jeudi 12 janvier 2017

Au régal des « Primaires »

Avec une pensée émue 
pour nos malheureux socialistes 
qui ne savent plus où ils en sont : 
ils ne savent plus ce qu’ils disent ni ce qu’ils font.


AU RÉGAL DES « PRIMAIRES »

Que signifie le mot « primaire » ?

Écoutons d’abord, notre cher Wikipédia :
Le terme primaire peut désigner :
Il peut aussi qualifier :

Pour vous épargner une fastidieuse consultation, je me suis permis de traduire le contenu ci-dessus le mieux possible, en le réduisant à sa plus simple expression. Simple, mais un petit peu « abscons ». Abscons n’est pas un mot grossier, c’est un adjectif synonyme de subtil… comme vous savez l’être quand vous ne faites pas la bête.

Donc, pour résumer la version de « Wiki L’omniscient » (savant incollable), 
en appliquant à la lettre les définitions de notre site préféré,

je dirais que le terme « primaire » désigne une élection
• qui remonte à l’ère géologique ; 
• qui est inspirée par les amis de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ; 
• qui bénéficie d’un apprêt permettant aux candidats dépeints de mieux accrocher ;
• qui oppose de drôles d’oiseaux qui agitent leurs ailes pour mettre en valeur leurs grandes plumes appelées pennes (notons que le penne est très chatouilleux) ; 
• qui devient maladive et qui peut dégénérer jusqu’à devenir secondaire ; 
• qui peut prendre plusieurs couleurs telles que le rouge coco, le bleu marine, le noir anarchique, des couleurs qui se mélangent parfois entre elles pour former ce fameux RVB aux teintes bien dosées ; 
• qui repose à la base sur un système très scolaire ; 
• que l’on retrouve en économie, où les syndicats s’affrontent dans les élections professionnelles de tous les secteurs ; 
• qui se veut transformatrice et qui n’est que conservatrice ; 
• qui joue un rôle important dans la télescopie en expérimentant des jeux de miroir, d’où des télescopages fréquents entre partisans ; 
• qui, malgré les apparences (des individus pas vraiment à la hauteur), met aux prises des personnes puissantes, entières, positives et non nulles. 

On pourrait pousser les définitions plus loin, au risque de déraper dans la contagion, car la primaire porte en germe autant de virus que de microbes, qui résistent à tous les processus prophylaxiques (préventifs). Comment en venir à bout, alors ? Je ne vois que la purge, encore que ce laxatif ne soit pas sans danger, les livres d’histoire en témoignent. Voir les purges staliniennes : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grandes_Purges

mercredi 21 décembre 2016

Le prix Goncourt 2017 est attribué à…

Dans mon mail du 01/09/201, je vous écrivais ceci :

« En cette rentrée 2016, littéraire et politique, je suis heureux de vous retrouver après de longs mois consacrés à la mise au point d’un recueil de textes (récits, nouvelles, tranches de vie) qui devrait paraître au plus tard en janvier 2017. Ce recueil est actuellement entre les mains d’un lecteur professionnel qui, au fil des années, est quasiment devenu my literary advisor. Non, non, il n’est pas américain, c’est moi qui suis translator. Parmi mes dernières traductions, Writing is a hard drug, of John-Peter Reason [in french : « L’écriture est une drogue dure », de Jean-Pierre Raison]. »

Eh bien, mon conseiller littéraire s’est prononcé : « Votre texte est formidable ! » Les quelques éditeurs contactés ont l’ouvrage entre leurs mains, à eux de décider. Pour ma part, et par sécurité (après la Présidentielle de 2017, quel que soit le gagnant, l’inflation va repartir), j’ai déjà commandé les petits fours pour un éventuel grand prix décerné en automne. Et si  c’est un gros bide ? On les donnera aux Restos du cœur, même les moisis, s’il y en a. Les fauchés ne sont pas de ceux-là, ils bouffent tout. Rien ne résiste à leurs dentiers en plastique. Non, non, je ne me moque pas d’eux. N’oubliez pas que mon ouvrage précédent, publié en juillet 2015, s’intitule Quand j’étais chômeur. Comme vous avez la mémoire courte et que vous doutez de mes propos, en voici la preuve : le recto et le verso de l’une de mes cartes de pointage.


