée et lui, un brave homme équilibré, la dispute risque de durer et les assiettes vont voler. Si vous êtes comme lui, et donc comme moi, et que vous voulez vous tirer une épine du pied, je vous invite à boire un verre au bar à gouines d’à côté, où la petite serveuse martiniquaise à un popotin d’enfer. Toucher la bosse d’un bossu, ça porte bonheur, mais toucher la croupe de Nadiège apaise, soulage et déconcerte tant le grain de sa peau à la fois pulpeuse et tendue nous fait frémir et nous emmènerait facilement jusqu’à la raie du c…, que dis-je !, jusqu’à l’arrêt cardiaque. Mais, ne la pincez pas, sacrebleu, vous déclencheriez un tsunami d’insultes.

Et si nous en gardions sous la pédale, comme disait Monsieur Cyclopède alias Pierre Desproges.

Votre ami (si, si, c’est impératif !) Jean-Pierre, qui en rosit de joie.

P.-S. : Réflexion faite, Mesdames/Mesdemoiselles, et tatati et tatata [Les mecs on s’en tape, et on s’en tapera aussi longtemps que l’habit fera le moine et la bite la moniale.], je crains que vous n’ayez même pas le courage d’aller jeter un œil sur le site en question. 
Aussi, pour vous être agréable, j’ai pris la peine de remettre en page un large extrait du texte relatif à l’écriture intrusive, développé par « l’Agence Aubance, spécialisée dans l’élaboration de stratégies de communication sur le Web ».
Si, avec ça, vous n’êtes pas capable de rivaliser avec la Marlène Schiappa de chez Macron ou la Clémentine Autain de chez Mélenchon, alors je vous propose d’aller chez Fauchon acheter un gros saucisson que vous dégusterez en pensant à moi, à mon humour macho, et à mon élégance de « Condottierre » (aventurier grivois, mais distingué).

mardi 1 mai 2018

À bas les manifs ! Les grèves, on en crève !

VOUS NE TENEZ PAS À MOURIR IDIOT, JE PRÉSUME ? Une grenade lacrymogène en pleine figure est si vite arrivée. Alors, avant de faire comme tout le monde, de cesser le travail et d’aller manifester, je vous invite à vous pencher sur un ouvrage dont la lecture vous sera bénéfique et pourrait vous sauver. Non seulement celle-ci fera de vous un être plus cultivé, mais elle vous rendra heureux. Et, le moment venu, au cimetière, sur votre pierre tombale, sera inscrite, en lettres d’or, la noble épitaphe suivante : 
Il est mort en fin lettré 
et dans le bonheur le plus absolu

C’est pas beau ça ? J’en pleure de joie. 

Cerise sur le gâteau, je vois que je vous ai convaincus et que vous laissez tomber ces histoires de grèves qui ne riment à rien, au profit de la littérature qui ne mange pas de pain. Par exemple, prenons le court texte qui suit, qui s’adresse à moi, l’un des meilleurs romanciers de Nantes, pour ne pas dire plus :
Selon vous, quand un éminent critique littéraire parisien écrit cela, c’est un blâme ou un compliment ? Vous me dites que c’est plutôt élogieux ? Nous sommes d’accord, et mon roman intitulé Quand le bonheur se fait chagrin est un (très) bon livre. En voici l’aplat de la couverture :


Les cheminots et autres corporations ont bien de la chance d’avoir le loisir de se promener dans les rues selon leur bon vouloir. Moi, l’écrivain Jean-Pierre Raison, je n’ai pas le temps de batifoler. Dix heures par jour, je suis à ma table de travail, et je me creuse le ciboulot pour pondre du texte. Car j’ai une œuvre littéraire à accomplir, mes amis ! Pas question de débrayer, c’est à fond les manettes en permanence, surtout si l’inspiration donne des signes de fatigue et qu’il faut la fouetter.

Donc, faire grève, je ne sais pas ce que c’est. Je n’ai jamais fait grève de ma vie, même au régiment, où je me mettais en quatre pour complaire à l’adjudant de compagnie. « Écoute la grosse caisse, bordel ! », me hurlait-il aux oreilles, et le 2e SM (sapeur-mineur) du 5e RMP (régiment mixte du Pacifique) que j’étais, avec seulement quatre mois d’armée, marchait au pas Légion mieux qu’un vieux briscard du 2e REP (régiment étranger de parachutistes) affichant vingt-trois ans de service. Soit dit en passant, régiment « mixte » ne signifie pas garçons et filles, mais soldats du Génie et légionnaires. 

