mercredi 8 février 2017

Je suis candidat à la présidence de la République

Mes chers et chères compatriotes,

En vertu de ce passé glorieux qui m’a valu d’être si populaire dans notre pays, et au-delà, j’ai décidé de me présenter à l’élection présidentielle de 2017.
Comme vous le savez, je suis Vendéen de souche, et non pas Beur vendéen (1) comme se définit lui-même l’usurpateur Philippe de Villiers, alias M. le vicomte Le Jolis de Villiers de Saintignon [On appelle ça un nom à rallonges. Notez bien que Villiers est plus moche que Jolis, ce long patronyme ne coule donc pas de source, même s’il descend de loin.], mon adversaire politique numéro 1. Bien qu’aristocrate, et donc de sang bleu, Monsieur a du sang « mêlé » dans les veines : son père est Lorrain d’origine, et sa mère Catalane (pour mémoire, Manuel Valls est lui-même un Catalan naturalisé français). Ce Villiers-là est donc un métis, et il n’a rien à envier aux Maghrébins français qui peuplent nos cités défavorisées, nos zones de non-droit et nos ghettos. Sauf qu’il y a un faussaire (un faux serf, un faux-cul-terreux, un soi-disant manant, un prétendu paysan, un imposteur) en lui, et un fossé entre ses discours et ses actes.
Au lieu de se retirer sur ses terres au milieu des siens pour mener une vie de bon père de famille en son logis campagnard des Aubretières, un lieu-dit qui respire la nature et la douceur de vivre, au lieu, éventuellement, de se joindre aux modestes et braves gens afin de s’imprégner de leur humilité et de leur désintéressement, notre seigneur du Puy du Fou, tel Jésus ressuscité, sort des catacombes de son parc d’attractions pour arborer ses quartiers de noblesse qui ne sentent ni la ZFU (Zone franche urbaine) ni le QSN (Quartier sensible de non-droit), et pour répandre sa littérature frelatée dans l’Hexagone. 
Voilà pour le portrait identitaire de ce gentilhomme dévoyé, de ce représentant de la France multiculturelle, qui passe, à tort, pour un pur produit du terroir vendéen.
(1) Quand Villiers se présente comme un « Beur vendéen », et s’en vante, ce n’est  pas seulement pour confesser et confirmer ses racines à moitié étrangères, mais pour fanfaronner, faire l’intéressant, le pitre, le malin, et Dieu sait si ce bonimenteur excelle dans la comédie et le burlesque (voir plus loin). Lorsqu’il dit « Beur vendéen », il pense en fait au « Petit Beurre vendéen », quand il sait pertinemment que le Petit Beurre est un biscuit qui n’est pas de chez nous, en tout cas pas typiquement vendéen, puisqu’il est né à Nantes. C’est un gâteau créé en 1886 par un pâtissier nantais, Louis Lefèvre-Utile, baptisé « Petit Beurre LU ». Il est fabriqué dans une entreprise de l’industrie alimentaire dénommée LU, l’abrégé du patronyme de son fondateur. Une société qui aujourd’hui fait partie de la branche Biscuits du groupe américain Kraft Foods (Mondelez International).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Petit_Beurre 
Sur ses origines et sur cette appellation incontrôlable de  « “petit beurre” vendéen » — à laquelle il semble tenir autant qu’à la prunelle de ses yeux [Souvenez-vous que, en 2009, Philippe de Villiers a dû affronter un cancer de l’œil gauche, qu’il a vaincu, et cela n’a pu que redorer son blason. Nous, les gars du Bocage, même les rebelles de mon espèce, nous sommes-nous ravis et heureux qu’il ait remporté cette victoire-là.] —, voici la réponse qu’il fit au journaliste de la revue Lecture et Tradition, Bulletin littéraire contrerévolutionnaire, venu l’interviewer : 
L. et T. : On pourrait se dire qu’avec un tel parcours, vous êtes un Vendéen « de souche »… Qu’en est-il exactement ? Pourriez-vous nous parler de vos origines familiales ?
Ph. de V. : Le berceau de ma famille, c’est la Normandie, plus exactement Villiers-Fossard, dans le Cotentin. J’appartiens à une famille d’officiers de pères en fils, et cette famille est toujours allée là où il fallait défendre le pré carré français. Depuis de nombreuses décennies, la famille de mon père se trouvait sur la frontière, en Lorraine. Mon père était lorrain. Il est né à Nancy et il a rejoint son colonel, De Lattre, au 15-1 (2) à Metz. Il s’est évadé pour le retrouver après la guerre, suite à sa déportation au camp de représailles de Lübeck. Au domicile personnel du maréchal de Lattre de Tassigny, il a rencontré ma mère qui était elle-même catalane, et dont l’ancêtre, Bénigne de Montsorbier, était une amazone de Charette. Je suis un « petit beurre » vendéen !  
Cela dit, les journalistes étant ce qu’ils sont, Villiers a sans doute prononcé « petit Beur » vendéen, et la sténographe, gourmande comme une lapine devant une carotte, et qui plus est prénommée Margarine ou Madeleine, aura écrit « petit beurre ». À moins que ladite jeune femme ait été une Beurette ! Auquel cas, il vaut mieux que je m’arrête immédiatement, car, à force de me masturber l’esprit sur une figure de style (« petit beurre » vendéen), ça va mal tourner, je vais vous en mettre « plein la gueule », et je risque d’y passer la nuit et de vous transporter jusqu’au bout de l’ennui, ce qui serait contraire à mon but qui est de vous instruire tout en vous distrayant.
Voir l’extrait de cet entretien avec Ph. de V. : 