À cette époque, début des années 80, « Les Restos du cœur » n’existaient pas [Le premier restaurant du cœur ouvre ses portes en France, le 21 décembre 1985.]. De toute façon, pour les cadres qui, comme moi, se trouvaient en fin de chômage de longue durée, il était délicat d’aller mendier son pain où que ce soit, puisque la plupart des gens nous croyaient largement indemnisés. En vérité, il fallait joindre les deux bouts avec une allocation de solidarité qui ne couvrait même pas le loyer. C’est ainsi que votre livret A fond comme neige au soleil, et si vous n’avez pas de plan B, vous êtes tout simplement plombé.
Donc, si vous me le permettez, je n’ai de leçon à recevoir de personne, d’autant que je n’en donne pas moi-même, ou alors rarement. C’est particulièrement vrai dans le domaine de l’écriture. Encore que, après avoir publié (je laisse de côté les manuscrits restés lettre morte !) une douzaine de livres, je pourrais en apprendre à beaucoup. Problème : je ne crois pas dans ce qu’on appelle « les ateliers d’écriture », car, pour moi, écrire est une activité qui s’exerce en solitaire, comme d’autres plaisirs d’ailleurs, sauf que la souffrance l’emporte souvent sur l’agrément. Surtout quand l’écriture est chez vous une drogue dure qui vous a conduit au chômage. Pour votre information, ci-dessous deux liens qui renvoient à Facebook, un réseau social dont je ne fais pas partie (mon éditeur, oui), car je préfère me vouer exclusivement à mon blog, à vous, donc, qui êtes mes meilleurs amis, ceux à qui je me confie.
L’écriture est une drogue dure
Ouf ! Cette copieuse et pénible entrée en matière pour vous annoncer la future parution d’un livre dont je ne connais pas encore l’éditeur… qui pourrait bien être Les Éditions du Net. 
Le lien ci-dessous vous rappelle la liste des livres que j’ai publiés chez cet éditeur, ainsi que ceux des deux auteurs que j’ai parrainés, Clémentin de Saint-Mars et Elsa d’Horgevil. Je ne suis pas leur mécène, seulement leur protecteur. 
http://www.leseditionsdunet.com/published_book.php
J’aurais grande envie de vous livrer le titre de cet ouvrage, au demeurant déposé chez Copyright-France, mais, je vous l’ai dit dans un post précédent, il y a tellement de brigands, sans scrupules évidemment, dans ce milieu de l’édition (autant que dans le Showbiz), que je préfère la boucler.
Pour une fois que je la ferme, vous n’allez pas vous en plaindre, moi qui vous soûle souvent plus que de raison.

Bonnes fêtes de fin d’année, et vivement 2017, où la consécration m’attend. Si, si, j’ai consulté la Pythie (l’oracle de Delphes), et la divinatrice a été formelle : « En novembre 2017, vous serez l’heureux élu du mois. Novembre, n’est-ce pas la période des prix littéraires ? Ma prophétesse pensait-elle au sacro-saint Goncourt, voire à l’auguste Renaudot (qui, en vérité, se prénomme Théophraste) ? 
Si c’est effectivement moi qui décroche la timballe, il faudra alors m’appeler « le Grantécrivain », et faire la courbette devant moi en me saluant. 
Bonne nuit les petits, comme disait naguère Nounours à la télévision pour endormir les enfants.


Jean-Pierre Raison, l’illustre inconnu appelé à devenir célèbre.

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Message personnel à mon ami Gérard : 
Est-ce toi qui m'a envoyé un message inquiétant ce mercredi 21, à 5 h 52 ? Je subodore l’arnaque, car je ne reconnais pas ton adresse mail. J’avais comme email : gerard.jovene@wanadoo.fr, et celui que je viens de recevoir provient de l'email : gerardjovene@orange.fr 
En espérant que tu prendras vite connaissance de ce message. Amitiés.

samedi 15 octobre 2016

Philippe de Villiers récidive

Après Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, des mémoires politiques tout à sa gloire, qui, grâce à un battage médiatique de haute volée et à un tapage publicitaire à crever, le firent entrer dans la cour des best-sellers, Philippe de Villiers récidive en publiant un nouvel ouvrage au titre poétique, Les cloches sonneront-elles encore demain ? mais hautement polémique, dans lequel il s’en prend aux hommes politiques : « Trois générations d’hommes politiques ont livré le pays à l’islam. Comment osent-ils encore se montrer au public pour déplorer ou nier les effets des maux dont ils ont, pendant quarante ans, chéri les causes ? »
Cet enragé de Villiers n’a peur de rien. Il a le culot de faire comme s’il n’était pas lui-même un homme politique, comme s’il n’avait jamais fait partie de la bande d’incapables qui nous ont mal gouvernés depuis 1974 — épargnons ce jouisseur de Pompidou, qui, comme Macron, a servi (asservi ?) chez Rothschild et s’y est enrichi — et l’arrivée de Giscard d’Estaing au pouvoir. VGE, l’inventeur (avec Chichi) du « regroupement familial », à l’origine de cette immigration massive et incontrôlée dont nous subissons aujourd’hui les fâcheuses conséquences.