Même durant ma longue période de chômage, je me prenais la tête pour dénicher le boulot dont je rêvais. Ben oui ! Je ne cherchais pas n’importe quoi, j’avais de hautes ambitions. Je ne glandouillais pas, je traversais au pas de charge une oisiveté bien remplie. En somme, j’aurai été hyperactif jusqu’à ma retraite, totalement consacrée à l’écriture. Après une vie professionnelle faite de hauts et de bas, l’écrivain septuagénaire que je suis devenu met les bouchées doubles durant cette ultime période artistique. Il est vrai que j’ai eu la chance de finir ma carrière dans une petite maison d’édition et de m’initier à la PAO (publication assistée par ordinateur) naissante. Ainsi, ai-je publié une douzaine de livres que j’ai moi-même préfabriqués de A à Z. Tout cela est brillamment raconté dans plusieurs de mes ouvrages, à vous de mener vos investigations.

Justement, revenons à Quand le bonheur se fait chagrin, mon roman paru aux Éditions du Net, en juin 2014, et dont la presse n’a pas dit grand-chose, si ce n’est cet éminent critique parisien qui me prodigue des encouragements depuis des décennies, et qui ne se lasse pas de me soutenir. L’avenir lui donnera raison, j’en suis sûr. Viendra le moment où l’on parlera savamment de mon œuvre et, accessoirement, de mon humble personne, mais ce jour-là, je serai mort. Enterré dans le cimetière (baptisé « L’Aurore », comme quoi les Vendéens sont d’optimistes paroissiens qui espèrent en des lendemains ensoleillés) de ma bonne ville natale, Les Herbiers. Avec cette splendide épitaphe gravée sur la pierre tombale de mes parents et de la famille « Raison-Rondeau » :

Sa vie fut un roman 
et son œuvre littéraire 
est faite pour traverser le temps


Oui, mes chers amis, je sais, le lien entre cet ouvrage et les grèves (plus les manifs) qui perdurent, ne coule pas de source. Sauf que beaucoup d’eau sera tombée au cours de ce mois d’avril 2018, et qu’il faisait bon lire un roman à l’abri chez soi pour oublier ce tumulte et cette fureur qui régnaient à l’extérieur.

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POUR EN SAVOIR PLUS sur « Quand le bonheur se fait chagrin » :

Les Éditions du Net :

Amazon.fr :


Jean-Pierre Raison.

mardi 23 janvier 2018

Halte aux mal rasés et aux barbus !

Est-ce une vulgaire mode ou le symptôme d’une France plus relâchée que jamais ? J’ai bien peur que ce soit la marque d’un pays qui se tient de moins en moins bien, qui se laisse aller, qui n’est plus du tout lui-même. Un pays qui ne sait plus comment se distinguer, qui donne au monde une image dégradée, disons franchement « abâtardie ». Oui, j’ose cet adjectif, bien que dans une France métissée (de sang mêlé), pluriethnique et cosmopolite, il soit très connoté, c’est-à-dire dangereux à employer, même pour un citoyen décomplexé (libéré de ses complexes, de ses inhibitions), comme je le suis, avec l’âge et l’envie de ne pas me laisser enfermer dans un « politiquement correct » qui a fait son temps, qui n’a plus cours, qui n’intimide plus personne.

Ah ! Je m’aperçois que je n’ai pas encore réussi à caser cet autre adjectif susceptible de fâcher : multiculturel. Ce sera pour après, ou pour jamais, parce que « la France est un pays aux racines chrétiennes avec une culture et des mœurs en rapport avec ses origines et son histoire. » Certes, elle est un pays ouvert, accueillant, tolérant envers ceux qui désireraient y vivre en bonne intelligence avec les FRANÇAIS de souche (autrement dit avec NOUS : les Autochtones, les aborigènes, les Indigènes de France). Mais ceux qui s’aviseraient de ne pas respecter notre mode de vie, et qui tenteraient d’imposer leurs lois et leur conception de la société, doivent savoir que chez nous, il n’y a qu’une seule culture : la culture FRANÇAISE. Et cette allégation n’est pas négociable, elle est inscrite dans le marbre de notre mémoire.
En clair, ces évidences-là ne se discutent pas : c’est à prendre ou à laisser, et tchao les contestataires qui voudraient mettre en cause l’ordre établi. Ben oui ! un Français digne de ce nom n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds. Et surtout pas un Vendéen dont les ancêtres se sont révoltés en 1793 pour défendre leur liberté et continuer à vivre en paix.

Vous vous souvenez peut-être qu’en 1789, ce fut la Révolution en France. Mais vous ignorez sûrement qu’en 1793, une insurrection paysanne se produisit dans l’Ouest de notre pays, qui toucha non seulement le département de la Vendée, mais toute une contrée : un territoire (voir cartes ci-dessous) qui prit le nom de Vendée Militaire. 

La Vendée Militaire dans l’Ouest 



Le territoire de la Vendée Militaire
La Vendée Militaire est le nom attribué à la Vendée insurgée en 1793, « la Vendée des Guerres de Vendée » en somme (d’où son nom de Militaire). Ce vaste territoire (en jaune sur la carte ci-dessous) se trouve à cheval sur quatre départements : le sud-ouest du Maine-et-Loire et le sud de la Loire-Atlantique (délimités par la Loire), le nord-ouest des Deux-Sèvres autour de Bressuire et Mauléon, et les 2/3 nord du département de la Vendée couvert par le Bocage.