Pour compléter le profil de cet individu hybride, mixte de brigand et de croisé, rappelons-nous le médiocre parcours du politicailleur échevelé qu’il fut, et qu’il est resté. Lui, le secrétaire d’État à la Culture qui se moquait tant de son ministre de tutelle — François Léotard, dont le frère, comédien « alcoolo rigolo déjanté » (pardon Philippe, on t’aimait bien, tu sais !) défrayait la chronique avec ses frasques d’artiste trop mal aimé —, est aujourd’hui la risée de ses pairs, maires et confères. Pourquoi ? Parce que, dans sa proche descendance, celui qui a le mieux réussi, c’est son frère cadet. Lui, le glorieux saint-cyrien, a damé le pion à son aîné, le piteux énarque. Le chef suprême des armées l’a emporté sur le bidasse en folie (Puy du Fou oblige !) qui se plaît à faire le zouave pour amuser la galerie et rivaliser avec les comiques troupiers du genre de ce diablotin de Ruquier qui, lui, a l’étoffe et l’envergure de nos meilleurs chansonniers (d’hier, car ceux d’aujourd’hui ne sont jamais que des humoristes de pacotille).
Nous deux : Lui à gauche ; Moi, à droite
(https://fr.pinterest.com)

Je ne reviendrai pas sur les raisons de cette farouche discorde, entre nous deux (voir ci-dessus), qui remonte au début des années 80, et qui n’a cessé de s’amplifier. À un point tel que nous ne pouvons plus nous voir, et c’est heureux. En effet, dans le passé, Monsieur de Villiers m’a déjà provoqué en duel, tant il se croit un brillant escrimeur. Il irait même jusqu’à se prendre pour une flèche, alors qu’il n’a plus une corde à son arc. Il fait souvent le mariolle, parce qu’il a derrière lui une longue lignée de militaires qui lui pardonnent ses incartades et son impétuosité. À dire vrai, il se surestime, car le va-t-en-guerre de la famille, c’est son frère cadet, Pierre, chef d’état-major des armées, un homme solide sur lequel on bâtirait une église s’il ne préférait pas les casernes.

Là-bas, dans ma Vendée profonde, je jouis d’une réputation enviable, que je dois à mon engagement passé. Je vous parle d’un temps où deux « clans » très connus, et de tendance franchouillarde, s’affrontaient : les tenants de la purification des ethnies blanches, et les partisans du blanchiment des tribus noires. J’avais cru bon de me situer à égales distances de ces deux groupes d’enragés, en optant pour le « juste milieu », ce concept mollasson alors prôné par le républicain indépendant VGE, bien que je fusse gaulliste chiraquien. 
Lui, mon ennemi intime susnommé Ph. de V. [Philippe de Villiers, à ne pas confondre avec le pH de Villiers. En chimie, l’abréviation « pH » désigne le potentiel hydrogène. Il mesure l’acidité ou la basicité d’une solution (un mélange liquide). Retenez ceci : Ph. de V. ne sera jamais une solution pour la France, bien qu’il ne manque pas d’oxygène ; il aura beau mettre les gaz, il manquera toujours d’hydrogène.], s’était positionné aux deux extrêmes, d’où la guerre qui se déclara entre nous et qui perdure ardemment. Il faut dire que Ph. de V. voulait à tout prix se singulariser, quitte à passer pour un illuminé. Sur ce plan-là, il n’a pas bougé d’un iota et, selon moi, les choses vont empirer. Comme le dernier des scouts qu’il n’a jamais été, il reste toujours prêt à lever l’épée. À ses risques et périls, car je suis toujours là pour le contester et pour lui tailler des costards dignes d’un grand couturier.
Bon, tout ça, c’était avant.

Et si je vous disais deux mots sur « Moi, futur président » !

Aujourd’hui, j’aurais plutôt tendance à me complaire dans le marécage populiste, tandis que mon opposant de prédilection a viré sa casaque pour se recentrer à la droite de la gauche « maquereau » (celle qui se vend au plus offrant), une gauche atteinte de macronite aiguë. Une gauche qui se cherche sans espoir de se trouver et qui poursuit un chemin sans issue qui pourrait ne déboucher nulle part. Mais, comme dirait le raffarineur de service : « C’est en faisant du surplace maintenant que l’on a le plus de chances de conclure plus tard. » Vas-y, Jean-Pierre (Raffarin) ! Ton pif écrasé en jette, c’est sûr, et ta gueule de boxeur vaut le détour.