Sur Le moment est venu de dire ce que j’ai vu, cette confession pas très catholique, et parfois mensongère, je vous demande de noter ceci : le dénommé Villiers (et son éditeur Albin Michel) a bien pris soin de publier son livre (le 1er octobre 2015) après le décès de Charles Pasqua (29 juin 2015), dont il se moque éhontément et sur le dos duquel il fanfaronne. Il aime ça, Villiers, jouer au plus malin, et se faire mousser à peu de frais ni trop de risques, en utilisant des personnes disparues. Peut-être que ce faux Vendéen aimerait aussi aller cracher sur la tombe de ce vrai Corse, sauf qu’il ne ressortirait pas vivant du cimetière. 
« Faux Vendéen, lui ? Vous êtes malade, il a donné naissance au Puy du Fou. » Et vous, les ignares, vous êtes des nigauds pour me répliquer cela.
Au lieu-dit Le Puy du Fou, il faut bien distinguer la Cinéscénie du Parc d’attractions. D’un côté, un grandiose spectacle de nuit à la pointe de la technique ; une monumentale fresque sur l’histoire de la Vendée. De l’autre, un espace de loisirs thématique qui n’est jamais qu’un Villiersland pour touristes en liquette, jupette ou salopette. Un endroit à la mode de chez nous (qui savons planter les choux… et compter les bouses), où les bobos en goguette s’éclatent sans complexe et les péquenots en chemisette se cultivent sans le savoir. Vous avez bien lu, j’ai écrit « péquenot », et je peux me le permettre, puisque je suis d’origine paysanne à 100 %, et que pour moi, tous les péquenots du coin sont mes cousins. Un péquenot décrotté, certes, mais un Vendéen de souche, pur jus, pas comme cet usurpateur de Villiers, noble d’extraction, mais à moitié Lorrain, à moitié Catalan. Tiens, tiens ! Ça vous en bouche un coin d’apprendre cette vérité véritable et vérifiable ! Eh oui ! l’icône du bocage en prend un coup sur la tronche, le romancier de Charette (1) y perd ses roues, le donneur de leçons est comme un couillon. Et moi, j’exulte jusqu’à l’extase, je tombe raide en pâmoison, mais Pamela Anderson est là pour me suçoter des mots gentils à l’oreille, tels ceux-ci : « Le roi de la Vendée, Jean-Pierre, c’est toi. » L’autre imposteur, qui l’a dans le baba, va bientôt être mis aux fers, sinon jeter dans une oubliette de ce vieux château de l’Étenduère, sise aux Herbiers, détruit en 1794 par les « colonnes infernales » du général Turreau, et aujourd’hui en ruines.

(1)  François-Athanase Charette de la Contrie, général en chef de l’armée catholique et royale du Bas-Poitou et du Pays de Retz, durant la deuxième guerre de Vendée (1795-1796).

Ah ! Les Herbiers ! C’est là que je suis né, sur la terre de mes aïeux, le berceau de ma famille se trouvant à Ste-Florence-de-l’Oie. Que ceux qui voudraient me chercher des poux dans ma bonne tête de pecnocrate (aristocrate paysan) viennent contester ma vendéité ! Qu’ils viennent fourrager dans ma généalogie, moi qui suis un concentré de Raison, Rondeau, Remigereau, Cossard, Villeneuve, Arnoux, Godet, Vilain, Girardin, Sourisseau, Bourasseau, Boudaud, Girardeau, Huvelin, Liaigre, Bretaud, Poupet, Paineau, Liard, Mandin, Bouyer, Gaboriau, Brosset, Drapeau, Guimbretière, Bedon, Chaillou, Baubry, Rochereau, Roussière, Hiou, Goineau, Brunet, Fumoleau, Barré, Rimbaud, Pasquereau, Rainteau, Vinet, Brejon, Godart, Buteau, Caillaud, Birard, Bétard,… Stop ou encore ? Moi, ça ne me dérange pas, nous voilà déjà au XVIIIe siècle, et toujours en Vendée, on peut remonter jusqu’au Moyen Âge, sans problème… tous mes ancêtres ont éclos dans les parages de Ste-Florence-de-l’Oie, Mesnard-la-Barotière, St-André-d’Ornay, St-Germain-de-Princay… Non mais ! C’est pas un énarque de l’acabit de Villiers qui va en remontrer à un pecnocrate de mon espèce, qui lui descend en droit sillon du laboureur de l’Angélus de Millet !
Coup de grâce : ma famille, contrairement à celle des Villiers (non identifiée à l’époque), s’est vaillamment illustrée durant l’épopée des guerres de Vendée, jusqu’à avoir son héros : Victor Rondeau. Oui, lecteurs, Victor Rondeau, mon arrière-arrière-arrière-grand-père maternel, fut blessé en août 1793, lors de la bataille de Luçon. Il en est revenu borgne et estropié, ce qui ne l’a pas empêché de procréer, la preuve, je lui rends hommage en 2016. Victor habitait dans une ferme, à La Guillaumière, un village situé à un vol de corbeaux du mont des Alouettes, butte cultissime de ma chère ville des Herbiers.