Pour plus de détails, voir : 

Pourquoi un tel soulèvement ? Parce que les Vendéens, qui désiraient continuer à vivre en paix, selon leurs croyances et leurs coutumes, en ont été empêchés par les décisions infâmes, prises par ces messieurs les révolutionnaires qui avaient pris le pouvoir en 1989. Plus précisément, cela s’est passé sous le régime de la Convention, en 1793. Une bande de Conventionnels réunis en Comité de salut public s’est mis en tête de « mater » les Blancs (les Vendéens insurgés) qui avaient le tort d’aimer Dieu et de respecter le roi. Non seulement on leur a envoyé les Bleus (les soldats de l’armée républicaine) pour les forcer à obéir aux ordres, mais on les a poussés à la révolte, et donc à livrer bataille. Ainsi eut lieu une guerre civile. Sauf que les choses se passèrent très mal pour les Vendéens, des paysans de nature pacifique guère habitués à se battre, qui ne purent résister longtemps face à une Armée ayant à leur tête des fanatiques devenus enragés.

Bilan général : plusieurs centaines de milliers morts*, surtout chez NOUS, puisque le combat fut démesuré et les vaincus impitoyablement châtiés. C’est bien simple, cela a si mal tourné que toute une population a été exterminée et tout un pays a été anéanti. La Vendée a quasiment été rayée de la carte, et ses habitants presque tous éliminés. On appelle ça comment ? Une épuration ethnique. Aujourd’hui, il y a des noms plus graves pour définir ces atrocités : crimes de guerre, crimes contre l’humanité, génocide… À vous de choisir, moi, mon idée est faite, et mon devoir est moins de venger mes ancêtres que de raviver une mémoire sacrée.
Si je suis encore là pour vous en parler, je le dois à mon arrière-arrière-arrière-grand-père maternel qui a miraculeusement survécu après s’est courageusement battu. Blessé lors de la bataille de Luçon en août 1793, il s’en est sorti grâce à son courage, et à Dieu. Bien que borgne et estropié, il a pu retourner dans sa ferme, parmi les siens, du moins ceux qui subsistèrent.
* Difficile de donner des chiffres fiables et précis. On parle de 300 000 morts, dont 250 000 chez les paysans insurgés et 50 000 dans les rangs des soldats républicains. Le territoire en guerre, d’une superficie d’environ 10 000 km2, comptait quelque 750 000 habitants. Chez les Vendéens, le nombre de morts (ou disparus) correspond donc à 25 morts par km2. Sauf erreur de ma part, dans la France d’aujourd’hui, 67 millions d’habitants, cela équivaudrait à plus de 2 200 morts par km2QUEL MASSACRE !
Vous n’en revenez pas ? Moi non plus. Vous comprenez mieux pourquoi je me mets en colère aujourd’hui en voyant la France s’abandonner à elle-même. Évidemment, il y a un monde entre ce qui est arrivé aux héroïques Vendéens, et mon coup de gueule qui a pour point de départ « une affaire de barbus et de mal rasés ». Mais cette affaire est symptomatique d’une dérive de notre pays. Oh ! je ne suis pas un Jean-Baptiste prêchant dans le désert pour annoncer « la » bonne nouvelle (la venue de Jésus). Je suis un Français sincère qui alerte ses concitoyens, et je crois savoir qu’ils sont nombreux à penser comme moi, car ils ont la France dans le sang. Il se trouve que moi, en plus, j’ai la Vendée qui coule dans mes veines (département français, la Vendée est d’abord une rivière et un affluent du fleuve côtier la Sèvre niortaise). Cela étant, j’ai bien en tête la phrase de l’écrivain Romain Gary : « Je n’ai pas une goutte de sang français, mais la France coule dans mes veines. » Qu’est-ce que nous dit Gary avec ce « cri du cœur » ? Il nous dit qu’il est encore plus français que les Français… de même que je vous dis : « Je n’ai que du sang vendéen en moi, mais c’est la France qui coule dans mes veines et que je porte dans mon cœur. »
Et c’est au nom de cette proclamation que je m’autorise à tenir le discours que je tiens. Que je me permets de vous faire la leçon en partant d’une simple constatation : « Je suis un Français de souche, un Vendéen pur jus, franco de port et d’emballage, net et sans bavures. »
Je ne suis pas en train de me justifier, je ne fais que vous expliquer une réalité qui vous échappe, que vous ne pouvez pas voir ou que vous ne voulez pas comprendre. Libre à vous de nier la vérité, j’ai (toute) ma raison pour moi, et mon patronyme en fait foi.