Bref, vous l’avez compris, avec ma gouaille et mon j’en foutisme, je suis parti pour faire un malheur dans cette Présidentielle 2017 où je vais mettre des bâtons dans les roues à tous mes concurrents. À la fin de la campagne, je vous le promets, ils finiront tous en caleçon, qu’ils s’appellent François F. (ou… rien ?), Benoît, Emmanuel, Jean-Luc, Nicolas (le souverain), Henri, Rama, François B., ou XYZ. Quant à la Marine, elle sera probablement emportée avec l’eau des bains de foule dont elle aura mortellement abusé. À moins que, menée au score par moi l’ancien footballeur, elle prenne l’initiative de se sacrifier pour mes beaux yeux pervers (aigue-marine), et pour l’immense service rendu à la nation en ayant, dans ma Vendée chérie, réduit ce zigomar de Le Jolis de Villiers de Saintignon à sa plus simple expression : l’air niais à la mords-moi le nœud.
Ainsi, le devoir accompli, je deviendrai le père d’un peuple qui verra en moi un président éclairé, l’anti-Kim Jong-un, l’inquiétant dictateur de la Corée du Nord. Mais n’anticipons pas. Que je mette d’abord au point mon programme qui tiendra sur une seule page, et dont le mot d’ordre sera : « Mes bien-aimés concitoyens et bien-aimées concitoyennes, avec moi, attendez-vous au pire, ainsi vous ne serez pas déçus. »

Si jamais je devais échouer à une poignée de main près, j’ose néanmoins espérer faire un meilleur score que mon challenger privilégié à la Présidentielle de 1995, qui obtint royalement 4,74 % des suffrages, et ce fut bien payé pour sa minable prestation. L’ennui, c’est que ce résultat ne lui permit pas de bénéficier du remboursement de ses frais de campagne. Il dut alors vendre jusqu’à son attaché-case en peau de zobi made in Océanique-en-mer (île de l’archipel des Glandus) pour survivre, et s’exiler dans une contrée perdue pour se refaire une santé. 
Et c’est ainsi que, grâce à son frère cadet, on le retrouva garde-barrière dans l’aviation.

NOTA. Tout ce que j’ai écrit jusqu’ici est rigoureusement vrai… à deux ou trois détails près, par exemple ces dernières lignes — « Il dut alors (…) dans l’aviation. » qui sont là pour vous démontrer que moi aussi je sais faire le guignol et galéjer comme ce bouffon de Ph. de V. (en français roturier, M. Péhachedevé).
En revanche, tout ce qui suit, c’est du vécu pur et dur (même si le journalistique et l’historique portent parfois à caution). Mais, ici, la caution, c’est M. Jean-Pierre Raison, et tout ce que cet homme avance est incontestable, puisqu’il ne ment jamais, ou alors « en croyant dire vrai ». Ce dont on est certain à 100 %, c’est que les livres auxquels il fait allusion sont bien de lui. Non seulement il n’utilise pas de « nègre(s) », mais il est contre le travail noir. Ils sont comme ça les blancs-becs de son espèce : directs et francs du collier. Hélas ! on n’en trouve de moins en moins des perles rares de cet acabit, sauf dans les coins les plus reculés de la Vendée où subsistent de rares analphabètes, généralement de malheureuses victimes des amours consanguines propres aux mariages incestueux… entre aristocrates.

Pour comprendre la genèse de mon hostilité envers ce faux frère de Ph. de V.

« Ça a débuté comme ça. »
(comme l’écrit Céline en ouverture de son roman Voyage au bout de la nuit)
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Tandis que Philippe de Villiers s’installe dans la communication, 
(pour asseoir son influence et se préparer à prendre le pouvoir)
Jean-Pierre Raison fait irruption dans le journalisme et la littérature

En 1982, l’énarque défroqué Philippe de Villiers et le ministre-président de la Région des Pays de la Loire, Olivier Guichard, soutenus par des collectivités locales et des entreprises, donnaient naissance (sans césarienne) à la « Fondation pour les arts et les sciences de la communication », fondation qui, en 1984, allait devenir « SciencesCom » (voir plus loin le scoop de Jean-Pierre Raison).
Depuis, l’école de communication SciencesCom, après un rattachement à l’école supérieure de commerce Audencia, s’appelle Audencia SciencesCom. Et voilà que tout ce beau monde va intégrer, en avril 2017, le Médiacampus, un bâtiment situé sur l’Île de Nantes, le quartier d’avenir de la cité des ducs de Bretagne, vu comme un petit Manhattan (défense de rire !).

Pour la grande Histoire, en cette même année 1984, la France mitterrandienne, donc le pouvoir socialo-communiste en place qui se préparait à instaurer « un grand service public unifié et laïque de l’éducation nationale », se trouva confronté à l’une des plus grandes manifestations de la Ve République — conduite par les associations de parents de l’école libre (privée), c’est-à-dire les défenseurs de l’enseignement catholique — qui fit descendre dans la rue des millions de Français, dont 1 500 000 à Paris. 
Ce massif défilé parisien était l’apothéose et le couronnement des impressionnantes manifestations qui s’étaient déroulées dans les grandes villes en 1983, dont celle d’octobre à Nantes (100 000 personnes), que j’avais alors couverte en tant que journaliste à Nantes Inter Service, un hebdomadaire gratuit d’annonces et d’informations dont le tirage atteignait 155 000 exemplaires (voir plus loin).