Nota Bene (note pour les benêts) : Certains penseront peut-être : « On dirait que Philippe de Villiers est sa tête de Turc. » Non, Raison, sauf exception (des individus mal coiffés, mal rasés, mal habillés qui sentent la bête) ne verse jamais dans le délit de faciès. Si tête de Turc il y a, ce n’est pas celle de Recep Tayyip Erdoğan, l’actuel président de la République de Turquie, mais plutôt celle du Grand Mamamouchi, titre honorifique ridicule inventé par Molière dans Le Bourgeois gentilhomme, pour désigner une prétendue dignité turque. N’imaginez pas le Vicomte emperruqué, vous obtiendriez un personnage digne de La cage aux folles. Une sorte d’« aristomo pecno », alors que Monsieur se réclame de la noblesse d’épée. Non, ne vous permettez jamais pareil outrage, ce serait commettre un crime de lèse-lignée.

À toutes fins utiles, consultez mon post du 25 février 2015 : 

vendredi 7 octobre 2016

Des amants insensés qui se rencontrent secrètement dans un ancien village de pêcheurs et de marins situé au bord de…

(Suite au post intitulé « Elsa et Clémentin, des amants insensés » [© Jean-Pierre Raison.])

Elle a vingt ans, et lui soixante. Quarante ans d’écart ! La romancière dans la vingtaine s’est éprise de l’écrivain sexagénaire, et vice-versa. Mais qui sont-ils ? « Elle », se prénomme Elsa, et « Lui », Clémentin.
Des amants insensés qui se rencontrent secrètement dans un ancien village de pêcheurs et de marins situé au bord de l’un des plus grands fleuves de France, que l’on dit tumultueux. Sans doute ont-ils choisi à bon escient ce fleuve si bien accordé avec leur liaison échevelée, à moins qu’ils aient jeté leur dévolu sur ce lieu par simple commodité, ce qui serait également judicieux.

Comment avez-vous eu connaissance de cette liaison entre Elsa et Clémentin, me demanderont certains ? À ce stade de l’écriture du livre, je n’en sais fichtrement rien. De même que j’ignorais le lieu de leurs rencontres secrètes avant de l’inventer devant vous. Pour vous répondre, il faudrait que je vous raconte la fin, et que je remonte toute l’histoire de ces deux amants insensés, autrement dit que j’écrive mon livre à l’envers. Dans le roman policier basique (par exemple dans les téléfilms ou les séries policières), tout est envisageable. Soit on annonce d’emblée que tel personnage est mort (on vient de découvrir son cadavre), et le jeu consiste à trouver le (ou les ?) coupable. Soit une personne a disparu, et on mène une enquête pour savoir ce qui a pu lui arriver, et là, les hypothèses et les suspects se succèdent avec, au bout du compte, et de l’énigme, un macchabée. En vérité — parce que la vérité est partout et l’inconnu nulle part — dans les polars, toutes les combinaisons sont possibles et tout se résout (encore que, dans certains scénarios, on ne comprend pas tout, et le suspense est là, dans cette fin ouverte où chaque lecteur imagine la suite).
Bon, on ne va pas perdre notre temps à théoriser sur ce genre d’ouvrages qui, à mes yeux, constitue un genre mineur (même les Maigret, et pourtant Dieu sait si j’aime Simenon !). Rien ne vaut les beaux romans d’amour… avec une trame policière, comme celui que je m’apprête à écrire, sauf que dans le cas présent l’interrogation est celle-ci : l’auteur ira-t-il jusqu’au bout ? Pour l’instant, je n’en prends pas le chemin, et à force de finasser, je vais m’enliser ou déraper dans le décor.