Quand même, quand même ! Parler d’une « France métissée (de sang mêlé), pluriethnique et cosmopolite », c’est déjà douteux, alors – vous pensez ! – oser écrire « abâtardie », aux yeux des ultra-gauchistes de SOS Racisme, du MRAP ou de la Licra (se reporter à Wikipédia pour en savoir plus sur ces « very tendentious websites »), cela frôle la xénophobie, la discrimination, la ségrégation, l’apartheid.
Oui, « abâtardi » est un qualificatif violent, et pas que d’un point de vue génétique, mais aussi sur le plan religieux, social, voire sociologique, où l’on fait une distinction entre enfants légitimes et enfants naturels. Car, « abâtardi », ça veut dire quoi ? Dans mon dictionnaire, j’ai cette définition : « Qui a perdu ses qualités originelles. » Exemple : Une race abâtardie, une langue abâtardie. De nos jours, autant le second exemple est admis, autant le premier est banni, à cause du mot « race », qui a disparu de la circulation (disons que les gendarmes du langage l’empêchent de circuler, moins au nom du « politically correct » que par une politisation outrancière et malsaine de la liberté d’expression).


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Bon, je crois que je me suis beaucoup écarté de mon sujet qui était : le rasage et la barbe. Comme quoi, de fil en aiguille, l’on peut divaguer sans fin, jusqu’à y perdre son latin.
On retiendra donc ceci de mes élucubrations : ces mal rasés, ces barbus, ces poilus de la gueule, je les vois d’un très mauvais œil et je les trouve affreux, sales et répugnants. C’est si beau et si attirant un homme frais rasé, surtout quand il sent bon. Un homme rasé de près, c’est le contraire d’un porc. [Sauf qu’un porc, ça ne se balance pas dans le port, car tout est bon dans le cochon. En revanche, il n’y a rien de plus fripouille qu’une andouille, et rien de plus bête qu’une chatte en folie : ça couine et ça griffe, même un petit oiseau.] Quant à la femme à barbe, on en voit peu, et c’est bien dommage. Même les cirques n’en font plus une attraction. En revanche, à la télévision ou sur Internet, on exhibe toujours de « grosses personnes », sous prétexte de lutter contre l’obésité. N’est-ce pas le pire des abâtardissements ou de la dégénérescence ? Et là, la distinction entre les races ou les espèces n’a pas lieu d’être : ces gens qui souffrent d’une surcharge pondérable sont tous à plaindre. On ne peut rien faire pour eux, sinon les inviter à moins manger et à mieux se tenir à table, comme disait Coluche en parlant des Restos du cœur.

Tout ce qui précède, cette belle et haute réflexion sur le mauvais état de notre société (où l’État a sa part plus encore que la société qu’il est censé « orchestrer » et qu’il désorganise souvent par ses incompétences et sa lâcheté), ne me correspond pas vraiment puisque je suis le plus tolérant des intransigeants.
Je ne sais plus trop pourquoi je me suis lancé dans un sujet pareil. Je crois me souvenir que je peinais à écrire un roman. Comme l’inspiration me vient souvent en me rasant, je suis allé me poster devant mon armoire de toilette. Et là, avec ma barbe de trois jours et demi, je me suis trouvé si laid que j’ai failli m’évanouir. J’ai saisi in extremis mon vaporisateur d’eau de Cologne et je me suis aspergé la poitrine (j’étais torse nu, les tétons saillants, comme un gland). En m’attardant sur mes pectoraux, je me suis dit : « T’as sacrément maigri, mon vieux (né en 1946, vous imaginez le tableau !), on dirait un échalas. » Et c’est ainsi que j’ai torché cet article insensé qui aurait pu me valoir des ennuis si je m’étais aventuré à le publier in extenso. Heureusement, Madame Anastasie, qui passait par là, m’a coupé le sifflet sans toucher au reste. Vive Tata « l’autocensureuse » ! À bas le vélocipède ! Tant que Rouletabille roulera sa caisse, le journalisme vaincra, quitte à se faire virer manu militari par des contestataires au bras long, bien introduit dans le milieu, et agissant par-derrière. Si vous ne trouvez pas ça drôle, c’est que vous êtes bouchés…


Jean-Pierre Raison
ecrivaindenantes.blogspot.com/
NOUVEAU : Si mon e-mail vous intéresse, demandez-le-moi par la rubrique « Commentaire », ci-dessous, en me laissant vos coordonnées, par sécurité.