Pour la petite histoire, et toujours en 1984, Jean-Pierre Raison soi-même :
• annonçaitet c’était un super scoop ! — dans le magazine L’événement de Nantes (du 18 au 24 mai 1984), la création de la Fondation pour les Arts et les Sciences de la Communication. Il avait titré son papier, très long et très fouillé : « La fondation ASCOM ou l’Institut Philippe de Villiers ». Pour présenter cette information exclusive, il avait rédigé un chapeau du feu de Dieu :

écrivait un article retentissant dans l’hebdomadaire Nantes Inter Service :
En 1984, je me trouvais au niveau moins dix de l’échelle sociale, et j’ai été amené à collaborer dans un magazine de petites annonces gracieusement distribué dans les boîtes aux lettres. Affamé de journalisme, j’aurais bouffé à tous les râteliers. Là, je trustais les pages rédactionnelles dudit hebdomadaire gratuit : j’y tenais une chronique (« L’humeur de Jean Mareuil », mon pseudonyme), j’y faisais des portraits et des enquêtes, et, bien sûr, j’assurais les publi-reportages. Je vous prie de croire que mes papiers étaient plus décapants que ceux de Ouest-France, et plus bandants que ceux de Presse Océan. Dans ce vrai-faux organe de presse vilipendé par les plumitifs encartés, j’ai notamment écrit un article sur « Ulysse », un clochard nantais plus célèbre que le maire de l’époque (Michel Chauty), qui fit grand bruit. 
Eut également un fort impact, ce papier que je pondis pour rendre compte de la manifestation nantaise en faveur de l’enseignement « libre ». Il m’avait suffi de côtoyer les protestataires et de reproduire les propos tenus par les badauds massés aux abords du cortège.


Soit dit en passant, pour en savoir plus sur mon activité journalistique nantaise, voir mon ouvrage autobiographique, Le quotidien d’un “O.S.” du journalisme ou l’édifiant témoignage d’un correspondant de presse nantais :


• recevait les félicitations de M. Jacques de Villiers, vice-président du conseil général de la Vendée et père de Philippe de Villiers, pour sa nouvelle intitulée « Les ravins de La Maha », qui avait obtenu une mention spéciale du jury du prix littéraire organisé par la Société des écrivains de Vendée :
• terminait son livre intitulé Mon « moi » est-il guérissable ? Ce livre n’a été publié (aux Éditions du Net), et encore dans sa version expurgée, qu’en 2015, sous le titre Quand j’étais chômeur : 

• travaillait sur un autre ouvrage, un tantinet érotique, intitulé L’Arlequine, qui, lui, parut en 1994, chez Media France Edition :

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Comme je le dis parfois à la fin de mes articles démesurément longs : si j’ai péché, ici et là, en laissant traîner des fautes en tout genre, veuillez bien vouloir me les pardonner.
Votre Jean-Pierre Raison.

jeudi 12 janvier 2017

Au régal des « Primaires »

Avec une pensée émue 
pour nos malheureux socialistes 
qui ne savent plus où ils en sont : 
ils ne savent plus ce qu’ils disent ni ce qu’ils font.


AU RÉGAL DES « PRIMAIRES »

Que signifie le mot « primaire » ?

Écoutons d’abord, notre cher Wikipédia :
Le terme primaire peut désigner :
Il peut aussi qualifier :

Pour vous épargner une fastidieuse consultation, je me suis permis de traduire le contenu ci-dessus le mieux possible, en le réduisant à sa plus simple expression. Simple, mais un petit peu « abscons ». Abscons n’est pas un mot grossier, c’est un adjectif synonyme de subtil… comme vous savez l’être quand vous ne faites pas la bête.

Donc, pour résumer la version de « Wiki L’omniscient » (savant incollable), 
en appliquant à la lettre les définitions de notre site préféré,

je dirais que le terme « primaire » désigne une élection
• qui remonte à l’ère géologique ; 
• qui est inspirée par les amis de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ; 
• qui bénéficie d’un apprêt permettant aux candidats dépeints de mieux accrocher ;
• qui oppose de drôles d’oiseaux qui agitent leurs ailes pour mettre en valeur leurs grandes plumes appelées pennes (notons que le penne est très chatouilleux) ; 
• qui devient maladive et qui peut dégénérer jusqu’à devenir secondaire ; 
• qui peut prendre plusieurs couleurs telles que le rouge coco, le bleu marine, le noir anarchique, des couleurs qui se mélangent parfois entre elles pour former ce fameux RVB aux teintes bien dosées ; 
• qui repose à la base sur un système très scolaire ; 
• que l’on retrouve en économie, où les syndicats s’affrontent dans les élections professionnelles de tous les secteurs ; 
• qui se veut transformatrice et qui n’est que conservatrice ; 
• qui joue un rôle important dans la télescopie en expérimentant des jeux de miroir, d’où des télescopages fréquents entre partisans ; 
• qui, malgré les apparences (des individus pas vraiment à la hauteur), met aux prises des personnes puissantes, entières, positives et non nulles. 