Donc, votre question n’est pas d’actualité, Elsa et Clémentin n’en sont pas à s’aimer à cor et à cri (j’aimerais vous dire qu’elle hurle en faisant l’amour, tandis qu’il transpire comme une bête, mais ce serait de la science-fiction), ils sont sur le point de se rencontrer pour la première fois. Où, quand, comment, pourquoi ? Such are the questions. Et là, j’ai mon mot à dire, puisque ces deux romanciers sont mes créatures. À l’instar de Gustave et sa Bovary, serais-je en train de laisser entendre : Elsa, c’est moi, et Clémentin aussi ? Doucement les basses ! Je veux bien reconnaître une certaine paternité avec Elsa, que j’ai beaucoup aidée à faire son trou en littérature, par écrivain interposé (le dénommé Henri Jaquelain, mon alter ego), mais, le Clémentin, je ne sais pas trop d’où il sort, et il s’est imposé à moi en me désignant comme son auteur préféré. Vu les difficultés qu’il avait à se faire entendre par les médias, j’ai accepté de lui permettre d’utiliser mon blog comme panneau publicitaire.
Voyez qu’avec un peu de patience, les choses commencent par s’éclairer. À la lueur de ces informations, reste plus qu’à entrer dans le vif du sujet, mais ça, ce sera pour après, dans un post à suivre… ou dans aucun.

Ben oui, chers lecteurs privilégiés de mon blog, à part l’embrouillamini sur le rompol,  
mesurez-vous bien la chance qui est la vôtre d’avoir sous les yeux le début d’un roman (qui sera sûrement revu et amélioré) qu’il me reste à écrire, mais hélas ! que je ne peux décemment pas poursuivre devant vous. Pourquoi ? Je donnerais de trop belles idées à ces vauriens qui rôdent sur le Net et qui fondent sur des blogs sans défense, comme des vautours sur un tas de cocus désarmés. Je suis un ange qui n’a jamais fait de mal à un lion, mais si un salopard venait à s’attribuer ma divine création, je lui réglerais gentiment son compte avec un billet rageur dans le plus grand bimensuel européen : La Gazette de Châteaumont. Un magazine qui, souvenez-vous-en, a interviewé magistralement la charmante Elsa d’Horgevil, lors de la parution de son roman, Un ténébreux vertige :
Par égard envers Clémentin de Saint-Mars, on se doit de rappeler l’excellent papier du brillant journaliste, Adrien Delisle-Adam, consacré à son roman, Tout ça pour une gamine ! paru au même moment dans L’Écho des Yvelines et de L’Essonne réunis :
Pardon pour ce nouveau message publicitaire,
et sans rancune pour cette interruption volontaire de grand roman (IVGR). Maintenant que vous avez assisté à la naissance d’un roman, vous êtes témoins du titre provisoirement retenu : « Elsa et Clémentin, des amants insensés ». Pour ceux qui voudraient, là aussi, s’emparer de mon titre, je compte sur vous pour les pourchasser, et leur faire savoir que je ne plaisante pas avec les pillards. Je leur promets le même châtiment que Robin des bois — le défenseur des pauvres et des opprimés — réservait aux percepteurs d’impôts : le détroussage intégral, jusqu’à ce que ruine s’ensuive.
Merci, braves gens pour votre soutien, Dieu vous le rendra au jour du jugement dernier, vous échapperez à l’enfer. Quant à vous promettre le paradis, et d’être admis à siéger à la droite de Saint-Pierre, vous devriez savoir qu’elle me revient de droit, moi qui ai tant souffert pour devenir le « Grantécrivain » que je suis. 
Ce n’est pas moi qui m’en glorifie, c’est la rumeur qui court de Dunkerque à Tamanrasset (http://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu00088/allocution-du-general-de-gaulle-du-16-septembre-1959-en-faveur-de-l-autodetermination.html). 
Vous, votre mission n’est pas d’écrire, mais de me lire, ce qui est tout à votre honneur.

JPR, l’interrupteur qui saborde votre plaisir en plein envol, et qui s’éteindra lui-même toujours trop tôt.
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Si l’un ou l’autre — pourquoi pas les deux ? — de ces romans dont je vous ai déjà vanté les mérites vous intéressaient, voici, pour chacun d’eux, les sites où vous pouvez les commander :

1) Un ténébreux vertige

2) Tout ça pour une gamine !