mardi 24 octobre 2017

ALERTE INFO ! Les Indigènes de l’Hexagone débaptisent la France

Réuni en séance plénière ce mardi 24 octobre 2017, le Conseil supérieur des Indigènes de l’Hexagone a décidé, à l’unanimité, de donner un nouveau nom à la France. Cette instance, « contestable et d’ailleurs contestée », est allée jusqu’à débaptiser notre cher et beau pays — qui, il est vrai, a énormément changé en l’espace de quarante ans — en l’appelant désormais : « La Nouvelle Colonie française ». Nombreux sont ceux qui partagent les idées dudit Conseil, et prennent au sérieux sa démarche que l’on qualifiera de « révolutionnaire ». Toutefois, pour asseoir sa crédibilité, il reste maintenant au Conseil supérieur des Indigènes de l’Hexagone à préciser sa vision historique et ses ambitions politiques, et d’abord à définir la procédure qui sera adoptée afin d’entériner sa prise de position « quelque peu aventureuse ».
La Gazette de Châteaumont
Premier bimensuel des Pays de la Loire
(À suivre.)

samedi 2 septembre 2017

Un Vendéen des Herbiers prophète en son pays, donc pas si nul que ça !

Oui, chers amis, pas si nul que ça pour avoir, à ce jour, réussi à pondre une douzaine de livres ! Une tête d’œuf, alors ? Non, un (il)lettré sans « il », et sans trop d’illusions, qui vient de publier un recueil de textes intitulé La ballade d’un idéaliste. Paradoxal, non ? Pas vraiment, puisque j’ai le sentiment d’avoir été baladé* dans ma vie. Pas idiot non plus, puisque ladite vie ne m’a pas pour autant emmené en bateau. J’ai toujours été conscient du fait que l’on ne maîtrisait rien dans cette société, et surtout pas son destin. Alors, à quoi bon se plaindre ! La conduite à suivre est celle-ci : « Assume, mon fils ! »

* Pour ceux qui ne sont pas allés à l’école longtemps (pour ma part, je précise que je suis parvenu à grimper jusqu’à bac + 4), je précise, ci-dessous, la différence qu’il y a entre « ballade », avec deux « l » et « balade » avec un seul « l ». Je reprends une partie d’un texte qui figurait en préface d’un roman dont je tairai le titre pour la bonne raison qu’il n’a pas été publié, et qu’il restera inédit. Dommage ? Non, je me suis inspiré de ce roman pour écrire La ballade d’un idéalistePour vous, braves gens peu instruits, mais pleins de bonne volonté, voici donc une explication toute simple qui ne devrait pas vous passer au-dessus de la tête (n’oubliez jamais que j’ai un peu d’humour, et que tout ce que je dis, je le dis avec amour) :

Tant que je vous ai sous la main, quitte à être casse-pieds, permettez-moi de revenir sur l’une de mes marottes de l’heure : le phénomène Macron [The Macron phenomenon]. Soit dit en passant, il y a du Trump en Macron : il commande beaucoup et un peu n’importe comment. Je me doute bien que, intelligent comme il est, il sait ce qu’il fait. Je crois même qu’il a une certaine idée de là où il veut aller. L’ennui, pour lui, c’est qu’il est le seul à savoir où il compte nous mener. À part lui, y a-t-il quelqu’un en France qui puisse dire où nous en serons dans deux ans ? Personne, surtout pas Mélenchon, ne réussira jamais à prendre le pouvoir (par la voie normale, raison de plus par la force). Le Front national n’y est pas parvenu, l’extrême gauche n’y arrivera pas non plus. En revanche, Mélenchon peut ruiner la France sans coup férir, ce qui ne serait pas drôle. Heureusement, avant qu’il n’ait le temps de lever un embryon de troupe, notre ex-chef d’état-major des armées, M. Pierre de Villiers, et ses commandos de mercenaires, se dresseront sur sa route et le pulvériseront en un éclair, ainsi que ses affidés apeurés.

Mais, revenons à notre phénomène Macron qui, pour l’instant, nous emmène dans l’on ne sait quelle aventure. Il est en train de diviser encore plus « notre cher et beau pays » qui n’en finit pas de se disloquer. Pauvre pays, à dire vrai, que des politicards inconséquents et dispendieux s’acharnent à détruire depuis plus de quarante ans, c’est-à-dire depuis François Giscard et Valéry Mitterrand. On pourrait même y adjoindre Monsieur Pompidou et sa bibiche, deux amoureux fou de cet art contemporain qui a semé la désolation dans tout l’Hexagone, avec ses épigones à la mords-moi-le-nœud d’où émerge un certain « Jack L. », le père de la Fête de la musique. Musique où l’électro nique le jazz et la java, et Nougaro s’en tape. Claude n’est plus là pour chapitrer son monde en roulant des « r », il se prélasse sur ses lauriers. Sur cette œuvre où le blues de couleur noir rime avec le rose de son Toulouse. Heureux homme qui n’est plus là pour endurer ces sons répétitifs et lancinants qui fabriquent des abrutis accros aux décibels jour et nuit. Qui procréent des mabouls rivés à des enceintes poussées au maximum et ravissent des crétins destinés à donner naissance à des débiles profonds. Diable qu’ils sont décadents ces dégénérés qui se roulent par terre par tous les temps et sous toutes les latitudes, qui se vautrent dans le pipi de chat, la merde de chien et la cacophonie, sous les regards éberlués de mélomanes abasourdis !