On pourrait pousser les définitions plus loin, au risque de déraper dans la contagion, car la primaire porte en germe autant de virus que de microbes, qui résistent à tous les processus prophylaxiques (préventifs). Comment en venir à bout, alors ? Je ne vois que la purge, encore que ce laxatif ne soit pas sans danger, les livres d’histoire en témoignent. Voir les purges staliniennes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_Purges

mercredi 21 décembre 2016

Le prix Goncourt 2017 est attribué à…

Dans mon mail du 01/09/201, je vous écrivais ceci :

« En cette rentrée 2016, littéraire et politique, je suis heureux de vous retrouver après de longs mois consacrés à la mise au point d’un recueil de textes (récits, nouvelles, tranches de vie) qui devrait paraître au plus tard en janvier 2017. Ce recueil est actuellement entre les mains d’un lecteur professionnel qui, au fil des années, est quasiment devenu my literary advisor. Non, non, il n’est pas américain, c’est moi qui suis translator. Parmi mes dernières traductions, Writing is a hard drug, of John-Peter Reason [in french : « L’écriture est une drogue dure », de Jean-Pierre Raison]. »

Eh bien, mon conseiller littéraire s’est prononcé : « Votre texte est formidable ! » Les quelques éditeurs contactés ont l’ouvrage entre leurs mains, à eux de décider. Pour ma part, et par sécurité (après la Présidentielle de 2017, quel que soit le gagnant, l’inflation va repartir), j’ai déjà commandé les petits fours pour un éventuel grand prix décerné en automne. Et si  c’est un gros bide ? On les donnera aux Restos du cœur, même les moisis, s’il y en a. Les fauchés ne sont pas de ceux-là, ils bouffent tout. Rien ne résiste à leurs dentiers en plastique. Non, non, je ne me moque pas d’eux. N’oubliez pas que mon ouvrage précédent, publié en juillet 2015, s’intitule Quand j’étais chômeur. Comme vous avez la mémoire courte et que vous doutez de mes propos, en voici la preuve : le recto et le verso de l’une de mes cartes de pointage.


À cette époque, début des années 80, « Les Restos du cœur » n’existaient pas [Le premier restaurant du cœur ouvre ses portes en France, le 21 décembre 1985.]. De toute façon, pour les cadres qui, comme moi, se trouvaient en fin de chômage de longue durée, il était délicat d’aller mendier son pain où que ce soit, puisque la plupart des gens nous croyaient largement indemnisés. En vérité, il fallait joindre les deux bouts avec une allocation de solidarité qui ne couvrait même pas le loyer. C’est ainsi que votre livret A fond comme neige au soleil, et si vous n’avez pas de plan B, vous êtes tout simplement plombé.
Donc, si vous me le permettez, je n’ai de leçon à recevoir de personne, d’autant que je n’en donne pas moi-même, ou alors rarement. C’est particulièrement vrai dans le domaine de l’écriture. Encore que, après avoir publié (je laisse de côté les manuscrits restés lettre morte !) une douzaine de livres, je pourrais en apprendre à beaucoup. Problème : je ne crois pas dans ce qu’on appelle « les ateliers d’écriture », car, pour moi, écrire est une activité qui s’exerce en solitaire, comme d’autres plaisirs d’ailleurs, sauf que la souffrance l’emporte souvent sur l’agrément. Surtout quand l’écriture est chez vous une drogue dure qui vous a conduit au chômage. Pour votre information, ci-dessous deux liens qui renvoient à Facebook, un réseau social dont je ne fais pas partie (mon éditeur, oui), car je préfère me vouer exclusivement à mon blog, à vous, donc, qui êtes mes meilleurs amis, ceux à qui je me confie.
L’écriture est une drogue dure
Ouf ! Cette copieuse et pénible entrée en matière pour vous annoncer la future parution d’un livre dont je ne connais pas encore l’éditeur… qui pourrait bien être Les Éditions du Net. 
Le lien ci-dessous vous rappelle la liste des livres que j’ai publiés chez cet éditeur, ainsi que ceux des deux auteurs que j’ai parrainés, Clémentin de Saint-Mars et Elsa d’Horgevil. Je ne suis pas leur mécène, seulement leur protecteur. 
http://www.leseditionsdunet.com/published_book.php
J’aurais grande envie de vous livrer le titre de cet ouvrage, au demeurant déposé chez Copyright-France, mais, je vous l’ai dit dans un post précédent, il y a tellement de brigands, sans scrupules évidemment, dans ce milieu de l’édition (autant que dans le Showbiz), que je préfère la boucler.
Pour une fois que je la ferme, vous n’allez pas vous en plaindre, moi qui vous soûle souvent plus que de raison.

Bonnes fêtes de fin d’année, et vivement 2017, où la consécration m’attend. Si, si, j’ai consulté la Pythie (l’oracle de Delphes), et la divinatrice a été formelle : « En novembre 2017, vous serez l’heureux élu du mois. Novembre, n’est-ce pas la période des prix littéraires ? Ma prophétesse pensait-elle au sacro-saint Goncourt, voire à l’auguste Renaudot (qui, en vérité, se prénomme Théophraste) ? 
Si c’est effectivement moi qui décroche la timballe, il faudra alors m’appeler « le Grantécrivain », et faire la courbette devant moi en me saluant. 
Bonne nuit les petits, comme disait naguère Nounours à la télévision pour endormir les enfants.