N’oubliez pas non plus que vous pouvez acquérir la version imprimée (le livre papier), ou la version numérique au format PDF, ou l’EPUB.
Bien sûr, vous pouvez aussi les commander directement chez votre libraire favori, en lui communiquant l’ISBN des deux livres :
Pour Un ténébreux vertige,           l’ISBN est : 978-2-312-02277-2
Pour Tout ça pour une gamine !,  l’ISBN est : 978-2-312-01378-7

vendredi 23 septembre 2016

Elsa et Clémentin, des amants insensés ?

Elle a vingt ans, et lui soixante. Ils ont donc quarante ans d’écart. La romancière dans la vingtaine s’est éprise de l’écrivain sexagénaire, et vice-versa. Mais qui sont-ils ? « Elle », se prénomme Elsa, et « Lui », Clémentin. Ça ne vous dit rien ? Cherchez bien. Ils ont chacun écrit un roman, d’un genre très différent. Elle, nous raconte une histoire d’amour plus dramatique que sentimentale. Lui, a commis un texte plutôt osé, et pour le moins érotique. Le livre d’Elsa s’intitule Un ténébreux vertige, et celui de Clémentin Tout ça pour une gamine !
Et maintenant, est-ce que vous voyez quels sont les auteurs qui se cachent derrière ces titres ? Toujours pas ? 

Alors, tant pis pour vous, vous saurez tout. Il s’agit de mes « amis » Elsa d’Horgevil et Clémentin de Saint-Mars, dont j’ai abondamment parlé dans mon blog. Ah ! Je vois que les anciens — mes fidèles lecteurs — s’en souviennent, et que les nouveaux venus s’excitent déjà. Que vous soyez les premiers ou les derniers, je vous mets à égalité, et je vous renvoie à mes articles (posts). Évidemment, ça va vous demander un effort et vous prendre du temps, mais c’est un prix à payer que n’allez pas regretter. À condition que vous aimiez les articles longs, et plutôt copieux. Ici, vous n’êtes pas chez cet éjaculateur précoce de Twitter. Mon hébergeur s’appelle Google, lequel est fort bien monté. Il est incollable et surtout intarissable. En substance, il répond du tac au tas à tous mes besoins, et je me retiens de vous en dire plus. 

Certes, il a beau être bien gaulé de la tête au pied, Google (comme Twitter) n’est pas un site français. Pas grave, car dans ce blog, le Gaulois, c’est moi, et, croyez-moi, j’assure. Mieux que cela, j’assume intellectuellement, et de face, mais pas de dos, vu que je suis hétéro. Physiquement, j’ai passé l’âge de jouer les barbeaux, comme dirait San-Antonio, ce qui ne m’empêche pas d’aimer les maquereaux au petit vin blanc que l’on sert sous les tonnelles, et les péripatéticiennes au long cours qui arpentent le pavé et déambulent sur le trottoir en ondulant du bassin. Tiens ! Mes ignorants chéris qui perdent les pédales dès qu’on leur met un vocable savant sous le nez. Vous êtes pires que pathétiques, les jeunes ! Un terme succulent qui remonte à Aristote (Aristote qui ?), et vous voilà décontenancés. Pute alors ! Vous êtes déconcertants, et vos enseignants des chenapans qui font l’impasse sur la prostitution. Elle n’est pas au programme ? Eh bien, je vais l’y mettre, au programme, et ils l’auront dans le baba jusqu’au coude. Faut jamais énerver un écrivain, compris ? Sinon, je vais sévir et hausser le ton, et vous allez en prendre plein les roustons, quitte à m’abîmer les amygdales. 

Tout ça pour une fille de joie… qui vaut la peine d’être défendue, même si nos gouvernants à la noix (des noisettes dans le calfouette, mais pas de couilles au c…) font tout pour les faire disparaître. Il est vrai que l’heure est à l’éradication des radicalisés. Ceux auxquels je pense, « les embourbés dans leur djihad », n’en parlons pas, je tiens à mon sujet, à mon verbe et à mon complément d’objet direct, comme à mes attributs, en deux mots à ma liberté d’expression… et à ma vie.
Voyez les bleus, c’est ça l’art et la manière de Raison, tout sauf un piège à cons. On en a pour son argent, et en plus c’est gratuit !