Et Macron dans tout ça ? Eh bien, lui, l’Emmanuel tombé du ciel, sans doute désemparé devant ces pantins désarticulés, ne restera pas pour autant impuissant. Le financier avisé se fera un plaisir de les racheter (au sens religieux du terme, puisqu’il est divin) à un prix défiant toute concurrence (c’est-à-dire à un coût prohibitif). De quelle façon ? En créant pour ces barbares dépravés des centres de rééducation philharmonique hyperfonctionnels, au top de la modernité, qui grèveront un peu plus le budget de l’État. 
Et nous, les idiots de contribuables, comme d’habitude, nous paierons la note, jusqu’au jour où l’idée nous viendra de « nettoyer » cette chienlit que « Mon général » aimait tant houspiller, cette « racaille » que Sarkozy aurait facilement ratiboisée.

Dernier carat… qui vaut de l’or !

Dans une interview accordée au magazine Le Point de ce jeudi 31 août 2017, le président Macron nous a fait part de sa vision de la France.
« Nous sommes un pays assez unique ; un pays de calcaire, de schiste et d’argile, de catholiques, de protestants, de juifs et de musulmans ; un pays qui n’a pas vraiment d’équivalent en Europe par ses contrastes. Il aurait dû s’écrouler mille fois, se diviser autant de fois. Il est toujours ce que [l’historien] Braudel décrivait très bien dans L’identité de la France : “Un amalgame”. »
Il nous donne aussi son point de vue sur la sacro-sainte culture, en insistant sur « la diversité culturelle », reprenant ainsi les propos tenus dans son discours à Lyon au cours de la campagne électorale :
« Il n’y a pas de culture française mais une culture diverse en France. »

Que répondre à ces positions « anti-nationales », pour ne pas dire « anti-françaises » ? Rien. Il nous suffit de laisser parler l’écrivain vendéen, Edmond de La Vergnaie, 
mais attention, cœurs sensibles s’abstenir ! :


Vous trouverez ce « coup de gueule » un rien réactionnaire dans ma Ballade d’un idéaliste. À la page 182 du livre, je mets cette harangue (il faut savoir que La Vergnaie était un pamphlétaire de haut vol), dans la bouche du regretté Fabrice Delgadeau, ce valeureux personnage qui vient de se donner la mort, et dont un bimensuel local dresse la nécrologie. 
Si ces propos vous heurtent plus que ceux de notre Président, rassurez-vous, ces « sinistres individus » (le maître et son premier disciple) sucent les pissenlits par la racine, alors que le demi-dieu Macron a toute l’éternité devant lui.
Pitié pour eux, les enragés de la plume, Dieu et Satan leur ont déjà pardonné leurs excès, Inch’Allah !

dimanche 23 juillet 2017

« La ballade d’un idéaliste », de Jean-Pierre Raison, en lice pour le prix de « La Journée du Manuscrit 2017 », et sélectionné pour le Renaudot. Frédéric Beigbeder et son frère Charles, pris à partie. Le Président Macron incriminé.

Le livre de l’écrivain nantais d’origine vendéenne Jean-Pierre Raison, intitulé La ballade d’un idéaliste, récemment paru aux Éditions du Net, est sélectionné pour le prix de « La Journée du Manuscrit 2017 » :

Notons déjà que ce recueil de textes (récits, nouvelles et tranches de vie) est à l’honneur dans le newsmagazine « L’Obs » du jeudi 6 juillet 2017, où l’éminent critique littéraire Jérôme Garcin lui consacre un article plus qu’élogieux, et joliment titré « Non sans raison ». Ci-dessous, l’article d’origine, sur une colonne, et le même article mis en page (par l’auteur) sur deux colonnes :




Notons aussi que cet ouvrage, qui pourrait être évoqué sur France Inter, dans la célèbre émission littéraire « Le Masque et la Plume », a des chances d’entrer dans la deuxième sélection du prix Renaudot qui aura lieu le 4 septembre prochain, chez Drouant, sous la présidence de Frédéric Beigbeder.

Au sujet de notre sémillant Frédéric Beigbeder (l’ex-directeur du mensuel « LUI »), critique au « Figaro Magazine », citons sa chronique du 2 juin 2017 intitulée « Au revoir tristesse », où il nous présente le roman d’une certaine Solveig Vialle, Des liens si touchants (Albin Michel, 160 p., 16 €).
Son papier commence très fort :

« Pour écrire son premier roman, Solveig Vialle ne s’est pas fatiguée : elle a entièrement copié le premier roman de François Sagan. Des liens si touchants, c’est Bonjour tristesse version 2017 : la narratrice se prénomme Cécile, elle adore son playboy, et, par inadvertance son « complot de petite fille » va déclencher une tragédie sur la Côte d’Azur. Elle assume son inconséquence dans une histoire perversement balnéaire. J’ai failli jeter ce livre dans la piscine de l’hôtel Martinez tant j’étais exaspéré par ce que Marie N’Diaye baptise autrefois « singerie » pour ne pas employer le terme juridique de plagiat. Aucune phrase n’est strictement pompée, mais tout l’univers, l’ambiance, l’intrigue sont décalqués sur le premier féminin le plus célèbre de l’après-guerre. Tel un coucou suisse, Mlle Vialle a bâti sa maison dans le nid de la jeune Sagan.