Jean-Pierre Raison, l’illustre inconnu appelé à devenir célèbre.

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Message personnel à mon ami Gérard : 
Est-ce toi qui m'a envoyé un message inquiétant ce mercredi 21, à 5 h 52 ? Je subodore l’arnaque, car je ne reconnais pas ton adresse mail. J’avais comme email : gerard.jovene@wanadoo.fr, et celui que je viens de recevoir provient de l'email : gerardjovene@orange.fr 
En espérant que tu prendras vite connaissance de ce message. Amitiés.

samedi 15 octobre 2016

Philippe de Villiers récidive

Après Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, des mémoires politiques tout à sa gloire, qui, grâce à un battage médiatique de haute volée et à un tapage publicitaire à crever, le firent entrer dans la cour des best-sellers, Philippe de Villiers récidive en publiant un nouvel ouvrage au titre poétique, Les cloches sonneront-elles encore demain ? mais hautement polémique, dans lequel il s’en prend aux hommes politiques : « Trois générations d’hommes politiques ont livré le pays à l’islam. Comment osent-ils encore se montrer au public pour déplorer ou nier les effets des maux dont ils ont, pendant quarante ans, chéri les causes ? »
Cet enragé de Villiers n’a peur de rien. Il a le culot de faire comme s’il n’était pas lui-même un homme politique, comme s’il n’avait jamais fait partie de la bande d’incapables qui nous ont mal gouvernés depuis 1974 — épargnons ce jouisseur de Pompidou, qui, comme Macron, a servi (asservi ?) chez Rothschild et s’y est enrichi — et l’arrivée de Giscard d’Estaing au pouvoir. VGE, l’inventeur (avec Chichi) du « regroupement familial », à l’origine de cette immigration massive et incontrôlée dont nous subissons aujourd’hui les fâcheuses conséquences.

Sur Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, cette confession pas très catholique, et parfois mensongère, je vous demande de noter ceci : le dénommé Villiers (et son éditeur Albin Michel) a bien pris soin de publier son livre (le 1er octobre 2015) après le décès de Charles Pasqua (29 juin 2015), dont il se moque éhontément et sur le dos duquel il fanfaronne. Il aime ça, Villiers, jouer au plus malin, et se faire mousser à peu de frais ni trop de risques, en utilisant des personnes disparues. Peut-être que ce faux Vendéen aimerait aussi aller cracher sur la tombe de ce vrai Corse, sauf qu’il ne ressortirait pas vivant du cimetière. 
« Faux Vendéen, lui ? Vous êtes malade, il a donné naissance au Puy du Fou. » Et vous, les ignares, vous êtes des nigauds pour me répliquer cela.
Au lieu-dit Le Puy du Fou, il faut bien distinguer la Cinéscénie du Parc d’attractions. D’un côté, un grandiose spectacle de nuit à la pointe de la technique ; une monumentale fresque sur l’histoire de la Vendée. De l’autre, un espace de loisirs thématique qui n’est jamais qu’un Villiersland pour touristes en liquette, jupette ou salopette. Un endroit à la mode de chez nous (qui savons planter les choux… et compter les bouses), où les bobos en goguette s’éclatent sans complexe et les péquenots en chemisette se cultivent sans le savoir. Vous avez bien lu, j’ai écrit « péquenot », et je peux me le permettre, puisque je suis d’origine paysanne à 100 %, et que pour moi, tous les péquenots du coin sont mes cousins. Un péquenot décrotté, certes, mais un Vendéen de souche, pur jus, pas comme cet usurpateur de Villiers, noble d’extraction, mais à moitié Lorrain, à moitié Catalan. Tiens, tiens ! Ça vous en bouche un coin d’apprendre cette vérité véritable et vérifiable ! Eh oui ! l’icône du bocage en prend un coup sur la tronche, le romancier de Charette (1) y perd ses roues, le donneur de leçons est comme un couillon. Et moi, j’exulte jusqu’à l’extase, je tombe raide en pâmoison, mais Pamela Anderson est là pour me suçoter des mots gentils à l’oreille, tels ceux-ci : « Le roi de la Vendée, Jean-Pierre, c’est toi. » L’autre imposteur, qui l’a dans le baba, va bientôt être mis aux fers, sinon jeter dans une oubliette de ce vieux château de l’Étenduère, sise aux Herbiers, détruit en 1794 par les « colonnes infernales » du général Turreau, et aujourd’hui en ruines.

(1)  François-Athanase Charette de la Contrie, général en chef de l’armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz, durant la deuxième guerre de Vendée (1795-1796).