À bientôt.
(Suite au prochain numéro de l’artiste… en présence d’Elsa et de Clémentin.)

jeudi 1 septembre 2016

C’EST PAS GAI TOUT ÇA, et pourtant…

En cette rentrée 2016, littéraire et politique, je suis heureux de vous retrouver après de longs mois consacrés à la mise au point d’un recueil de textes (récits, nouvelles…) qui devrait paraître au plus tard en janvier 2017.
Ce recueil est actuellement entre les mains d’un lecteur professionnel qui, au fil des années, est quasiment devenu my literary advisor. Non, non, il n’est pas américain, c’est moi qui suis translator. Parmi mes dernières traductions, Writing is a hard drug, of John-Peter Reason [in french : « L’écriture est une drogue dure », de Jean-Pierre Raison].

Que puis-je vous dire sur cet ouvrage sans ne rien dévoiler ? Pas grand-chose, d’autant qu’il n’est pas encore protégé. J’attends le compte-rendu de « mon lecteur de prédilection » pour peaufiner mon texte, voire pour le remodeler. Après quoi je déposerai mon fichier numérique chez qui de droit, par exemple Copyright France. Ce ne sont pas les moyens de protéger un livre qui manquent, mais il y a des « préservatifs » plus fiables que d’autres. Soit dit en passant, en juin dernier, j’en ai raflé une poignée sur un stand de la Gay Pride de Nantes 2016, mais ces bourses plastiques ne me sont d’aucune utilité dans mes rapports avec autrui. 
D’une manière générale, je ne crains personne, même pas autrui. J’assume toujours ce que je fais et ce que je dis. Et je suis trop attaché à ma liberté d’expression, et de divagation, pour censurer qui que ce soit. Je ne sors jamais de jour comme de nuit avec une capuche sur la tête et une capote dans la poche. N’empêche que ce 11 juin dernier, après ma rapine (mon vol, andouilles !), j’aurais pu me faire prendre… par la police, avec des préservatifs non déclarés dans la poche revolver de mon pantalon, et je me serais peut-être retrouvé dans une cellule de dégrisement entre un serial queutard, un gigolo de pacotille et une créature non identifiée (CNI). Une CNI sans lien avec le CNIP (Centre national des indépendants et paysans), le parti centriste d’Antoine Pinay, le promoteur du « nouveau franc » en 1960. En 2016, les idées du CNIP sont proches de celles du calotin Villiers et de ce diable de Le Pen. D’aucuns appellent d’ailleurs ce parti, la « vieille droite », alors que la droite n’est ni jeune ni vieille, puisqu’elle est intemporelle. Je ne dirai rien de la gauche qui, elle, est moins que jamais immortelle.

Bon, comme toujours, j’ai digressé et délayé, et me voilà le derrière entre deux chaises (ce qui fait quand même moins mal qu’un bâton de chaise dans le creux des fesses). Dieu que c’est emmerdant d’avoir un trou de mémoire ! Ah ! J’y suis, on parlait de la Gay Pride de Nantes, qu’il ne faut pas confondre avec le Carnaval de Nantes, alias la Mi-Carême nantaise, où les chars sont tirés par des tracteurs et les majorettes attirées par les twirleurs (voir El Pequeño Roberto).

Qu’est-ce que je fichais à la Gay Pride ? Beuh… je ne cherchais pas l’âme sœur, mais une source d’inspiration. Non point que je veuille promouvoir cette mascarade qui m’est relativement étrangère (encore que mon cerveau reptilien finirait par vibrer devant le transgenre humain), mais au train où vont les « outing », il va falloir limiter ses « speed dating » (rendez-vous galant pris à la va-vite), autrement dit se méfier des « drag king » (ici, il faut songer à « drag queen », mais surtout pas à « God(e) save the Queen »). Oui, je sais, le franchouillard que je suis à mes moments perdus, n’est pas un grand défenseur du bilinguisme. Ces affaires de langues finiraient même par me révulser, tant je suis attaché au concept d’identité, qu’elle soit nationale ou sexuelle.
Comme je sais lire dans vos pensées (je ne suis pas un mentaliste, je suis un instrumentaliste, mais je ne joue pas avec n’importe qui, ni avec n’importe quel instrument), je devine que vous vous dites ceci : ce Jean-Pierre Raison, qui a l’air d’en connaître un sacré rayon côté vélocipède, doit sûrement en être. Pas du tout mes amis ! Je roule en triporteur (que j’ai racheté à un marin-pêcheur de Noirmoutier, l’Île vendéenne). J’en suis si peu (de la jaquette) que La Cimade, qui s’était abonnée à mon blog, a vite fait marche arrière, et m’a emplafonné. Elle m’a défoncé tout l’avant. J’ai salement joui en voyant la facture du tôlier : de quoi se payer une année gratuite dans une maison close ouverte à tout le monde.
« La Cimade, selon ses statuts, a pour but de manifester une solidarité active avec ceux qui souffrent, qui sont opprimés et exploités et d’assurer leur défense, quelles que soient leur nationalité, leur origine, ou leur position politique ou religieuse. En particulier, elle a pour objet de combattre le racisme, veiller scrupuleusement au respect des droits et de la dignité des personnes, quelle que soit leur situation. La Cimade rassemble des personnes d’horizons nationaux, confessionnels, philosophiques et politiques divers, engagées dans ce service. » [dixit Wiki de mes deux.]
Et maintenant, croyez-moi, avec mes élucubrations, je suis en train (à vapeur) de me foutre à dos tout le milieu LGBT (tati, tata, tatati, tatata) !