C’est bien envoyé, n’est-ce pas ! Sauf que ledit Frédéric Beigbeder n’a pas lu Un ténébreux vertige, le roman d’une autre jeune écrivaine dénommée Elsa d’Horgevil, qui, elle, revendique carrément son emprunt. Mais, elle, cette charmante et bien élevée demoiselle, a pris soin d’aviser Madame Françoise Sagan avant de commettre son « forfait ». Plus fort encore, Mlle Elsa d’Horgevil, qui débutait dans le roman, a eu la bonne idée et la sage précaution de faire appel à un « vieux routier de la littérature » pour accoucher de son projet. Un écrivain ô combien confirmé (presque dans l’antichambre de la célébrité) qui compte aujourd’hui douze livres à son actif ! Un écrivain dont on taira le nom pour ne pas entamer sa réputation (encore qu’il n’y ait rien de déshonorant à mettre en selle une jeune fille appelée à monter haut dans l’échelle littéraire), et aussi pour laisser les Sherlock Holmes du livre de faire leur travail, c’est-à-dire mener leur enquête.
Pour accréditer mes dires, voici la lettre que notre bienveillant romancier adressa en l’an 2000 à Madame Sagan :
L’ennui, pour ne pas dire le drame, c’est que Françoise Sagan, minée par la maladie, ne trouva ni la force ni le temps de répondre à cette missive pourtant fort chaleureuse et très réconfortante.
Alors ? Alors, le temps passa, beaucoup de temps, et une rencontre inopinée, mais bien venue, rapprocha l’écrivain sexagénaire et la jeune romancière. Celle-ci sauta sur cette opportunité, non point de devenir riche et célèbre, mais de faire son entrée dans le monde des lettres en juin 2014, en publiant sous son nom, Elsa d’Horgevil, ce fameux roman intitulé Un ténébreux vertige dont Les Éditions du Net et Amazon vous disent tout, ou presque.

Ci-dessous, la première de couverture du livre,

puis un document de présentation synthétique de l’ouvrage.
Et si l’on revenait à Frédéric Beigbeder sur lequel il y a beaucoup à dire, ou à redire, et notamment ceci : Monsieur est injoignable par mail, à moins d’emprunter (encore un emprunt !) des chemins de traverse qui hélas ! ne mènent nulle part. 
Par exemple, cette tentative faite auprès de son frère aîné — l’un des chefs d’entreprise les plus en vue du moment (c’est faux, mais ces mots vont l’enchanter) —, par « audacia.fr ». Audacia est une société d’investissement, partenaire financier des PME familiales non cotées, solidement implantées dans leur marché. Audacia accompagne la croissance de ces sociétés françaises qui opèrent sur des marchés porteurs et mondialisés et exportent dans le monde l’excellence de la France.
Voici mon message, un peu particulier. Mon but est de frapper l’esprit d’un « dirigeant » apparemment sensé, qui plus est censé avoir un minimum d’humour, ce qui fait peut-être beaucoup pour un homme qui se verrait bien à la tête du MEDEF. Le MEDEF, ce syndicat patronal aussi rigide que la CGT et plus borné que le président du MODEM, lui-même un cabochard comme on en trouve plus, sinon chez les mélanchoniens insoumis. Bref, je m’adresse à Charles Beigbeder (de Chasteigner de La Rocheposay, par sa mère). 
Mon message a pour titre tout ce qu’il y a de plus plébéien — « Du grand Charles au petit Frédéric Beigbeder » —, sauf que le vrai grand Charles, dit de Gaulle, était plus qu’un aristocrate, un grand seigneur.

Bonjour Monsieur,

Ma démarche est simple : je suis écrivain (illustre inconnu, pour l’instant, c’est-à-dire depuis quarante ans), et je voudrais assurer la promotion de votre « jeune » frère, Frédéric. 
Eh oui ! Frédéric ne sait pas se vendre, j’aimerais l’aider à se sortir de l’anonymat.
Mon but ultime : faire de lui une célébrité de premier plan.
Je sais, j’aurais peut-être dû commencer par vous, mais l’entreprise n’est pas mon domaine. Mon truc à moi, c’est l’écriture et la culture, et donc le culte de la personnalité.
Merci, « Monsieur Charles » (sans aucun rapport avec le défunt Pasqua, même si vous touchez dangereusement à la politique), de me communiquer l’e-mail perso de votre quasi-jumeau. [Diable ! Il s’en est fallu de peu, quelque chose comme trois mois, je crois. Voyez que je suis bien informé ! Normal, j’ai été correspondant local de presse dans le passé.]