Ah ! Les Herbiers ! C’est là que je suis né, sur la terre de mes aïeux, le berceau de ma famille se trouvant à Ste-Florence-de-l’Oie. Que ceux qui voudraient me chercher des poux dans ma bonne tête de pecnocrate (aristocrate paysan) viennent contester ma vendéité ! Qu’ils viennent fourrager dans ma généalogie, moi qui suis un concentré de Raison, Rondeau, Remigereau, Cossard, Villeneuve, Arnoux, Godet, Vilain, Girardin, Sourisseau, Bourasseau, Boudaud, Girardeau, Huvelin, Liaigre, Bretaud, Poupet, Paineau, Liard, Mandin, Bouyer, Gaboriau, Brosset, Drapeau, Guimbretière, Bedon, Chaillou, Baubry, Rochereau, Roussière, Hiou, Goineau, Brunet, Fumoleau, Barré, Rimbaud, Pasquereau, Rainteau, Vinet, Brejon, Godart, Buteau, Caillaud, Birard, Bétard,… Stop ou encore ? Moi, ça ne me dérange pas, nous voilà déjà au XVIIIe siècle, et toujours en Vendée, on peut remonter jusqu’au Moyen Âge, sans problème… tous mes ancêtres ont éclos dans les parages de Ste-Florence-de-l’Oie, Mesnard-la-Barotière, St-André-d’Ornay, St-Germain-de-Princay… Non mais ! C’est pas un énarque de l’acabit de Villiers qui va en remontrer à un pecnocrate de mon espèce, qui lui descend en droit sillon du laboureur de l’Angélus de Millet !
Coup de grâce : ma famille, contrairement à celle des Villiers (non identifiée à l’époque), s’est vaillamment illustrée durant l’épopée des guerres de Vendée, jusqu’à avoir son héros : Victor Rondeau. Oui, lecteurs, Victor Rondeau, mon arrière-arrière-arrière-grand-père maternel, fut blessé en août 1793, lors de la bataille de Luçon. Il en est revenu borgne et estropié, ce qui ne l’a pas empêché de procréer, la preuve, je lui rends hommage en 2016. Victor habitait dans une ferme, à La Guillaumière, un village situé à un vol de corbeaux du mont des Alouettes, butte cultissime de ma chère ville des Herbiers.

Nota Bene (note pour les benêts) : Certains penseront peut-être : « On dirait que Philippe de Villiers est sa tête de Turc. » Non, Raison, sauf exception (des individus mal coiffés, mal rasés, mal habillés qui sentent la bête) ne verse jamais dans le délit de faciès. Si tête de Turc il y a, ce n’est pas celle de Recep Tayyip Erdoğan, l’actuel président de la République de Turquie, mais plutôt celle du Grand Mamamouchi, titre honorifique ridicule inventé par Molière dans Le Bourgeois gentilhomme, pour désigner une prétendue dignité turque. N’imaginez pas le Vicomte emperruqué, vous obtiendriez un personnage digne de La cage aux folles. Une sorte d’« aristomo pecno », alors que Monsieur se réclame de la noblesse d’épée. Non, ne vous permettez jamais pareil outrage, ce serait commettre un crime de lèse-lignée.

À toutes fins utiles, consultez mon post du 25 février 2015 : 

vendredi 7 octobre 2016

Des amants insensés qui se rencontrent secrètement dans un ancien village de pêcheurs et de marins situé au bord de…

(Suite au post intitulé « Elsa et Clémentin, des amants insensés » [© Jean-Pierre Raison.])

Elle a vingt ans, et lui soixante. Quarante ans d’écart ! La romancière dans la vingtaine s’est éprise de l’écrivain sexagénaire, et vice-versa. Mais qui sont-ils ? « Elle », se prénomme Elsa, et « Lui », Clémentin.
Des amants insensés qui se rencontrent secrètement dans un ancien village de pêcheurs et de marins situé au bord de l’un des plus grands fleuves de France, que l’on dit tumultueux. Sans doute ont-ils choisi à bon escient ce fleuve si bien accordé avec leur liaison échevelée, à moins qu’ils aient jeté leur dévolu sur ce lieu par simple commodité, ce qui serait également judicieux.

Comment avez-vous eu connaissance de cette liaison entre Elsa et Clémentin, me demanderont certains ? À ce stade de l’écriture du livre, je n’en sais fichtrement rien. De même que j’ignorais le lieu de leurs rencontres secrètes avant de l’inventer devant vous. Pour vous répondre, il faudrait que je vous raconte la fin, et que je remonte toute l’histoire de ces deux amants insensés, autrement dit que j’écrive mon livre à l’envers. Dans le roman policier basique (par exemple dans les téléfilms ou les séries policières), tout est envisageable. Soit on annonce d’emblée que tel personnage est mort (on vient de découvrir son cadavre), et le jeu consiste à trouver le (ou les ?) coupable. Soit une personne a disparu, et on mène une enquête pour savoir ce qui a pu lui arriver, et là, les hypothèses et les suspects se succèdent avec, au bout du compte, et de l’énigme, un macchabée. En vérité — parce que la vérité est partout et l’inconnu nulle part — dans les polars, toutes les combinaisons sont possibles et tout se résout (encore que, dans certains scénarios, on ne comprend pas tout, et le suspense est là, dans cette fin ouverte où chaque lecteur imagine la suite).
Bon, on ne va pas perdre notre temps à théoriser sur ce genre d’ouvrages qui, à mes yeux, constitue un genre mineur (même les Maigret, et pourtant Dieu sait si j’aime Simenon !). Rien ne vaut les beaux romans d’amour… avec une trame policière, comme celui que je m’apprête à écrire, sauf que dans le cas présent l’interrogation est celle-ci : l’auteur ira-t-il jusqu’au bout ? Pour l’instant, je n’en prends pas le chemin, et à force de finasser, je vais m’enliser ou déraper dans le décor.