Réflexion faite, pour les nullards en sexe, je me dois de préciser la différence qu’il y a entre « outing » et « coming out ». Celui ou celle qui révèle son homosexualité fait son « coming out ». Celui ou celle qui se fait niquer par un salopard ou une garce qui révèle son homosexualité à sa place et sans son accord, est victime d’un « outing ». Est-ce que c’est vraiment dégueu de faire ça ? Par les temps qui courent (très vite sur les réseaux sociaux), je serais enclin à penser, comme Sully, le ministre d’Henri IV (et sa fameuse poule au pot) que labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France. La version 2016 pourrait donner : l’aoutage et le bizutage sont les deux tétines de la France gauloise. Tout ça revient à se faire passer la bite au cirage ou la chatte à la crème fouettée, ce qui n’est pas plus douloureux qu’un banal enculage de mouches. Je sais de quoi je parle, dans la plupart de mes articles, dont celui-ci, j’ergote, je chicane, je chipote à tire-larigot.
Bien sûr, il faudrait fignoler son langage comme on affine le fromage, mais l’odeur dégagée par ces saloperies émanant le plus souvent de la tribu des méchanzomos (qui n’en finissent jamais de se faire la bourre), est la même : leur putain de merdier à ces chéries-chéris pathétiques par bien des côtés, sent le glauque, disons le moisi pour reprendre l’éblouissant qualificatif de l’éminent Philippe Sollers. Là, ne cherchez plus à comprendre, c’est trop intello pour vous : nous sortons du cul pour entrer dans le culturel, dans le crapoteux, adjectif propre au critique littéraire Crépu Michel, l’un des plus classieux mousquetaires du « Masque et la Plume » (livres), l’émission du dimanche soir sur France Inter, drivée par D’Artagnan-Garcin, un gentleman animateur à cheval sur le cérémonial et droit dans ses bottes, en vérité un maestro bon zigue bon genre, qui mène la danse avec une souveraine élégance. Si, avec ce magnifique coup de brosse à reluire, je ne décroche pas le Prix d’Amérique, j’arrête mon char et l’écriture, n’en déplaise à Ben-Hur !

Attention. La lecture de cet article « prise de tête » pourrait déclencher une migraine, auquel cas je vous recommande de gober un tube entier d’Efferalgan 500 effervescent.

Docteur ès-lettres RAISON
Université populaire du coin

mercredi 22 juin 2016

Ça va très mal finir !

Qu’est-ce qui va très mal finir ?

Le recueil de récits et nouvelles sur lequel je travaille. À moins que j’en décide autrement, et que je mette un mariage à la place d’un enterrement. Rien n’est fait, rien n’est joué. J’en suis encore au stade de la compilation. J’ai réuni une vingtaine de textes qui font en moyenne 15 000 signes. Les signes, ce ne sont pas seulement les caractères, il y a aussi les espaces.
Là, par exemple, le paragraphe qui précède compte 378 signes, mais seulement 313 caractères. 378 - 313 = 65 espaces (sauf erreur de comptage de ma part).
Post-scriptum. J’y pense seulement maintenant : en lisant mon titre vous avez dû penser que j’allais aborder la conjoncture sociale et économique de notre « cher et beau pays », notamment les manifs et les casseurs. Oui, j’aurais aimé vous dire quelques mots sur les heurs et malheurs d’une société bloquée qui va tenter de se traîner comme une vieille truie jusqu’au printemps 2017, sauf si elle crève avant, surtout si l’on s’acharne sur elle… 
Au plaisir de renouer avec vous bientôt (avant la rentrée de septembre),
Jean-Pierre Raison