Avec mes meilleures salutations,
Jean-Pierre Raison
Nantes

Comme il fallait s’y attendre, mon message n’est pas arrivé jusqu’à son destinataire, d’où ce nouveau message que je m’empresse de ne pas reproduire ici tant il est neuneu et convenu. Au fait, brillants lecteurs, « neuneu et convenu », est-ce un pléonasme ou une paronomase* ? Réponse : les deux, mon capitaine de pédalo, de drôles de figures !
* Le pléonasme consiste à employer, dans une même phrase, une expression dont le sens est déjà impliqué par un autre mot, causant ainsi une répétition de sens. La paronomase est une figure de style consistant à rapprocher des mots présentant une similarité formelle ou une parenté étymologique. Le proverbe « qui se ressemble s’assemble » présente une paronomase.

Voilà pour les frères Beigbeder, et surtout pour Frédéric qui ne saura jamais que Mlle Elsa d’Horgevil a plus de talent que sa Solveig Vialle, et que Les Éditions du Net valent mieux que les Éditions Albin Michel, l’éditeur de ma tête de Turc préféré, j’ai nommé Monsieur Philippe de Villiers, alias « Le fou du Puy » ou « L’agité du bocage », selon Le Canard enchaîné, ou encore « Le vicomte à rebours » ou « L’attraction du Parc » (un Parc qui est une espèce de Disneyland à la mode de chez nous ; nous, les Vendéens, qui savons planter les choux, cultiver les betteraves et récolter les navets), selon moi.

Tant que j’y suis, enfonçons le clou de girofle, épiçons le tableau en disant deux mots sur le jeune Macron qui commence sérieusement à nous courir sur le haricot avec ses multiples apparitions télévisées. On va bientôt le comparer à la Vierge de Notre-Dame-de-Lourdes ou de Fatima. Et s’il continue à voyager à tort et à travers la planète pour se faire bien voir des grands de ce monde, on risque de le confondre avec la Madone des sleepings et le surnommer « l’Angelot des aéroports ». Un angelot pas très catholique quand il se mêle de religion, et par trop laïque quand il règne en décideur impérial au sommet de l’État.
Braves gens, je présume que cela ne vous a pas échappé, il y a de la graine d’autocrate dans ce garçon-là qui a le verbe tranchant et le discours emmerdant. Ce petit julot jupitérien nous gonfle et nous fatigue. On aimerait ne pas être pris pour des veaux par ce taureau ailé qui ne pense qu’à nous empapaouter. 
Pour ma part, j’ai pris conscience de son amour du pouvoir, de son goût du commandement et de sa tendance « despotique », dès le 16 mai 2017. Voir mon post intitulé — « La ballade d’un idéaliste », un futur grand prix littéraire de l’année 2017 —, avec cette conclusion prémonitoire :

« Il n’est pas interdit de rêver, n’est-ce pas, surtout en ces temps (illusoires ?) où un jeune loup de 39 ans vient de prendre le pouvoir en France en accédant à la présidence de la République — et de quelle manière ! —, jusqu’à s’imaginer en sauveur d’un pays vermoulu et d’une société corrompue. Lui, notre sauveur ? Inaccessible espoir ? Toujours est-il que je lui trouve une belle gueule de Christ. Ne lui reste plus qu’à porter la barbe et les cheveux longs. Est-ce à dire que la couronne d’épines lui irait comme un gant ? ARRIÈRE BLASPHÉMATEUR ! ARRIÈRE SATAN ! Mes frères satiriques de “Charlie Hebdo” ont été kalachnikovisés pour moins que ça. Je file de ce pas à l’église de mon quartier, dénommé Saint-Pasquier, afin d’implorer le pardon du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et de prier jusqu’à épuisement, ce sera là mon châtiment pour ce crime de lèse-divin Jésus, amen.

À bientôt, j’espère…
Sinon, rendez-vous au Paradis des imprécateurs. »

Voilà, mes chers amis, mon post est fini, vous pouvez reprendre une activité normale, et répandre ma bonne parole autour de vous, en n’oubliant jamais que vous avez pour mission :
— de lire mon livre, La ballade d’un idéaliste ;
— de me soutenir afin que j’obtienne : le prix de « La Journée du Manuscrit » ;
— et bien sûr de diffuser l’excellent article de Jérôme Garcin, paru dans « L’OBS » du 6 juillet 2017, intitulé « Non sans Raison ». Je vous recommande même de l’apprendre par cœur et de le réciter tous les soirs avant de vous coucher.

Que la paix soit avec vous, surtout en cas de guerre.
Jean-Pierre Raison