Donc, votre question n’est pas d’actualité, Elsa et Clémentin n’en sont pas à s’aimer à cor et à cri (j’aimerais vous dire qu’elle hurle en faisant l’amour, tandis qu’il transpire comme une bête, mais ce serait de la science-fiction), ils sont sur le point de se rencontrer pour la première fois. Où, quand, comment, pourquoi ? Such are the questions. Et là, j’ai mon mot à dire, puisque ces deux romanciers sont mes créatures. À l’instar de Gustave et sa Bovary, serais-je en train de laisser entendre : Elsa, c’est moi, et Clémentin aussi ? Doucement les basses ! Je veux bien reconnaître une certaine paternité avec Elsa, que j’ai beaucoup aidée à faire son trou en littérature, par écrivain interposé (le dénommé Henri Jaquelain, mon alter ego), mais, le Clémentin, je ne sais pas trop d’où il sort, et il s’est imposé à moi en me désignant comme son auteur préféré. Vu les difficultés qu’il avait à se faire entendre par les médias, j’ai accepté de lui permettre d’utiliser mon blog comme panneau publicitaire.
Voyez qu’avec un peu de patience, les choses commencent par s’éclairer. À la lueur de ces informations, reste plus qu’à entrer dans le vif du sujet, mais ça, ce sera pour après, dans un post à suivre… ou dans aucun.

Ben oui, chers lecteurs privilégiés de mon blog, à part l’embrouillamini sur le rompol,  
mesurez-vous bien la chance qui est la vôtre d’avoir sous les yeux le début d’un roman (qui sera sûrement revu et amélioré) qu’il me reste à écrire, mais hélas ! que je ne peux décemment pas poursuivre devant vous. Pourquoi ? Je donnerais de trop belles idées à ces vauriens qui rôdent sur le Net et qui fondent sur des blogs sans défense, comme des vautours sur un tas de cocus désarmés. Je suis un ange qui n’a jamais fait de mal à un lion, mais si un salopard venait à s’attribuer ma divine création, je lui réglerais gentiment son compte avec un billet rageur dans le plus grand bimensuel européen : La Gazette de Châteaumont. Un magazine qui, souvenez-vous-en, a interviewé magistralement la charmante Elsa d’Horgevil, lors de la parution de son roman, Un ténébreux vertige :
Par égard envers Clémentin de Saint-Mars, on se doit de rappeler l’excellent papier du brillant journaliste, Adrien Delisle-Adam, consacré à son roman, Tout ça pour une gamine ! paru au même moment dans L’Écho des Yvelines et de L’Essonne réunis :
Pardon pour ce nouveau message publicitaire,
et sans rancune pour cette interruption volontaire de grand roman (IVGR). Maintenant que vous avez assisté à la naissance d’un roman, vous êtes témoins du titre provisoirement retenu : « Elsa et Clémentin, des amants insensés ». Pour ceux qui voudraient, là aussi, s’emparer de mon titre, je compte sur vous pour les pourchasser, et leur faire savoir que je ne plaisante pas avec les pillards. Je leur promets le même châtiment que Robin des bois — le défenseur des pauvres et des opprimés — réservait aux percepteurs d’impôts : le détroussage intégral, jusqu’à ce que ruine s’ensuive.
Merci, braves gens pour votre soutien, Dieu vous le rendra au jour du jugement dernier, vous échapperez à l’enfer. Quant à vous promettre le paradis, et d’être admis à siéger à la droite de Saint-Pierre, vous devriez savoir qu’elle me revient de droit, moi qui ai tant souffert pour devenir le « Grantécrivain » que je suis. 
Ce n’est pas moi qui m’en glorifie, c’est la rumeur qui court de Dunkerque à Tamanrasset (http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00088/allocution-du-general-de-gaulle-du-16-septembre-1959-en-faveur-de-l-autodetermination.html). 
Vous, votre mission n’est pas d’écrire, mais de me lire, ce qui est tout à votre honneur.

JPR, l’interrupteur qui saborde votre plaisir en plein envol, et qui s’éteindra lui-même toujours trop tôt.
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Si l’un ou l’autre — pourquoi pas les deux ? — de ces romans dont je vous ai déjà vanté les mérites vous intéressaient, voici, pour chacun d’eux, les sites où vous pouvez les commander :

1) Un ténébreux vertige

2) Tout ça pour une gamine !

N’oubliez pas non plus que vous pouvez acquérir la version imprimée (le livre papier), ou la version numérique au format PDF, ou l’EPUB.
Bien sûr, vous pouvez aussi les commander directement chez votre libraire favori, en lui communiquant l’ISBN des deux livres :
Pour Un ténébreux vertige,           l’ISBN est : 978-2-312-02277-2
Pour Tout ça pour une gamine !,  l’ISBN est : 978-2-312-01378-7